Méthodologie de recherche documentaire

1.     Comprendre et préciser son sujet

2.     Poser une question de recherche

3.     Chercher en bibliothèque universitaire

4.     Utiliser les ressources de la bibliothèque

5.     La Recherche d'ouvrages

6.     La Recherche d'articles des périodiques

7.     La Recherche dans les bases de données sur Internet

8.     La Recherche d’information sur Internet

9.     Rédiger une bibliographie : Les Supports papiers

10.     Rédiger une bibliographie : Les Supports électroniques

11. Rédiger une bibliographie : Les Citations bibliographiques dans le Texte

Annexe 1 : La Recherche sur google.fr

Annexe 2 : Copernic : Méta-moteur de recherche sur Internet

 1-Comprendre et préciser son sujet

 Vous cherchez des informations sur un thème ou un sujet ?
Vous souhaitez vérifier que vous avez bien cerné et compris ce sujet, apprécier son ampleur, prendre en compte son contexte, trouver un "angle" qui corresponde à votre questionnement, organiser et exploiter les informations recueillies autour des "points forts ?

Vous trouverez ici des conseils méthodologiques pour orienter votre démarche et parvenir à ces objectifs :

Les Etapes de la Leçon :

1- Délimiter le contexte général
2- Conseils sur la sélection des sujets de recherche
3- Consulter des dictionnaires et encyclopédies
4- Organiser les informations recueillies en fonction de ses objectifs
5- Enrichir ses informations
6- Cerner le sujet
7- Définir la problématique de son sujet

Vous cherchez à comprendre et à préciser votre sujet ?
 

1- Délimiter d'abord le contexte général :

La période, la zone géographique, les domaines disciplinaires, l'auteur ou les thèmes concernés. Ces éléments permettront de sélectionner les dictionnaires et encyclopédies utiles.
 

2- Conseils sur la sélection des sujets de recherche :

Pour travailler sur une épreuve de recherche, avant de parcourir la bibliothèque et de commencer à rédiger, ces quelques principes vous rendront la tâche plus facile, plus rapide et plus plaisante.

Tout d'abord, de combien de temps disposez-vous pour faire ce travail ?
Choisissez un sujet faisable : ni trop vaste ni trop étriqué, qui ne requiert ni trop de temps, ni trop d'informations.

Choisir un sujet paraît simple, mais si vous le faites trop rapidement, sans y réfléchir, vous le regretterez.

Intérêt. Si possible, prenez un sujet qui vous intéresse. Vous allez lui dédier beaucoup de temps et d'énergie. Vous travaillerez avec plus d'enthousiasme sur quelque chose qui stimule votre curiosité. Faites en sorte qu'il corresponde à vos cours.

Envergure. Votre sujet doit être faisable; éviter les sujets trop vastes ou trop restreints. S'il est trop vaste, vous serez submergé par une quantité d'informations. S’il est trop restrictif, trop spécialisé, trop nouveau, vous risquez de ne pas trouver assez de renseignements.

Limitez votre sujet en lui imposant le cadre d'une époque et d'un lieu donné, d'un certain groupe d'individus, d'un événement ou d'un personnage spécial.

Temps. Choisissez un projet que vous pouvez finir en temps voulu. Si vous êtes très occupé, choisissez un sujet qui vous est familier, et qui est assez ordinaire pour trouver facilement quoi écrire. Un sujet restreint est préférable a un sujet vaste.

Approches. Il y a plusieurs façons d'aborder un sujet : par exemple, vous pouvez analyser ou expliquer, raconter un événement ou une situation en évolution, discuter les pour et les contres.

Aspects. La plupart des sujets peuvent être traités sous différents aspects. Chaque aspect correspond à des sources différentes d'informations, il est donc important, dès le début, de déterminer l'aspect du sujet qui vous intéresse le plus. Par exemple : le sujet des transports routiers peut être abordé de plusieurs façons : la mécanique des camions, les problèmes d'énergie et d'environnement liés aux camions, les lois concernant l'industrie des transports, la musique qu'écoutent les routiers, les femmes routiers, le langage des routiers etc.

Clarté. Soyez clairs ! On peut adapter son sujet aux informations rassemblées, c'est vrai, mais restez consistant. Si vous n'avez pas une idée très claire sur le sujet que vous traitez, vous risquez de vous égarer et de perdre du temps.

3- Consulter des dictionnaires et des encyclopédies

La consultation de ces ouvrages de référence constitue le point de départ de la recherche. Cette première collecte d'information permet de clarifier les notions et de donner des définitions (termes utilisés, synonymes, notions associées...). Elle va aussi faire apparaître des noms, des événements et des notions qui seront des "mots-clés" pour poursuivre la recherche.

4- Organiser les informations recueillies en fonction de ses objectifs :

Vous organisez les informations recueillies en fonction de votre objectif : Les informations recueillies doivent être classées de manière hiérarchisée par rapport au sujet :
Les informations contextuelles (contexte économique, social, politique, historique, artistique, intellectuel, religieux...), les informations propres au sujet et les informations qui éclaircissent des points particuliers du sujet.

5- Enrichir ses informations :

Il faut ensuite enrichir ces informations : les dictionnaires et encyclopédies signalent souvent des références de livres ou de revues. En bibliothèque, vous pourrez compléter votre bibliographie et lire les documents repérés.

6- Cerner le sujet :

Cette exploration d'un thème laisse apercevoir des causes, suscite des rapprochements et des interrogations. Elle permet d'acquérir un point de vue d'ensemble, de cerner le sujet. Vous serez alors en mesure de :
 Dégager les points forts qui s'appliquent à ces informations générales : grandes tendances, nouveautés et innovations, ruptures et oppositions.
Prendre en compte les aspects secondaires (variantes) pour introduire des hiérarchies ou des nuances.

Ces deux derniers points vous aideront à définir une problématique après avoir organisé les informations recueillies.

7- Définir la problématique de son sujet :

Vous cherchez à définir une problématique :
Formulez la / les questions qui vous semblent se poser à partir de l'ensemble des données : c'est votre problématique. Elle vous permet de poser une / des hypothèse(s) et de dessiner les étapes de la démonstration. Le sujet que l'on vous propose formule parfois cette problématique. Dans tous les cas vous devez déterminer vous-même votre point de vue et le défendre jusqu’à la conclusion.
Approfondissez vos informations en fonction de vos hypothèses de départ, pour les vérifier et les justifier. Vous aurez besoin de vous rendre en bibliothèque pour faire des recherches bibliographiques et consulter des documents.
Prenez en note les informations (textes, citations, faits, dates...) que vous pourrez utiliser dans votre démonstration (avec références précises pour les citations).
Hiérarchisez et classez ces informations en fonction de la problématique.

2-Poser une question de recherche

 Comment réussir à trouver la bonne documentation ?
Comment poser une question pertinente ?
Comment éviter le silence et la surabondance de l'information ?

Les Etapes de la Leçon :

1- Comment demander de bonnes questions de recherche ?
2- Conseils pour poser des questions de recherche
3- Les types de questions de références

1- Comment poser de bonnes questions de recherche ?


 

Il faut toujours faire la distinction entre mots-clés et mots vides : par exemple si le sujet de la recherche est « l’évaluation de la performance des banques en Tunisie », les mots-clés sont Tunisie et banque, donc il faut orienter la recherche et mettre l’accent sur ces 2 termes. Ainsi il faut :
Être spécifique
Mentionner ce que vous allez faire avec ces informations. 
 Être prêt pour prendre des notes et écrire.

2- Exemple et Conseils pour poser des questions de recherche :

Par exemple, lorsque vous cherchez un livre "sur les chevaux" ceci n'est pas une question de référence spécifique, alors que ce que vous voulez savoir quel cheval a gagné le "Kentucky Derby" en 1974. Il y a des livres sur les chevaux qui concernent les courses, l'élevage, la vente, l'équitation, l'entraînement, etc., alors, à moins que vous vouliez toutes les informations possibles "sur les chevaux", il vaut bien mieux être spécifique sur ce que vous voulez vraiment savoir.

Il y a, à la base trois sortes de questions de référence ou de recherche :
Le fait unique ;
Le fond ;
La recherche en profondeur.

 Les faits uniques sont les chiffres, les noms, les dates, les adresses, les endroits presque tout ce qui est "un état de fait" et ne nécessite pas de recherches ultérieures.
Ces questions commencent d'habitude par :
Qui . . . ?
Quoi . . . ?
Quand . . . ?
Où . . . ?
Combien . . . ?

Les faits uniques commencent rarement par "pourquoi."
On peut répondre aux questions de "fait unique" en utilisant les sources de références telles que :
Les sources statistiques, les dictionnaires, (définitions, orthographe des noms ou termes),
les atlas, (locations, cartes des localités) et les autres livres de références qui contiennent des informations brèves ou des résumés.

Les informations de fond donnent une vue générale d'un sujet. Elles révèlent les noms, les dates, les endroits, et les faits d'importance qui ont influencé le sujet. De nombreuses sources d'informations de fond fournissent des bibliographies ou d'autres sources d'informations qui vous donnent la possibilité de trouver d'autres informations (de fond), par conséquent, ces sources sont utiles comme point de départ pour écrire des articles de recherche. Ces questions commencent d'habitude par :
Avez-vous des informations générales sur . . .?
Quelles sont les questions qui concernent (sujet controversé) ?
Où puis-je trouver des informations sur un pays/un auteur/un objet ?
Qui était impliqué dans (une guerre, un gouvernement, une découverte, une exploration, une invention)...?
Les questions de fond comprennent des mots tels que : "sur", "histoire de", "information de base" "quelque" etc. "Qui ?", "Quoi ?", "Quand ?", et "où?". "Quand ?" et "Où?" sont souvent utilisés. "Pourquoi ?" est à nouveau, rarement utilisé, mais plus souvent que les questions de faits uniques.
On répond aux questions de fond dans une variété de sources de références. Les sources principales sont les encyclopédies et les sources de références d'informations.

Les encyclopédies sur un sujet restreint ont une grande valeur quand elles sont disponibles. Elles contiennent souvent des bibliographies qui peuvent vous mener à d'autres informations.
Les questions de recherche en profondeur visent à mieux approfondir le sujet. Comment fut conduite cette expérience particulière ? Les résultats furent-ils concluants ?
Aura-t-on besoin de faire d'autres recherches avant d'aboutir à des conclusions significatives ?

Le chercheur explore une source d'information primordiale - non des résumés - qu'on peut trouver dans beaucoup de sources d'informations de fond. En outre, le chercheur ne trouvera probablement pas de réponse définitive.


3- Les types de questions de références demandées comprennent :

Où puis-je trouver des informations qui expliquent ce que sont les causes (raisons, motifs) sous-jacent(e)s de ces événements historiques ? (Guerre, élection, traité, exploration)
Je dois investir une compagnie. Quelles ressources devrais-je utiliser, selon vous ?
Je dois explorer ce/cette question/amendement/mouvement. Où dois-je chercher des informations là-dessus ?
Quelles informations y-a-t-il sur des cures possibles pour le cancer/le SIDA/la sclérose en plaques ?
Où puis-je trouver des informations sur la manière dont on traite les "minorités" a l'école/au travail/dans la communauté ?
Où se trouvent les informations sur les effets de l'inclusion dans les classes des étudiants inadaptés/surdoués/handicapés physiques/généralement en difficulté ?
La première chose à faire est de commencer le plutôt possible. Ces genres de questions prennent beaucoup de temps à rechercher. Ne vous attendez pas à avoir fini au bout d'une heure ou deux. Selon le cours et le niveau (ou si vous travaillez sur une thèse ou une dissertation), cela peut vous prendre des jours (ou des mois) de recherche pour faire du bon travail. Ce n'est pas pour vous décourager, mais pour vous permettre de vous préparer à votre recherche.

D'autre part, avant d'aller à la bibliothèque ou d'allumer votre ordinateur, vous devez comprendre votre exercice. Que vous demande-t-on ? Essayez d'avoir des détails sur quoi que ce soit qui ne vous paraisse pas clair. Elucidez quelles sortes de sources vous devez utiliser (livres, articles, documents gouvernementaux, informations courantes. Quel est le nombre minimum obligatoire ? Quel type d'article (académique, professionnel, magazine, journal ou une combinaison) ?

Ensuite, si vous avez besoin d'aide à faire votre recherche, venez avec des questions spécifiques. Voulez-vous savoir quel index utiliser pour trouver des articles de journaux ?
Des livres, Combien ? Doivent-ils êtres récents ? Il vaut mieux trouver trop d'informations que trop peu.

 3-Chercher dans la bibliothèque de la faculté

Comment trouver des documents sur un sujet ?
Vous trouverez ici des indications générales sur le fonctionnement de la bibliothèque :

L’Etape de la Leçon :

1- Comment localiser des documents sur un sujet ?

1- Comment localiser des documents sur un sujet ?

La bibliothèque présente des outils de base pour chercher des documents ces outils sont consultables librement.
Le Site de la bibliothèque :

    Le catalogue informatisé : interrogeable à l'aide des ordinateurs à la salle de consultation. Il permet de savoir les ressources documentaires de la bibliothèque et de repérer les documents par typologie (ouvrages, périodiques, thèses..), par sujet (économie, informatique, droit…). On y trouve les ouvrages (droit, économie et gestion, informatique & Internet, lecture générale, ouvrages de référence), les périodiques, les documents électroniques (CD, disquettes et bases de données), les rapports & les études, les jurisclasseurs, les thèses & les mémoires de mastère. Les ouvrages, les thèses et les mémoires de mastère et les revues sont classés par thème afin de faciliter la recherche pour les étudiants.

Le site de la bibliothèque est consultable sur le réseau local à la salle de consultation de la bibliothèque ou sur Internet à l’adresse suivante : http://www.fsjegj.rnu.tn/Pages/Bibliotheque/index.htm

ou http://www.bu.turen.tn

 

4-Utiliser les ressources de la bibliothèque

Comment s'alimenter à une variété de documents ?
Quels sont les différents types de documents ?
Comment extraire une information susceptible de nous intéresser ?

Les Etapes de la Leçon :

1- Comment exploiter les ressources documentaires ?
2- Types de documents
 

1- Comment exploiter les ressources documentaires ?

Il s'agit maintenant de faire l'inventaire de la documentation écrite sur le sujet. Ce n'est pas nécessairement dans les livres (monographies) qu'on trouve toutes les informations pertinentes à la réalisation d'un travail de recherche.

2- Quels sont les différents types de documents ?

 

Livres
Les livres (ouvrages) abordent les sujets plus en profondeur que la plupart des autres formes de documents. Autant que possible consulter les éditions récentes et les auteurs de notoriété.

Périodiques
Les articles de périodiques offrent plus facilement une information à jour et traitent les sujets de façon concise et actualisée. Les articles de périodiques sont dépouillés a partir des revues des sommaires  qui existent à la salle de périodiques.

Journaux
On y retrouve habituellement des informations sur l'actualité. On y retrouve parfois des dossiers de presse.

Documents  officiels
Ce sont les documents publiés ou édités sous la responsabilité des gouvernements (Ministères, offices nationaux, municipalités…) ou, encore, par des organisations internationales (BCT, INS, FMI...)

Documents électroniques

La bibliothèque possède des documents sur des supports autres que le papier : disquettes et CD ou en ligne (les bases de données consultables sur Internet).

Ouvrages de référence
La collection de référence regroupe des ouvrages de référence : Dictionnaires, encyclopédies, atlas...

Travaux universitaires
Ce sont les thèses & les mémoires de mastère soutenus à la faculté ou ailleurs sur support papier ou numérique.

Jurisclasseurs
Ce sont des documents rassemblant des documents juridiques français : encyclopédies, législations, règlementations, jurisprudence, revues…

 

Prendre des notes Lors de la consultation des sources d'information, prendre soin de transcrire sur des fiches toutes les informations susceptibles d'entrer dans le cadre du travail, sans oublier de noter les références qui permettent d'identifier les sources.

5-La Recherche d'ouvrages

 Lorsque vous recherchez un ouvrage à la Bibliothèque, deux cas de figure sont possibles :
soit vous connaissez une référence et vous voulez savoir si la Bibliothèque possède l'ouvrage en question,
soit vous recherchez des ouvrages sur un sujet donné sans connaître des références de documents s'y rapportant.

Les Etapes de la Leçon :

1- Chercher un ouvrage dont on connaît les références
2- Chercher un ouvrage sans connaître les références

1- Vous connaissez une référence !

 

Comment savoir si la Bibliothèque possède le document que vous recherchez ?
Vous devez consulter le site de la Bibliothèque. Selon les éléments que vous connaissez, vous pouvez faire une recherche par auteur ou titre.

2- Vous ne connaissez pas de références !

Vous pouvez faire la recherche surtout par matière ou sujet.

Exemple de recherche d’ouvrages sur le site de la bibliothèque :

Lorsqu’on cherche un ouvrage sur le thème « finance d’entreprise », on clique sur ouvrages économie & gestion,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

une nouvelle fenêtre s’ouvre

L’Etudiant pourra soit :

cliquer sur le terme générique et il va trouver une liste d’ouvrages qui concernent ce thème,

soit cliquer sur chercher et sélectionner, une grille s’ouvre dans laquelle il peut mentionner soit le sujet ou l’auteur ou le titre.

L’Etudiant pourra trouver le ou les titres qui correspondent au sujet de la recherche et préparer une bibliographie (Collecter toutes les références : ouvrages, thèses, mémoires… qui correspondent à son sujet de recherche) ensuite les consulter une à une.

Pour emprunter un document de la bibliothèque l’étudiant doit mentionner le titre de l’ouvrage, l’auteur, la cote et la date du prêt et présenter sa carte d’étudiant au guichet du prêt.

Même méthodologie de recherche pour les thèses & mémoires de mastère.

 

6-La Recherche d'articles des périodiques

Lorsque vous recherchez un article de périodique à la Bibliothèque, deux cas de figure sont possibles :
soit vous connaissez une référence et vous voulez savoir si la Bibliothèque la possède,
soit vous recherchez des articles de périodiques sur un sujet donné sans connaître de références (consultation des revues de sommaire).

Les Etapes de la Leçon :

1-      Chercher un article dont on connaît les références

2-      Chercher un article sans connaître les références

1- Vous connaissez une référence !



Remarque : Une référence d'article de périodique doit comporter :
le titre du périodique (ou revue)
les références du fascicule (ou numéro) dans lequel l'article est paru
et si possible le nom de l'auteur et le titre de l'article.

Comment savoir si la Bibliothèque possède l'article que vous recherchez ?
Vous devez consulter les revues de sommaires à la salle des périodiques ou consulter le site de la bibliothèque

2- Vous ne connaissez pas de références !

La recherche d'articles doit donc se faire à partir des revues de sommaires. Certaines revues publient des index de l'ensemble des articles qu'ils ont publiés sur une période donnée (une ou plusieurs années). Le plus souvent ces index permettent une recherche des articles par auteurs et par titres.

 

L’Etudiant qui cherche les revues de droit administratif clique sur revues droit & sciences juridiques puis sur droit administratif

ensuite la revue administrative par exemple,

 

Puis il clique sur les numéros disponibles pour voir les sommaires

Lorsqu’on trouve l’article recherche on doit demander le titre de la revue et le numéro dans lequel figure l’article au responsable de la salle des périodiques.

7-La Recherche dans les bases de données sur Internet

 

Bases de données

 

Editeur

Site web

Produit accessible

Elsevier - Scopus  

http://www.scopus.com/home.url

Base de données bibliographiques multidisciplinaire

AMS-American Mathematical Society/mathscinet

http://www.ams.org/mathscinet

Base de données bibliographique à partir de 1864

Springer - Zentralblatt MATH

http://www.zbmath.org/

Base de données à partir de 1826 dans le domaine des mathématiques

Thomson Reuters

http://apps.webofknowledge.com/UA_GeneralSearch_input.do?product=UA&search_mode=GeneralSearch&SID=W21akilCPfG64aea891&preferencesSaved=

Web of Science with Conference Proceedings
Science Citation Index Expanded (à partir de 1996)
Current Contents Connect 7 editions
Medline (1950+)
EndNote Web
WebPlus
ISI Highly Cited Researchers Database
BiologyBrowser
Index to Organism Names
Science Watch®
ResearcherID.com
Special Topics

Jurisprudence tunisienne

http://www.e-justice.tn/

Conventions judiciaires, jurisprudence, codes…

Débats de l'Assemblée Constituante

http://www.anc.tn/site/debat/AR/index2.jsp?c_t=6

مداولات المجلس التأسيسي التونسي

TUNIDOC

http://www.cnudst.rnrt.tn/

Base de données sur l'information scientifique et technique en Tunisie

TUNIPER

http://www.cnudst.rnrt.tn/

Base de données des périodiques disponibles dans les institutions tunisiennes

JORT

http://www.iort.gov.tn

Journal officiel de la république tunisienne

Législation tunisienne

http://www.legislation.tn

Constitution, codes, textes réglementaires et législatifs, circulaires, actualités juridiques, JORT, projets de textes soumis pour avis, projets de lois soumis au pouvoir législatif, conventions et accords internationaux, jurisprudence, doctrine...

BDRGI

http://www.cnudst.rnrt.tn/

Base de données des ressources gratuites sur Internet

 

Revues en texte intégral

 

AMS-American Mathematical Society/Journals

http://www.ams.org/journals/

Titres accessibles : Conformal Geometry and Dynamics-Journal of the AMS-Mathematics of Computation-Representation Theory-Proceedings of the AMS-Transactions of the Moscow Mathematical Society-Transactions of the AMS

Wiley Blackwell

http://onlinelibrary.wiley.com/

Multidisciplinaire,  à partir de 1997 soit 800 titres. 
Seules les revues publiées par Blackwell sont accessibles  sur la plateforme Wiley Online Library.

ScienceDirect Elsevier

http://www.sciencedirect.com

Accès à Freedom Collection à partir de 2000 et Collection Cell Press à partir de 1995. Soit  Tous les titres de la "Freedom Collection" (environ 1800 titres ) et La collection Cell Press (10 titres)

JSTOR

http://www.jstor.org/

Archivage électronique de périodiques à partir du 1er numéro  paru jusqu'à 2 à 5 ans précédant l'année en cours. Plus de 1780 titres de différents éditeurs dans divers domaines en texte Intégral

Oxford University Press (OUP)

http://www.oxfordjournals.org/

Plus de 130 titres dans divers domaines à partir de 1996

Springer Journals

http://www.springerlink.com/journals/

Revues Springer, multidisciplinaire à partir de 1997

 

 

Base de données d'indicateurs et statistiques

 

Thomson ISI - ESI

http://esi.webofknowledge.com/home.cgi

Journal Citation Reports : base de données numériques et statistiques concernant les revues scientifiques internationales : informations bibliographiques sur les publications, nombreux indicateurs qui servent à analyser et évaluer les revues sélectionnées (mesures de fréquences de citation etc.). 10 années d'archives. Multidisciplinaire

Thomson ISI - JCR

http://admin.webofknowledge.com/

Journal Citation Reports : base de citations permettant de mesurer le facteur d’impact des revues scientifiques

 

1-      Opérateurs booléens

2-      Chercher un article sur JSTOR

3-   Conseils

1- Opérateurs booléens

Voici les opérateurs booléens utiles dans la recherche dans les bases de données et les moteurs de recherche sur Internet

ET : ne fournit que les documents contenant obligatoirement les deux termes

Intersection :
quartiers défavorisés ET criminalité

OU : sélectionne les documents où apparaissent soit le 1er terme, soit le 2ème ou les deux.

Union :
quartiers défavorisés OU criminalité

SAUF : permet d'exclure des termes

Exclusion :
quartiers défavorisés SAUF criminalité

 

 

 

 

 

 

 

 

2- Chercher un article sur JSTOR

 

Ouvrir le site de JSTOR : www.jstor.org

Par exemple choisir Business and Economics

puis Marketing and advertising

Une liste de revues électroniques et e-books apparaît, on choisit la revue Marketing science, tous les numéros disponibles de la revue seront affichés,

Ainsi on peut aller au numéro recherché pour consulter l’article désiré.

3- Conseils

 

La caractéristique principale des bases de données informatisées réside dans le grand volume et la variété d'informations qu'elles peuvent véhiculer. L'utilisateur de ces sources est ainsi obligé de viser une très grande précision dans la formulation de sa question, sans quoi le résultat risque d'être inutilisable par excès de réponses.

La première étape, indispensable, consiste pour vous à définir très précisément le sujet qui vous préoccupe. Cette définition aura plusieurs étapes :

Réduisez votre sujet à une liste de mots-clés significatifs (3 ou 4)

Recensez pour chacun de ces mots l'ensemble des synonymes et variantes connus, ainsi que leurs équivalents en anglais.

Associez à cet ensemble de termes les notions qui peuvent leur être rattachées dans la perspective de votre sujet : termes génériques, spécifiques ou associés aux termes de votre recherche.

Une bonne connaissance des modalités d'interrogation de la base de données que vous utilisez accroît de façon considérable la qualité du résultat obtenu.

Observez notamment les touches de fonction accessibles et leur usage.

Lisez également les informations contenues dans l'aide en ligne, si elle existe.

Le principe de base de la plupart des recherches informatisées consiste à traiter une question par étapes successives en constituant des sous-ensembles de références pertinentes, combinés entre eux grâce aux opérateurs logiques syntaxiques (opérateurs Booléens)

8-La Recherche d'information sur Internet

 ** Pour une question précise:

      Robots de recherche : Les robots peuvent être public ou commerciaux. Ils explorent automatiquement tous les sites WWW repérés (sur les noms des documents, les titres, les mots du texte...), constituent ainsi d'énormes banques de données constamment mises à jour et assurent une pondération. La recherche se fait à partir d'un

     Robots inter-cybermondiaux

     Altavista   http://www.altavista.digital.com   Proposé par Digital Equipment, il indexe 30 millions de pages en texte intégral. Il est associé à Yahoo depuis 1996 .Altavista en Français http://www.altavista.fr

     Lycos http://lycos.cs.cmu.edu (maintenant devenu site mixte robot-annuaire .(Créé par Carnegie Mellon University, son principe de sélection des ressources en réponse à une question est en fonction de la fréquence d'apparition d'un terme dans une page.

     Google http://www.google.com>

     Hotbot http://www.hotbot.com/

     Robots francophones :

     Voila http://www.voila.fr/

     Lokace http://lokace.iplus.fr/

     Meta-robots :

     Ari@ne http://www.espace2001.com/moteur/index.html Propose l'utilisation simultanée, avec tri des doublons, d'une quinzaine de robots principalement francophones. Très rapide.

     All-in-One Search Page  http://www.media-prisme.ca/all/all1srch.html

     DogPile Multi-Engine Search http://www.dogpile.com/

     MetaCrawler http://www.metacrawler.com/ Créé par l'Université de Washington, il lance une requête en même temps sur six robots parmi les plus connus.

     Profusion/Ukans http://topaz.designlab.ukans.edu/profusion  Créé par lKansa University

**   Pour une question se rapportant à un thème ou une discipline :

Meta-index thématiques, sous forme de listes hiérarchisées pointant sur des ressources précises. Certains sont également assortis d'un robot de recherche.

·        Ex. de meta-index multidisciplinaires :

     The WWW Virtual Library http://vlib.org/Overview.htmlLe plus ancien répertoir du Web, lance par Tim Berners-lee, pris en charge par domaines de manière répartie par des experts de diverses institutions, responsables de la sélection et de la mise à jour. L'ensemble est ainsi constitué de plus de 300 "bibliothèques virtuelles", de qualité très inégale.

     BUBL LINK  http://bubl.ac.uk/link/ddc.html Catalogue de ressources Internet, classées par rubriques et sous-rubriques indexées en Dewey. Plus de 11 000 références décrites et évaluées, les pages portent la date de vérification des liens.

·        Ex de meta-index spécialisé pour les sciences humaines :

     The HUMBUL Gateway : International resources for the humanities http://info.ox.ac.uk/oucs/humanities/international.html

     SCOUT Sciences humaines http://scout.cs.wisc.edu/scout/report/socsci/index.html

   **Pour trouver l'adresse de sites Internet dont on connaît la ville ou le pays :

Annuaires géographiques des sites, nationaux ou internationaux.

     Annuaire de l'UREC http://www.urec.cnrs.fr/annuaire annuaire de sites www de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche produit par le CNRS. Possibilités de recherche par mots et par région (dans l'index des régions ou par carte géographique)

     Eureka http://www.eureka-fr.com/com/affcat.exe?geo=oui Choix par pays, avec des subdivisions par régions. Offre aussi des posibilités de recherche par thèmes

     répertoire des serveurs WWW dans le monde http://www.w3.org/hypertext/DataSources/WWW/Servers.html

**    Pour trouver un site concernant un thème particulier :

Annuaires thématiques de sites. Ex. :

     Yahoo http://www.yahoo.com

     Alpha Search http://www.calvin.edu/library/as

  Clearinghouse http://www.clearinghouse.net

  EINet Galaxy http://galaxy.einet.net

   Magellan http://www.mckinley.com

   francophones :

     nomade http://www.nomade.fr

     carrefour.net http://www.carrefour.net

     Lycos en français http://www.lycos.fr

     Yahoo France http://www.yahoo.fr

Le répertoire de robots et annuaires francophones ,sur le site de l'UREC, propose d'autres adresses http://www.urec.fr/France/Classement/Themes/Internet/Guides/Guides.html

Comparaison des services de quelques annuaires thématiques http://www.science.widener.edu/~withers/subdrtbl.htm

**    Pour trouver une orientation à partir d'adresses présélectionnées par un site connu :

Repérage de sites d'orientation généralistes offrant des services intéressants et mis à jour, en particulier des liens avec des index et robots de recherche. Ex :

·        Cerise /pistes sur Internet http://www.ccr.jussieu.fr/urfist/cerise/p71.htm

·        Société Française pour l'Histoire des Sciences de l'Homme/ SFHSH http://www.multimania.com/sfhsh

·        GIRI - Guide des indispensables de la recherche sur Internet http://www.bibl.ulaval.ca/vitrine/giri/giri2/tableau.htm>

·        Internet Scout Project http://wwwscout.cs.wisc.edu/index.html

 **  Pour avoir un point de vue d'ensemble sur les ressources dans une discipline et trouver des informations sélectionnées et testées :

Repérage des sites et répertoires spécialisés pour une discipline particulière.

Ces sites, généralement universitaires, présentent leurs activités et ressources propres et offrent également le plus souvent un répertoire de liens plus ou moins complet vers des ressources triées dans le même domaine.  Les annuaires thématiques en particulier Clearinghouse et Nomade peuvent aider à trouver des sites spécialisés

**   Pour trouver certains types de documents :

Consultation de répertoires spécialisés pour certains types de ressources.

·        répertoires de bibliothèques.

     Catalogue Collectif de France http://www.ccfr.bnf.fr

     Oriente-express /BPI http://www.bpi.fr/4/orient/index.html

·        répertoires de catalogues de bibliothèques.

     Catalogues des bibliothèques francophones http://www.enssib.fr/Enssib/bibliofr/francoph.htm

 Gabriel, serveur des Bibliothèques Nationales d'Europe http://portico.bl.uk/gabriel/fr/welcome.html

   Hytelnet http://library.usask.ca/hywebcat

·        répertoire de banques de données :

     Répertoire des banques de données professionnelles /ADBS http://www.adbs.fr/adbs/viepro/bdd/html/1som.htm      

·        répertoires de revues électroniques.

     ARL http://www.gold.ac.uk/history/hyperjournal/arl.htm

·        répertoire de musées français.

     Museofile http://malraux.culture.fr/cgibin/multitel/MUSEOFILE/MFsommaire?MID=m.7FEzWVTT1m

·        répertoire de laboratoires de recherche en France

     Télélab http://www.mesr.fr/telelab/telelab.cfm

**   Pour se tenir au courant dans un domaine et rester en relation avec des spécialistes:

Participation à un groupe de discussion au travers duquel circulent souvent des informations fraîches et évaluées. On peut souvent consulter les anciens messages sur un site d'archivage indiqué par le groupe. Pour connaître les groupes de discussion existants :

     Francopholistes, annuaire des listes de discussion francophones http://www.francopholistes.com

   Archives de Biblio-fr http://listes.cru.fr/wws/arc/biblio-fr

     Directory of Scolarly and Professional E-Coferences http://www.n2h2.com/KOVACS

     robot spécialisé Tile.Net  http://tile.net/

Eventuellement, sur des questions techniques, il peut être utile de consulter les "news" ou forums, en consultant les messages d'un groupe de news identifié (par Tile.Net par exemple) ou en cherchant sur l'ensemble des messages des news par un robot comme Altavista ou par le robot spécialisé DejaNews http://www.dejanews.com

**   Pour trouver l'adresse Internet d'un correspondant :

Robots assurant la recherche d'adresses d'utilisateurs.

     Internet Address Finder http://www.iaf.net

     MESA MetaEmailSearchAgent http://mesa.rrzn.uni-hannover.de

** Pour gagner du temps et tirer profit de l'expérience acquise :

Enregistrement des "bonnes adresses" dans le répertoire des signets personnels intégré aux logiciels clients de WWW. La connexion aux sites peut ensuite se faire automatiquement à partir des signets ou "bookmarks" créées sur votre micro-ordinateur.

**   Critères d'évaluation de la qualité d'un site

     Evaluer des sites Internet http://www.ccr.jussieu.fr/urfist/cerise/p361.htm

     Répertoire de grilles d'évaluation  http://www.e-qualite.com/grilles.htm

(Voir annexes 1 , 2 et 3 concernant la recherche sur yahoo.fr, google.fr et Copernic)

 9-Rédiger une Bibliographie : Les Supports Papiers

 Que ce soit lors de la rédaction d'un mémoire, d'un rapport de stage, d'un dossier, d'une thèse ou d'un article de périodique, vous aurez besoin d'établir une liste de références bibliographiques. La présentation peut varier selon le contexte ou la discipline, mais il existe des règles très précises concernant la présentation d'une bibliographie
Présentation des références par ordre alphabétique ou chronologique.
Transcription, selon un ordre précis, des éléments permettant d'identifier une publication (ouvrage, article de périodique, compte- rendu de congrès). Cette seconde règle est bien sûr en fonction des différents types de publication et des informations dont vous disposez :

Les Etapes de la Leçon :

Comment rédiger une bibliographie pour ?
1- Les ouvrages
2- Les articles de revues
3- Les contributions à des ouvrages ou des comptes- rendus de congres

1- Les Ouvrages :

 


NOM de l'auteur, Initiale du prénom. Titre (en italique). Ville d'édition : éditeur, date d'édition :

VACQUIE, S. L'arc électrique. Paris : Eyrolles, 2000.

Remarque. : peuvent être ajoutés dans certains cas les éléments suivants :
la mention d'édition
les pages extrêmes du passage concerné, quand l'emprunt est très localisé.

SEGUIN, G. La génétique fondamentale. Paris : PUF, 2000. p. 25- 29

2- Les Articles des Revues :

 

NOM de l'auteur de l'article, Initiale du prénom. Titre de l'article. Titre du périodique (en italique), année de parution, numéros du volume, du fascicule, pages extrêmes de l'article :

PENNARTZ, C. M. A., VAN DER GRIND, W. A. Simulation of movement detection by direction- selective ganglion cells in the rabbit and squirrel retinal. Vision research, 1990. vol. 30, n° 8, p. 1223- 1234.

Remarque. : il est souhaitable d'être concis dans une bibliographie : les titres de périodiques ont généralement une forme abrégée officielle qui permet de réduire la taille de la référence,
dans le cadre d'une publication d'un article dans une revue scientifique, il est évidemment préférable de se conformer aux règles édictées par cette revue...

Fiche réalisée à partir des informations de la norme AFNOR NF Z 44- 005, Déc. 87 : Références bibliographiques : contenu, forme et structure (ISO 690) sans nuire pour autant à son interprétation. Ces abréviations autorisées sont répertoriées dans le CD-ROM Myriade :

American Journal of Physiology : Am. J. Phys.
Journal of Essential Oil Research : J. essent. oil res.

3- Les Contributions a des Ouvrages ou des Comptes-Rendus de Congrès

 NOM de l'auteur, Initiale du prénom. Titre contribution. In : Auteur(s) document- hôte (Nom, Initiale du prénom). Titre document- hôte (en italique). Ville d'édition : éditeur, date d'édition, pages extrêmes de la contribution.

ZEEVI, Y. Y., KRONAUER, R. E. Reorganization and diversification of signals in vision. In : GUPTA, M. M. Neuro- vision systems. New- York : IEEE Press, 1994. p. 187- 197. BURT, P. J. Multi- resolution flow- through motion analysis. In : Proceedings IEEE Computer Vision and pattern recognition conferences, 1983. p. 246- 252.

Une variante très utilisée : Nom, Initiale du prénom (année de publication). Cette présentation permet de mettre en relief la date d'édition, parfois très importante pour juger de la pertinence de la référence et pour différencier deux textes d'un même auteur. Le lieu de publication peut être également omis (concision).

VACQUIE, S. (2000). L'arc électrique. Eyrolles
GAUDIANO, P. A. (1992).
A unified neural network model of spatio-temporel processing in X and Y retinal ganglion cells. I, Analytical results. Biological Cybernetics, vol. 67, p. 11- 21

10-Rédiger une Bibliographie : Les Supports électroniques

Les documents peuvent avoir aujourd'hui des supports très variés, qui n'ont plus rien à voir avec la documentation traditionnelle papier. Les règles bibliographiques officielles ne permettent pas vraiment de décrire des CD- ROM, disquettes, banques de données, et autres ressources Internet (Site Web, Groupe de News, Courrier électronique, logiciel, etc.). Vous aurez pourtant de plus en plus besoin d'intégrer ces ressources électroniques dans vos listes de références bibliographiques. En attendant la parution de normes officielles adaptées, nous vous proposons donc quelques modèles pour vous aider à mieux communiquer vos sources d'information... même lorsqu'elles sont électroniques.

Les Etapes de la Leçon :

Comment rédiger une bibliographie pour ?
1- Les Sites Web ou Les Ressources Telnet
2- Les Forums de Discussion : Groupes de News, Serveurs Usenet, Listes de Diffusions, Courrier Electronique
3- Un Logiciel
4- Une Banque de Données
5- Un CD- ROM
6- Les Documents Traditionnels Diffuses Sous Forme Electronique

1- Les Sites Web ou les Ressources Telenet :

 

Auteur (organisme ou personne physique). (Date : jour, mois, année de la consultation pour les sites Web, les modifications étant fréquentes). Titre de la page d'accueil, [En ligne]. Adresse de la ressource (URL ou Telnet).

PLOURDE, Jean- Noël (page consultée le 16 mai 1996). Bibliographie sur les outils de recherche, [En ligne]. Adresse URL : http:// www. indiana. edu/~ librcsd/ search/ Université Laval. Bibliothèque. Ariane : catalogue de la bibliothèque, [En ligne]. Adresse Telnet : telnet:// ariane@ ariane. ulaval. ca: 23/

2- Les Forums de Discussion : Groupes de News, Serveurs Usenet, Listes de Diffusion, Courrier Electronique

Un groupe ou une liste de diffusion
Nom du groupe [En ligne]. Adresse par courrier électronique : LISTSERV@ adresse e- mail

Library Cataloging and Authorities Group [En ligne]. Adresse par courrier électronique :
AUTOCAT@ UBVM. BITNET

Un sujet
Auteur message (année, jour mois). Sujet message [Discussion]. Nom du groupe ou de la liste de diffusion [En ligne]. Adresse par courrier électronique :

LISTSERV@ adresse e- mail LESLIE, Deborah J. (1994, 22 septembre). Public vs. technical services: a new attack [Discussion]. Library Cataloging and Authorities Group [En ligne]. Adresse par courrier électronique : AUTOCAT@ UBVM. BITNET

Un message Usenet
Auteur message (année, jour mois). Sujet message [Discussion]. Nom du groupe [En ligne]. Adresse: Groupe de News Usenet : nom du groupe

TURNER, H. (1997, 14 novembre). Mr Spock is not a venusian. [Discussion], [En ligne].
Adresse : Groupe de News Usenet : rec. arts. startrek. misc

Un message personnel du courrier électronique
Auteur. (Année, jour mois). Sujet message [e- mail à la personne qui reçoit le message], [En ligne]. Adresse par courrier électronique : adresse de la personne qui reçoit le message.

LACOMBE, Sylvie. Les Tags en HTML 3.0 [Courrier électronique à Olivier Messner], [En ligne]. Adresse par courrier électronique : messner@ adminet. cpgn. fr

3- Un Logiciel :

 

Auteur. (Date). Nom du logiciel (version), [Logiciel]. Adresse : fournir l'information suffisante pour permettre de retrouver le logiciel (adresse ftp ou adresse distributeur).

ORLOV, T. WinServer (version 2.0 pour Windows 3.11), [Logiciel]. Adresse par FTP : ngsm. su Répertoire : log/ sharew/ orlov. dir

4- Une Banque des Données :

 

Nom de la Banque de données [type de support : En ligne, CD-ROM]. Dates. Editeur. Adresse : distributeur.

CHEMICAL ABSTRACTS [En ligne]. (1967-). STN. Adresse : DIALOG Fichier: CAS (399)

5- Un CD- ROM :

 

Titre ou Auteur. Titre. (Date). (Edition), [CD- ROM]. Editeur. Description physique

The Oxford English dictionary : on compact disc. (1994). (2nd ed.), [CD- ROM]. Oxford University Press. 1 cd rom + 1 guide (111 p.)

6- Les Documents Traditionnels Diffuses Sous Forme Electronique :

 

Article de périodique par FTP Auteur.( Année, mois)." Titre article". Titre périodique [En ligne], volume (n°), pagination. Adresse par FTP : Répertoire: Fichier :

Article dans une encyclopédie sur CD- ROM "Titre" ou auteur. "titre". In Titre de l'encyclopédie (date d'édition).[ CD- ROM]. Editeur. Description physique (nombre de cd- rom, matériel d'accompagnement…)

Ouvrage par FTP Auteur (date). Titre ouvrage (édition), [En ligne]. Adresse par FTP: Répertoire : Fichier :

Thèse par FTP Auteur (date). Titre thèse (type thèse: Nom université), [En ligne]. Adresse par FTP : Répertoire: Fichier :

 11-Rédiger une Bibliographie :Les Citations Bibliographiques dans le Texte

Une citation bibliographique est une forme de référence brève placée entre parenthèses à l'intérieur du texte ou figurant en note de bas de page.
Ces citations seront utilisées en complément d'une liste de références bibliographiques figurant à la fin de votre document ou à la fin de chaque chapitre. Elles serviront à établir une correspondance exacte entre votre texte et les références bibliographiques qui ont aidé à son écriture ou qui sont paraphrasées.

Les Etapes de la Leçon :

1- Les Citations Numériques
2- Les Citations en Note
3- La Méthode du "Premier Elément + Date"

1- Les Citations Numériques :

 

Chaque référence bibliographique se voit attribuer un numéro dans l'ordre des citations dans le texte. Cet ordre numérique va servir ensuite à ordonner votre bibliographie. Même si une référence est citée plusieurs fois dans votre texte, elle aura toujours le même numéro.
Ces numéros sont placés en exposants ou entre parenthèses dans les endroits du texte citant la référence bibliographique correspondante ou renvoyant sur elle :

Citation dans le texte :
En 1950, Kuffler a découvert l'existence de différentes régions à l'intérieur du champ réceptif en étudiant les cellules ganglionnaires de la rétine 14. Plus tard, cette notion a été développée dans les travaux de Hubel et Weisel 9

Références bibliographiques à la fin du document :
9.
WIESEL, T. N., HUBEL, D. Receptive fields and functional architecture of monkey striate cortex. J. of Physiology. 1968. vol. 195, p. 215- 243 (...) 14. "Kuffler et le champs réceptif". In Encyclopaedia Universalis (1999). [CD- ROM].
Encyclopaedia Universalis. Version 4.0

2- Les Citations en Notes :

 

Des numéros renvoient cette fois ci à des notes présentées numériquement selon leur ordre d'apparition dans le texte. Un numéro de note est utilisé pour chaque citation ou chaque groupe de citation (une note pouvant citer plusieurs documents). Cette méthode est aujourd'hui peu utilisée car elle a de nombreux inconvénients :

Une référence doit être citée autant de fois qu'elle est évoquée dans le texte (le n° d'appel de note est à chaque fois différent).

Le système de notes en bas de page, même si les références sont simplifiées, est redondant avec la bibliographie (au minimum figurera dans la note, l'auteur et le titre).

3- La Méthode du "Premier Elément + Date" :

 

Le premier élément (le plus souvent le nom de l'auteur), et l'année de publication sont donnés entre parenthèses dans le texte. Si le premier élément est déjà donné dans le fil du texte, on ne fera figurer que la date entre parenthèses. Il est possible d'ajouter si nécessaire des numéros de page. Si 2 ou plusieurs documents ont le même auteur, et sont parus la même année, on les distinguera, en ajoutant après l'année, une lettre distinctive (a, b, c...) :

Citations dans le texte :
L'existence de différentes régions à l'intérieur du champ réceptif a été découverte en 1950 (Encyclopédie Universalis, 1999) en étudiant les cellules ganglionnaires de la rétine. Plus tard, cette notion a été développée dans les travaux de Weisel et Hubel (1968)

Références bibliographiques à la fin du document :
"Kuffler et le champs réceptif".
In Encyclopaedia Universalis (1999). [CD- ROM]. Encyclopaedia Universalis. Version 4.0
WIESEL, T. N., HUBEL, D., Receptive fields and functional architecture of monkey striate cortex.
J. of Physiology. 1968. vol. 195, p. 215- 243

Une variante très utilisée :
Directement inspirée de la méthode du Premier élément + date, cette variante a le mérite de la clarté et de la concision, et est très facile à mettre en œuvre : les citations à l'intérieur du texte sont présentées sous la forme : [3 premières lettres de l'auteur principal, suivi de l'année de publication ] ; la bibliographie est alors classée par ordre alphabétique puis chronologique, en reproduisant ces codes :

Citations dans le texte :
L'existence de différentes régions à l'intérieur du champ réceptif a été découverte en 1950 [ENC99] en étudiant les cellules ganglionnaires de la rétine. Plus tard, cette notion a été développée dans les travaux de Weisel et Hubel [WIE68]

Références bibliographiques à la fin du document :
[ENC99] "Kuffler et le champs réceptif".
In Encyclopaedia Universalis (1999). [CD- ROM]. Encyclopaedia Universalis. Version 4.0
[WIE68] WIESEL, T. N., HUBEL, D., Receptive fields and functional architecture of monkey striate cortex.
J. of Physiology. 1968. vol. 195, p. 215- 243

 

Annexe 1 

La recherche sur GOOGLE.FR

 

puce

Recherche de base -- Découverte des principes de base des recherches Google.

Remarque : Si votre recherche porte sur plusieurs termes, Google signale uniquement les pages qui comportent TOUS ces termes, mais pas nécessairement à la suite les uns des autres (équivalent de l'opérateur « AND », mais il n'est pas nécessaire de spécifier celui-ci).

Recherche simple

Pour soumettre une requête à Google, tapez un ou plusieurs mots décrivant les informations recherchées et appuyez sur la touche « Entrée » du clavier (ou cliquez sur le bouton « Recherche Google ») : en moins d'une seconde, Google affiche une liste de pages Web correspondant à cette requête. Si vous tapez plusieurs mots, séparez-les par un espace.

Pour retrouver les pages qui correspondent au mieux à votre requête, Google fait appel à des mécanismes évolués de correspondance de texte. Par exemple, lorsque Google analyse une page, il tient compte de l'option exprimée sur celle-ci par les pages qui lui sont liées. Par ailleurs, Google privilégie les pages dans lesquelles vos termes de recherche apparaissent aussi près que possible les uns des autres.

Inclusion automatique de l'opérateur « AND »

Si votre recherche porte sur plusieurs termes, Google signale uniquement les pages qui comportent TOUS ces termes, mais pas nécessairement à la suite les uns des autres (équivalent de l'opérateur « AND », mais il n'est pas nécessaire de spécifier celui-ci entre les termes). Pour affiner une recherche, il suffit de spécifier d'autres termes.

Termes ignorés

Google ignore les chaînes de caractères dont le poids sémantique est trop faible (également désignés « mots vides » ou « bruit ») : le, la, les, du, avec, vous, etc., mais aussi des mots spécialisés tels que « http » et « .com » et les lettres/chiffres d'un seul caractère, qui jouent rarement un rôle intéressant dans les recherches et risquent de ralentir notablement le processus.

Pour forcer l'inclusion d'un mot vide dans une recherche, il suffit de le faire précéder du signe plus ( + ), lui-même précédé d'un espace. [Vous pouvez également inclure le signe plus ( + ) dans une recherche d'expression, par exemple « +sur +le perron +de +la femme +du boulanger +de Nevers » .]

Présentation des termes de recherche dans leur contexte

Chaque élément des résultats de recherche Google présente une ou plusieurs occurrences du ou des termes de recherche dans le contexte de leur page Web.

Lemmatisation

Pour garantir des résultats aussi précis que possible, Google n'applique pas de « lemmatisation » (réduction des mots au masculin et/ou au singulier, à l'infinitif, etc.) et ne supporte pas les recherches à base de caractères joker/wildcard. Autrement dit, Google utilise les mots exactement tels que vous les entrez dans le champ de recherche. Exemple : Si vous entrez le terme « cheval » ou « cheva* », Google ne fait pas porter la recherche sur « chevaux », « chevaline » ou « chevalerie », mais uniquement sur le terme « cheval » ou « cheva* » (soit la chaîne de caractères « cheva » suivie d'un astérisque). Pour plus de sûreté, entrez les formes qui vous intéressent, par exemple : « cheval » et « chevalerie ».

MAJUSCULES, minuscules et accents

Les recherches Google ne tiennent pas compte de la « casse » des lettres (MAJUSCULES/minuscules). Quelle que soit la typographie utilisée, Google interprète toujours les lettres composant vos termes de recherche comme des minuscules. Exemple : Si vous lancez différentes recherches en spécifiant tour à tour le terme « cheval », « Cheval » et « CHEVAL », la liste des pages Web correspondant aux résultats de recherche sera identique dans les trois cas car elle porte uniquement sur la chaîne « cheval ».

Par défaut, les recherches Google ne tiennent pas compte des accents ou autres signes diacritiques (cédille, tilde espagnol, umlaut allemand, etc.). Ainsi, les termes [FRANÇAIS] et [FRANCAIS] retrouvent les mêmes pages. Pour indiquer que ces deux termes ont une signification différente, utilisez un signe plus ( + ), soit les termes de recherche [+FRANÇAIS] et [+FRANCAIS].

puce

Interprétation des résultats -- Description succincte des différents éléments affichés dans les résultats de recherche.

Conseil : Le bouton « J'ai de la chance » affiche directement (et uniquement) la page Web considérée par Google comme la plus pertinente pour votre requête.

À la découverte de la page des résultats Google

Pour consulter la définition d'un élément, cliquez sur la lettre qui lui est associée.

A.

Liens principaux
Cliquez sur le lien du service Google que vous désirez utiliser. Lancez une recherche sur le Web, cherchez uniquement des images ou naviguez dans les Groupes Google (archives de discussion Usenet).

B.

Bouton « Rcher » (Recherche Google)
Cliquez sur ce bouton après avoir tapé le ou les termes de recherche. Pour soumettre une recherche, vous pouvez également appuyer sur la touche « Entrée » du clavier.

C.

Recherche avancée
Affiche une page qui permet de mieux cibler la recherche.

D.

Champ de recherche
Pour soumettre une requête à Google, tapez un ou plusieurs mots clés décrivant l'information recherchée, puis cliquez sur le bouton « Rcher » (ou appuyez sur la touche « Entrée » du clavier) : en moins d'une seconde, la liste des résultats apparaît.

E.

Préférences
Affiche une page qui vous permet de spécifier ou de modifier vos préférences de recherche : nombre de résultats par page, langue de l'interface, etc.

F.

Barre d'état
Cette ligne rappelle le ou les termes de la recherche demandée, la cible de recherche (tout le Web, pages françaises seulement, etc.), le nombre de résultats affichés/trouvés et le temps qui a été nécessaire à Google pour exécuter cette recherche.

G.

Conseil
Fournit des informations pour une recherche plus efficace, selon votre requête. Permet de découvrir les fonctionnalités uniques de Google et dirige vers les outils qui vous permettront de gagner du temps.

H.

Résultats OneBox
Google présente de nombreuses sources d’informations spécialisées. Celles qui semblent être les plus pertinentes par rapport à votre recherche se trouvent au début de vos résultats de recherche et sont appelées les « résultats OneBox ». Ces résultats OneBox seront affichés quelle que soit l’origine de votre recherche Google et peuvent inclure des dépêches d’actualité, des côtes boursières, la météo et des sites locaux relatifs à votre recherche.

I.

Titre de la page
La première ligne de chaque résultat est soulignée (lien cliquable) et représente le « titre » de la page Web retrouvée par Google. Lorsque le titre est remplacé par une adresse URL, cela signifie que (1) Cette page n'a pas été affectée d'un titre par son créateur, ou (2) Google n'a pas fini d'indexer le contenu de cette page. Dans le deuxième cas, nous proposons quand même la page en réponse à votre requête parce que nous avons constaté que d'autres pages Web – déjà indexées par Google – contiennent des liens qui pointent sur cette page et que le texte associé à ces liens correspond à vos termes de recherche.

J.

Texte suivant le titre
Extrait de la page retrouvée contenant le ou les termes de recherche (en caractères gras). Les extraits des différentes pages retrouvées vous permettent de voir les termes de votre recherche dans leur contexte, et de déterminer ainsi si ce contexte vous convient avant de cliquer sur le lien de cette page pour l'afficher.

K.

URL
Adresse URL de la page trouvée.

L.

Taille
Taille (en ko) du texte de la page Web trouvée. Cette information n'est pas indiquée pour les sites qui n'ont pas encore été indexés par Google.

M.

En cache
Google met en cache le texte de toutes les pages explorées (1,6 milliards de pages !) ; en cliquant sur ce lien, vous pouvez afficher le contenu textuel de ce résultat tel qu'il se présentait lors de la dernière exploration -- même si la page HTML est inaccessible pour une raison quelconque (serveur arrêté, problème de lien, etc.). Lorsque vous affichez la version cachée d'une page de résultat, Google contraste toutes les occurrences de vos termes de recherche dans des couleurs différentes.

N.

Pages similaires
Lorsque vous cliquez sur ce lien, Google recherche les pages traitant de sujets semblables ou identiques.

O.

Résultats affichés en retrait
Lorsque Google trouve plusieurs résultats sur le même site Web, le résultat le plus pertinent est affiché contre la marge gauche et les autres sont situés légèrement en retrait vers la droite.

 

 

puce

Recherche avancée -- Présentation des solutions permettant de mieux cibler vos recherches et description des fonctions de recherche évoluées de Google.

Remarque : Pour exclure un mot de votre recherche, placez le signe moins ( - ) immédiatement devant ce mot, par exemple « voile ketch sloop -goëlette ».

 Généralités

Lorsque vous soumettez une requête de base, Google renvoie uniquement les pages Web qui contiennent tous les mots spécifiés (qu'ils soient adjacents ou non) ; par conséquent, pour mieux cibler votre recherche et obtenir une liste de résultats à la fois plus courte et plus pertinente, il suffit d'ajouter d'autres termes de recherche à votre requête. En spécifiant davantage de mots, les résultats deviennent un sous-ensemble spécifique des pages renvoyées par la requête originale, qui était « trop vague ».

Exclure des mots

Pour exclure un mot de votre recherche, placez le signe moins ( - ) immédiatement devant ce mot. (Le signe moins doit être précédé d'un espace.)

Recherche d'expression

Pour rechercher une expression (par exemple, « imprimante laser couleur »), utilisez des guillemets. Lorsque vous placez plusieurs mots entre guillemets (par exemple, "mots entre guillemets"), Google les considère comme une seule chaîne de caractères et recherche uniquement les documents qui contiennent ces mots dans la même séquence. Toutefois, cette règle ne s'applique pas aux « mots vides », qui exigent le signe plus ( + ) pour être pris en compte. Les recherches portant sur plusieurs mots placés entre guillemets sont particulièrement utiles pour retrouver une citation, un proverbe, un titre de livre ou de film, un titre ou un vers de chanson, un lieu géographique, un personnage célèbre.

Certains caractères sont reconnus par Google comme connecteurs d'expression : tiret ( - ), barre oblique standard ( / ), point ( . ), signe égal ( = ).

Opérateurs de ciblage

Certaines chaînes de caractères, ou « opérateurs », modifient le comportement de Google. Par exemple, l'opérateur « site: » (sans les guillemets). Pour limiter la recherche à un site ou à un domaine spécifique, utilisez la syntaxe « site:domaine.com » dans le champ de recherche de Google.

Par exemple, pour consulter les articles parus dans la presse sur Google, entrez la requête suivante :

Exemple :  

Haut du formulaire

Bas du formulaire

 

 

Recherche par catégorie

L'annuaire Google ( http://directory.google.com ) permet de rechercher les sites Web les plus pertinents pour un sujet donné et dans un secteur donné. Exemple -- Si vous recherchez le terme « bardot » dans la catégorie Arts > Audio-visuel > Cinéma > Acteurs et actrices de l'annuaire Google, les résultats concerneront uniquement l'actrice, et non les animaux qu'elle protège ni un cabinet immobilier de Châteaubriant...

En « descendant » ainsi dans différentes sous-catégories de l'annuaire, vous parvenez très rapidement à réduire le nombre des pages qui vous intéressent et à en augmenter la pertinence.

Recherche évoluée

Pour mieux cibler vos recherches et obtenir une liste de résultats à la fois plus courte et plus pertinente, il suffit d'ajouter d'autres termes de recherche à votre requête ; en spécifiant davantage de mots, les résultats deviennent un sous-ensemble spécifique des pages renvoyées par la requête originale, qui était « trop vague ». Google propose également les fonctions de recherche suivantes :

puce

Limiter la recherche aux pages d'un site donné.

puce

Exclure certaines pages d'un site donné.

puce

Limiter la recherche aux pages rédigées dans une langue donnée.

puce

Retrouver les pages liées à une page donnée.

puce

Retrouver les pages liées à la page affichée.

La « recherche avancée » de Google permet d'appliquer ces fonctions à vos recherches.

Comment les internautes utilisent-ils les outils de recherche ? (site abondance http://trucs-et-astuces.abondance.com/recherche.html)
 
Pour bien comprendre le fonctionnement des outils de recherche, il est important de connaître la façon dont les internautes les utilisent. Quelques études ont été réalisées sur le sujet, et des informations nous ont été fournies par divers outils de recherche. En voici un résumé...
 
La recherche d'information est une occupation qui est loin d'être négligeable sur le Web. En effet, plus de la moitié des utilisateurs de l'Internet passent plus de 70 % de leur temps de connexion à rechercher de l'information en ligne.
 
Dans 60 à 70 % des cas, les internautes utilisent en premier un annuaire. Dans ce cadre, l'outil de recherche majoritairement choisi est Yahoo!, soit dans sa version anglophone, soit dans une version"régionale" (Yahoo! France, Allemagne, Espagne, etc.).
 
Les moteurs de recherche ne sont donc utilisés que dans 30 à 40 % des cas. Et la tendance semble aller fortement dans la direction des annuaires.
 
Mots clés ou arborescence ?
 
Sur un annuaire, la moitié des internautes saisissent des mots clés afin de trouver une rubrique ou un site qui conviennent à leur recherche, tandis que l'autre moitié descend l'arborescence au travers des liens proposés. Par exemple, sur Yahoo! : Commerce et économie, puis Sociétés, puis Nautisme, etc. Cette statistique est plus en faveur de la saisie de mots clés sur un outil de recherche tel que Voila, sur lequel les deux tiers des internautes saisissent d'abord des mots clés. Mais cela s'explique par le fait que la partie "annuaire" se trouve moins mise en valeur dans la page que le formulaire de requête, et que les internautes utilisent d'abord ce qu'ils ont sous les yeux, avant d'employer l'ascenseur (voir le point suivant). La saisie de mots clés semble cependant gagner du terrain par rapport à la navigation "pure et dure".
 
Lorsque les internautes arrivent sur une rubrique ou sur une page de résultats (que ce soit sur un annuaire ou un moteur de recherche), très peu utilisent l'ascenseur situé à droite de l'écran du navigateur pour descendre dans la page. Ils cliquent la plupart du temps sur les liens proposés dans la page s'insérant dans la zone visible de la fenêtre du navigateur.
 
En grande majorité, les outils de recherche proposent dix résultats par page. Très peu d'internautes dépassent la première page (moins de 35 %). 25 % vont sur la deuxième page (résultats 11 à 20). Seuls 5 à 10 % consultent les liens classés entre le vingt et unième et le trentième rang. Enfin, au-delà de ce classement, seuls 3 à 4 % des utilisateurs restent encore intéressés.
 
Lorsqu'il n'est pas satisfait lors de sa première tentative, l'internaute tente un second essai avec un mot clé différent sur le même site à 76,4 %, plutôt que d'essayer un autre outil. En d'autres termes, s'il utilise un annuaire, il reste sur un annuaire ! Cette tendance irait même en s'accentuant avec les années.
 
Les internautes saisissent un mot (30 à 40 % des saisies) ou deux mots (pourcentage à peu près équivalent au précédent) dans leurs requêtes, rarement plus. Lorsque deux mots sont saisis, il s'agit souvent d'une expression logique ("New york", "loft story", etc.).
 
La syntaxe d'interrogation (signe s+, -, guillemets, etc.) est très peu utilisée, comme l'inetrface de recherche avancée.
 
Des outils encore sous-utilisés !
 
On le voit, les outils de recherche (annuaire, moteurs) sont encore encore sous-utilisés par rapport aux fonctionnalités qu'ils proposent. relisez attentitivement toutes les fiches pratiques de cette rubrique, elles vous aideront à mieux interroger ces outils et, donc, à mieux trouver l'info qui vous intéresse. Les possibilités d'affiner une requête existent, autant s'en servir !
 
Comment les moteurs de recherche classent-ils leurs résultats ?
 
Mieux utiliser les outils de recherche, c'est également mieux comprendre comment ils fonctionnent. Et, notamment, comment ils classent les informations fournies lorsque vous recherche une information en leur sein. Après les annuaires la semaine dernière, on passe aux moteurs de recherche...
 
Nous avons vu, la semaine dernière, comment les annuaires classaient les résultats qu'ils proposaient aux internautes.
 
En ce qui concerne les moteur de recherche, qui effectuent leurs investigations dans plusieurs centaines de millions de pages Web, la situation est plus complexe. En effet, de nombreux paramètres sont pris en compte pour effectuer le calcul de pertinence. Citons :
 
* la présence du mot demandé dans le titre du document ;
 
* sa présence dans le texte de la page, mais cela ne suffit pas : une page contenant le mot demandé en haut du document sera mieux "notée" qu'une autre le présentant en bas de page. De nombreux critères sur la façon dont le texte est affiché sont ainsi pris en compte, comme la proximité, la mise en exergue (gras, taille des caractères, etc.) ;
 
* la présence du mot demandé dans certains champs qui n'apparaissent pas sur la page mais qui sont fournis aux outils de recherche. On appelle ces champs les "balises Meta" ;
 
* sa présence dans l'adresse de la page (exemple : www.bidule.fr/dossier/france2.html) ;
 
* l'indice de popularité du document (le nombre de liens "pointant" vers cette page sur le Web).
 
Les critères de pertinence sont très nombreux pour les moteurs de recherche. Historiquement, ils se sont basés, pour classer leurs documents, sur des critères dits "in the page", c'est-à-dire contenus dans le document à classer : titre, texte visible, balises Meta, etc.
 
Nouveaux critères : "off the page"
 
Mais ces critères n'ont rapidement pas suffi, car trop de "petis malins" ont essayé de les détourner à leur avantage pour voir leur site bien classé sur ces outils. Aussi, les moteurs de recherche ont imaginé de nouveaux critères, dits "off the page". Ceux-ci sont alors pris en compte, non plus dans le contenu de la page, mais dans son environnement. L'indice de popularité a été le premier d'entre eux. Autre exemple de critère "off the page" : l'indice de clic, symbolisé par le système DirectHit (http://www.directhit.com/).
 
Pour bien comprendre comment il fonctionne, analysons le comportement "classique" d'un internaute devant un moteur de recherche. Il va sur la page d'accueil, saisit un ou plusieurs mots dans un formulaire, consulte la page de résultats proposée (sur laquelle plusieurs liens sont indiqués, classés par ordre de pertinence), il choisit l'un d'entre eux, va sur le site correspondant, le consulte. Si cette page ne lui convient pas, il revient sur la page de résultats du moteur (par le bouton "précédent" du navigateur), choisit un autre lien parmi ceux proposés, jusqu'à ce qu'il ait trouvé son bonheur.
 
DirectHit va, en fait, fonctionner en tâche de fond sur un moteur existant. À chaque consultation d'un internaute, il va noter sur quel lien il a cliqué et quel était le rang (le classement) de ce lien. Il calcule ensuite combien de temps l'utilisateur met avant de revenir sur la page de résultats. S'il ne revient pas, il en "déduit" que le site proposé était a priori pertinent. Son adresse sera alors mieux classée dans les résultats suivants, lors d'une interrogation sur le même mot-clé. Et ainsi de suite, les interrogations et la façon d'interroger et de naviguer des internautes vont alors enrichir la base de données de DirectHit. Ingénieux, non ?
 
On peut le voir, le système de classement des moteurs de recherche est basé sur des calculs de pertinence associés à de très nombreux critères. Et tout cela en quelques dizièmes de secondes. Plutôt pas mal pour trier parmi plusieurs centaines de milions de pages Web, non ?
 
Adresses :
Les principaux moteurs de recherche francophones (entre parenthèses, le nombre de pages web en français référencées) :
 
Voila (30 millions)
http://www.voila.fr/
 
Altavista France (13,5 millions)
http://www.altavista.fr/
 
Hotbot France (13 millions)
http://www.hotbot.fr/
 
Lycos France (11 millions)
http://www.lycos.fr/
 
Les principaux moteurs de recherche anglophones (entre parenthèses, le nombre de pages web en toutes langues référencées) :
 
Fast/Alltheweb (625 millions)
http://www.alltheweb.com/
 
Lycos (Fast) (625 millions)
http://www-english.lycos.com/
 
Google (620 millions)
http://www.google.fr/
 
Altavista (550 millions)
http://www.altavista.com
 
HotBot (Inktomi) (500 millions)
http://www.hotbot.lycos.com/
 
NorthernLight (350 millions)
http://www.northernlight.com/
 
Excite (250 millions)
http://www.excite.com/
 Comment les annuaires classent-ils leurs résultats ?
 
Mieux utiliser les outils de recherche, c'est également mieux comprendre comment ils fonctionnent. Et, notamment, comment ils classent les informations fournies lorsque vous recherche une information en leur sein. On commence par les annuaires...
 
Comme vous le savez peut-être, il existe deux façons d'utiliser un annuaire comme Yahoo! ou Nomade.fr : soit en explorant l'arborescence, soit en saisisissant des mots clés. En règle générale, selon les outils, les deux types de recherche sont souvent assez équitablement réparties entre les internautes adeptes de l'une ou l'autre des façons, avec une tendance actuelle plus forte cependant pour la recherche par mots clés.
 
Navigation : ordre alphabétique
 
Première possibilité : naviguer dans l'arborescence de l'outil, pour arriver à une liste détaillée de sites. Par exemple, sur Yahoo!, on peut cliquer successivement, depuis la page d'accueil, sur les liens "Commerce & Economie", "Sociétés", "Mariage", "Produits et services pour les particuliers", "Listes de mariage ", puis enfin "Boutiques et magasins" pour obtenir la liste des sites qui correspondent à votre demande.
 
Dans ce cas, à l'intérieur d'une catégorie, c'est l'ordre alphabétique du titre des sites qui est pris en compte pour afficher la liste des résultats. La plupart des annuaires peuvent cependant proposer certains sites en tête de liste, sans prendre en compte l'ordre alphabétique. Nouvelle tendance : faire payer aux sites référencés un positionnement en tête de liste pour une rubrique donnée. Affaire à suivre...
 
Ceci dit, dans ce cas, il ne s'agit en rien d'un classement basé sur la pertinence. Si le "meilleur" site a un nom qui commence par Z, il sera présenté en dernier. Un point c'est tout.
 
Mots clés : fiche descriptive
 
Deuxième possibilité pour consulter un annuaire : en tapant des mots clés dans le formulaire proposé par l'outil de recherche sur toutes ses pages. Dans ce cas, une page de résultats est fournie, proposant les sites jugés les plus pertinents. Avant d'aller plus loin, rappelons que chaque site est décrit, sur un annuaire, sous la forme d'une fiche descriptive reprenant :
 
- Le nom du site
 
- Son adresse (www.bidule.com).
 
- Un résumé (écrit par les documentalistes de l'outil) décrivant en quelques mots le contenu du site.
 
- Le plus souvent des mots clés complémentaires, éventuellement inscrits sur la "fiche" du site, lors de son inscription, si le documentaliste a trouvé pertinent d'effectuer cet ajout. Ces mots clés n'apparaissent jamais à l'écran, ils restent "transparents" pour l'internaute.
 
- Et, bien entendu, l'intitulé de la catégorie dans laquelle le site est inscrit.
 
Le classement des résultats proposés, lors de la saisie d'un ou plusieurs mots clés, va donc porter sur ces champs qui auront chacun une importance spécifique et relative. Par exemple : le titre est plus important que le résumé qui, lui-même est plus important que l'adresse, etc. Si vous demandez un terme, l'outil de recherche va identifier, dans toutes ses fiches descriptives, celles qui contiennent ce terme dans un des champs indiqués ci-dessus, leur attribuer une note selon l'emplacement où se trouve le mot et effectuer un calcul de pertinence global sur toutes les fiches trouvées. Celle qui obtient la meilleure note est alors classée première. Comme à l'école. Simple, non ? ;-)
 
Bien entendu, si une fiche contient le terme demandé dans son titre, son adresse, son résumé et l'intitulé de sa rubrique, il sera premier de façon quasi certaine.
 
Point important donc : l'annuaire n'accorde aucune importance à la façon dont est créé techniquement un site et ses pages. Seules lui importent ses fiches descriptives, réalisées par son équipe de netsurfeurs. Très important , voire indispensable à savoir !
 
Adresses :
Les principaux annuaires francophones (entre parenthèses, le nom de sites référencés au mois d'août 2001) :
 
Looksmart France : (150 000)
http://www.looksmart.fr/
 
Nomade : (140 000)
http://www.nomade.fr/
 
Yahoo! France : (140 000)
http://www.yahoo.fr/
 
Lycos France : (70 000)
http://www.lycos.fr/
 
Guide de Voila : (70 000)
http://guide.voila.fr/
 
MSN : (65 000)
http://search.msn.fr/
 
Les principaux annuaires anglophones :
 
Open Directory : (2,5 millions)
http://www.dmoz.org/
 
Yahoo! : (2 millions)
http://www.yahoo.com/
 
Looksmart : (2 millions)
http://www.looksmart.com/
 Les encyclopédies en ligne : très complètes et parfois méconnues
 
Si l'utilisation d'annuaires et de moteurs de recherche sont très courantes sur le Web, on pense peut-être moins souvent à consulter les encyclopédies disponibles en ligne. Pourtant, elles sont bien présentes, extrêmement complètes et, surtout... la plupart du temps gratuites !
 
La situation des "cyber-encyclopédies" est assez nouvelle. Il y a encore quelques mois, aucune d'entre elles n'était disponible sur le Web francophone. On trouvait bien un certain nombre de sites de ce type en anglais, mais la langue de Molière restait absente du monde des encyclopédies en ligne sur le Web. Puis, la situation s'est peu à peu débloquée (on s'imagine facilement que certaines discussions ont du être "chaudes", en haut lieu, au sein de ces organismes, pour fournir gratuitement aux internautes un contenu qui constituait jusqu'à maintenant leur fond de commerce et ce, parfois sans réelle idée de la façon dont le système serait rentabilisé).
 
Finalement, plusieurs sources prestigieuses sont, en ce début de troisième millénaire, disponibles. Elles sont souvent très complètes et représentent des milliers de pages de connaissances. Point important : toutes les informations émanent d'un organisme reconnu et portent, le plus souvent, le sceau de la qualité, de la vérification et de la véracité. Pas si négligeable que celà sur l'Internet... Tout le monde y trouvera son compte, et notamment les enfants et étudiants qui trouveront là des sources d'informations considérables pour leurs devoirs et exposés à peu de frais !
 
Webencyclo
Il s'agit ici de l'encyclopédie des éditions Atlas. Le contenu est consultable gratuitement, la seule contrainte étant de s'identifier au préalable. Sont disponibles : 11 000 articles, 7 000 photos et illustrations, 300 cartes et 1 200 liens. Tous les domaines d'intérêt sont traités, avec une recherche par arborescence (de type annuaire) et une autre par mot clé. Sont également en ligne un espace loisir, de l'actualité, des votes, etc. Bref, un site très vivant, aisément consultable. Une réussite.
 
Encyclopédie Hachette Multimédia
On passe, là, à la vitesse supérieure, avec 50 000 articles, 65 000 définitions, des milliers de cartes, photos, etc., regroupées en plusieurs familles : données textuelles (articles, légendes), médias (cartes, dessins, sons, vidéos, tableaux), documents de l'Atlas (cartes géopolitiques, drapeaux, fiches-pays, hymnes, photographies satellites), définitions du dictionnaire et 3000 liens vers des sites Internet. Le tout consultatble sans identification préalable et, bien sûr, gratuitement. Réellement impressionnant à l'utilisation. Le site est également disponible en version "co-brandée" chez Club-Internet (logique, c'est la même "maison"), Yahoo! et Voila.
 
Kleio
L'encyclopédie Kleio (Larousse) est, elle, payante (99 F par trimestre ou 159 F pour un an), mais on peut l'essayer pendant une semaine gratuitement. Là aussi, les chiffres sont vertigineux : 150 000 articles, 500 présentations, chronologie de 7000 évènements, 900 extraits sonores, des possibilités de personnalisation, etc.
 
Quid
Le célèbre Quid propose une version en ligne de son "pavé" papier. Sur le Web, le site est assez orienté "données géographiques" avec un atlas du monde (450 cartes disponibles) et des infos sur près de 37 000 villes françaises, mais les domaines traités sont, là aussi, innombrables !
 
Encarta
L'encyclopédie de Microsoft propose un certain nombre d'informations en ligne, mais, pour un bon nombre d'entre elles, il vous faudra avoir acquis le CD-rom, de nombreuses données n'étant accessibles que sur celui-ci. Ceci dit, la version Web reste encore une source d'information tout à fait intéressante.
 
Encyclopaedia Universalis
On ne présente plus l'Encyclopaedia Universalis. L'outil est consultable sur un CD-rom, mais également sur le Web. La base de données n'est consultable que pour les abonnés. Le service contient l'ensemble du fonds documentaire de l'Encyclopaedia Universalis, soit 50 millions de mots, 28 000 articles couvrant l'ensemble des domaines de la connaissance, signés par 4 000 auteurs prestigieux. Les articles sont illustrés par 8 000 dessins scientifiques et techniques et 5 000 images et photos, ainsi que 64 expériences scientifiques interactives.
 
Le monde anglophone
Et puis, bien sûr, les internautes anglophones pourront aller vers les incontournables : l'Encyclopaedia Britannica, Info Please et tant d'autres. Les ressources sont nombreuses et de qualité. Mais le monde francophone n'a pas (plus ?) à rougir de ses équivalents disponibles dans la langue de Shakespeare. On le voit, l'information encyclopédique ne manque pas sur la Toile. Il y a quelques décennies, on achetait aux enfants une encyclopédie pour Noël. Maintenant, on achète un PC connecté à l'Internet. Autres temps, autres moeurs (O Tempora, O Mores, auriez-vous pu lire dans une encyclopédie :-)).
 
Adresses :
Webencyclo
http://www.webencyclo.com/
 
Encyclopédie Hachette Multimédia
http://www.encyclopedie-hachette.com/
http://www.club-internet.fr/encyclopedie/
http://encyclo.voila.fr/
http://fr.encyclopedia.yahoo.com/
 
Kleio
http://www.kleio.fr/
 
Quid
http://www.quid.fr/
 
Encarta
http://encarta.msn.fr/
 
Encyclopaedia Universalis
http://www.universalis-edu.com/
 
Encyclopaedia Britannica
http://www.britannica.com/
 
Info Please
http://www.infoplease.com/
 Comment chercher un site en italien, allemand ou espagnol ?
 
Cette rubrique vous donne, depuis quelques semaines, un certain nombre de trucs et astuces pour rechercher des sites, notamment francophones ou anglophones. Mais les outils présentés permettent-ils la recherche de sources d'information en d'autres langues ?
 
En ce qui concerne la recherche d'information en français ou en anglais, vous commencez peut-être à mieux appréhender des outils de recherche comme Altavista, Yahoo!, Voila ou autres Google. Mais si vous êtes germanophone et que des requêtes dans la langue de Goethe vous intéressent, comment faire pour identifier au mieux, dans ce cas, les sources d'information les plus pertinentes ? Vos outils habituels suffisent-ils ? En fait, tout dépend du type d'outil que vous utilisez.
 
Annuaires : régionalisez ou spécifiez
 
Si vous avez l'habitude de consulter un annuaire comme Yahoo! France ou Nomade.fr, sachez que ceux-ci ne recensent que des sites disponibles en langue française. Si vous désirez effectuer une investigation en allemand ou en italien, deux solutions s'offrent à vous : soit utiliser une version "régionalisée" de votre outil habituel (par exemple Yahoo! Allemagne ou Yahoo! Italie), soit consulter un annuaire local, disponible uniquement pour la région donnée. En clair, un équivalent de Nomade.fr (qui n'existe que pour le monde francophone) pour le pays désiré. Comment les trouver ? Heureusement, il existe des "annuaires d'annuaires" qui les répertorient par continents et contrées. Des sites comme 7 Alpha, Indicateur, Ariane 6 ou Axone devraient vous éclairer en vous permettant de trouver l'outil de recherche adéquat.
 
Moteurs : utilisez le filtre linguistique
 
Nous avons déjà eu l'occasion d'en parler, les moteurs de recherche proposent quasiment tous, dans leur recherche simple ou avancée, la possibilité d'effectuer un filtre linguistique qui permet d'affiner la requête uniquement sur les pages disponibles dans telle ou telle langue. Certains, comme Altavista et Google, notamment, vous permettent d'effectuer des recherches multilingues (en une seule fois sur les pages disponibles en français, allemand et italien, par exemple). Largement suffisant et efficace pour répondre à vos attentes... Mieux : utilisez plutôt, lorsqu'elle existe, la version régionale du moteur (par exemple, Altavista.de à la place d'Altavista.com), car elle est, le plus souvent, bien mieux fournie en page adaptée à la langue demandée.
 
Le Web actuel fournit donc tous les outils pour aller chercher l'information disponible dans d'autres langues. Deux inconvénients, cependant : d'une part, il faudra parfois ré-apprendre à utiliser un nouvel outil de recherche. D'autre part, il faudra (bien sûr !) taper vos mots clés dans la langue choisie. L'outil ne les traduira pas pour vous. Du moins, pas encore... ;-)
 
Pour en savoir plus :
 
Les versions "régionales" de Yahoo! :
http://fr.docs.yahoo.com/info/etc.html
 
Des annuaires d'annuaires régionaux en français :
Indicateur :
http://www.indicateur.com
7 Alpha :
http://www.7alpha.com
Axone :
http://axone.ctw.cc/
Ariane 6 :
http://www.ariane6.com/moteurs.htm
 
Des annuaires d'annuaires régionaux en anglais :
All Search Engines :
http://www.allsearchengines.com/
Beaucoup :
http://www.beaucoup.com/
Finder Seeker :
http://www.finderseeker.com/
Search Engine Colossus :
http://www.searchenginecolossus.com/
Search Engine Guide :
http://www.searchengineguide.com/

 Trouvez les bons mots clés
 
Vous vous en êtes certainement aperçu : l'une des plus dures "épreuves", lorsqu'on recherche une information sur le Web, consiste à trouver les bons mots clés, ceux qui vont caractériser au mieux une recherche. Pourtant, certaines stratégies importantes peuvent être mises en place pour être plus efficace dans ce domaine.
 
Que se passe-t-il en règle générale lorsqu'on recherche une information sur l'Internet ? On va sur un outil de recherche (annuaire, moteur) et on tape quelques mots (ceux qui nous viennent à l'esprit, la plupart du temps), séparés par un espace.
 
Si vous êtes un fervent lecteur de cette rubrique, vous savez que le fait de séparer les termes par un espace, sur une majorité d'outils de recherche, consiste à proposer un OU entre ces mots. Donc à élargir la recherche. Les articles précédents ont dû vous fournir quelques "billes" qui vous permettront d'utiliser au mieux la syntaxe proposée par les annuaires et moteurs du Web sans tomber dans ce type de piège.
 
Laissez le clavier de côté dans un premier temps
 
Le choix des bons mots clés relève d'un autre type de "gymnastique". Tout d'abord, essayez de ne pas vous précipiter sur votre clavier et sur votre outil de recherche favori. Prenez cinq ou dix minutes, avant de vous lancer dans un surf effréné, pour bien réfléchir à ce que vous recherchez, à vous poser des questions essentielles sur les objectifs à atteindre. Cela peut paraître évident, mais ces quelques minutes de réflexion prises au début de votre quête vous feront gagner beaucoup de temps par la suite.
 
Trois grandes familles
 
Essayez de bien définir les mots clés que vous allez utiliser. N'hésitez pas à les noter sur une feuille (mais si, vous savez, les rectangles blancs et plats sur lesquels ont écrit avec un... stylo !). Globalement, les mots clés peuvent être classés en trois grandes familles :

puce

Mots clés "primaires" ou "larges" : ils définissent, de façon globale, le champ d'investigation. Exemple : agro-alimentaire, finance, commerce, santé, cinéma, loisirs, voyages, tourisme, littérature, histoire, sciences, etc.

puce

Mots clés "secondaires" ou "profonds" : dans le domaine global décrit précédemment, ils définissent, pour leur part, la requête elle-même. Exemple : jus d'orange, marché, bourse, Chicago (recherche : le cours du jus d'orange à la bourse de Chicago), marignan, 1515, François 1er, Léon X (pour des renseignements sur la bataille de Marignan), Montréal, Québec, Canada, hôtels, hébergement (pour trouver où dormir à Montréal), etc.

puce

Mots clés "interdits". Il s'agit de mots qui peuvent vous induire en erreur lors de vos recherches. Exemple : vous recherchez des informations sur le marché de la pomme aux Etats-Unis. Mot clé primaire : food. Mots clés secondaires : apple, study, market. Mot clé interdit : computer. Car les ordinateurs de la marque Apple ne vous intéressent pas, en tout cas pas dans cette recherche. Autre exemple : la même recherche dans le monde francophone. Mot clé primaire : agro-alimentaire. Mots clés secondaires : pomme, marché, étude, France (par exemple). Mot clé interdit : Adam. Car la pomme d'Adam ne fait pas non plus l'objet de vos investigations.

Une fois que vous avez noté au moins quatre (mais n'hésitez pas à en inscrire au moins dix ou quinze) mots clés, vous pouvez aller, l'esprit tranquille, sur votre outil de recherche favori. Logiquement, les requêtes efficaces devraient maintenant être plus faciles et plus rapides à identifier. Et, si vous calez, n'hésitez pas à utiliser le générateur de mots clés du site Abondance. Vous saisissez quelques termes, et l'applicatif vous en proposera d'autres, uniques ou couplés à un ou deux autres mots. Pour mettre toutes les chances de votre côté et être sûr de ne pas oublier de mots importants !
 
Pour en savoir plus :
 
Le générateur de mots clés d'Abondance :
http://www.abondance.com/audit/motscles.html
 

Sur les annuaires, privilégiez les catégories
 
Lorsqu'ils effectuent une recherche sur un annuaire (Yahoo!, Nomade, Open Directory), la moitié environ des internautes saisissent des mots clés dans le formulaire proposé par l'outil de recherche (l'autre moitié effectuant une recherche en cliquant sur les liens proposés pour "descendre" l'arborescence de l'annuaire). Une fois ce(s) mot(s) clé(s) saisi(s), une page de résultat est, de façon classique, affichée par l'outil de recherche.
 
Dans l'immense majorité des cas, les annuaires vous proposent en début de page, la liste des rubriques (ou catégories) qui répondent à votre demande. Par exemple, ici, sur Yahoo!, pour le mot clé "court métrage", les "Catégories Yahoo!" sont présentées en premier, avant les sites.

Notons que sur Nomade, ces catégories sont également proposées, mais en bas de la page de résultats, ce qui rend cette information moins lisible. Dommage.
 
A tester en premier
 
N'hésitez pas à cliquer sur les liens proposés pour aller directement dans ces rubriques. En effet, vous y trouverez certainement un choix plus exhaustif de sites répondant à votre problématique, plutôt que dans les résultats correspondant aux sites web, fournis après cette liste de catégories. En effet, les sites web fournis lorsque vous tapez un ou plusieurs mots clés sont proposés en prenant comme critère la présence des termes demandés dans les fiches descriptives. Si une fiche contient l'expression "film court" et pas "court métrage", vous ne trouverez pas le site correspondant lorsque vous saisirez cette dernière expression. Or, il est peut-être très pertinent dans le domaine. En revanche, vous le trouverez si vous allez dans la catégorie idoine, qui vous est proposée par l'annuaire. La recherche de sites, à l'expérience, est souvent plus aléatoire que la recherche de catégorie qui s'avère plus pertinente.
 
D'autre part, les netsurfers des annuaires ont, le plus souvent, la possibilité d'ajouter des mots clés complémentaires lorsqu'ils créent une rubrique, pour prendre en compte des synonymes. Ainsi, la rubrique "court métrage" pourrait être trouvée même si quelqu'un tape l'expression "film court" (c'est un exemple). Or, tous les annuaires n'ont pas cette possibilité de rajouter des mots clés complémentaires au niveau des fiches descriptives de sites elles-mêmes.
 
Pensez donc à privilégier en premier l'exploration d'une rubrique plutôt que d'aller regarder la liste des sites proposés, votre recherche n'en sera que plus exhaustive. Si tant est que l'on puisse parler d'exhaustivité sur le Web...
 

Affinez une recherche dans le titre des documents !
 
Les index (bases de données de pages) des moteurs de recherche deviennent aujourd'hui gigantesques : 620 millions de documents pour Google, 575 pour Fast, 350 millions pour Altavista, etc. Bref, la masse d'information disponible en ligne est devenue colossale. Et la situation ne s'améliore guère avec le temps, puisqu'on peut penser que la limite du milliard de pages sera atteinte d'ici quelques mois. Même un filtre sur les pages écrites en français (plus de 13 millions de documents actuellement) n'est plus suffisant. Résultat : lorsqu'on tape un ou plusieurs mots clés sur un moteur, on se retrouve avec du "bruit" (des pages ne traitant pas ou très peu du thème demandé), de plus en plus de "bruit".
 
La fonction "title:"
 
Une solution simple pour contrer ce problème consiste à interroger les moteurs uniquement sur certains champs des pages. Reprenons les bases pour mieux comprendre : un moteur effectue ses recherches à l'intérieur du texte de toutes les pages de son index. Mieux que ça, ses investigations portent dans le code des documents indexés, et notamment dans leur titre, qui apparaît dans le haut de la fenêtre du navigateur. Ce titre est l'indication sur laquelle est positionné le lien hypertexte dans les résultats du moteur. Exemple, si on tape le mot clé "fiat multipla" sur Altavista :
 


 
Dans cet exemple, le titre est représenté par les phrases "Automagazine l A la Une cette semaine l Fiat Multipla" ou "FIAT MULTIPLA". Comme le titre doit logiquement décrire de la façon la plus précise possible le contenu de la page, effectuer une recherche uniquement sur ce champ ne serait pas sot, loin de là. Cela permettrait d'affiner une recherche en prenant en compte uniquement les pages qui parlent globalement du thème traité, plutôt que celles qui contiennent effectivement le mot, quelque part dans le document, sans que le contenu global de la page soit pertinent par rapport à la demande.
 
Il est effectivement possible (voyez comme les choses sont bien faites...), sur la plupart des moteurs, d'effectuer une recherche de mots clés uniquement sur ce champ, et non dans les mots clés (balises meta) ou dans le contenu textuel de la page.
 
Tous les moteurs (ou presque) proposent cette fonctionnalité
 
La syntaxe d'interrogation pour ce type de filtre sur le titre des pages est très souvent identique, quel que soit le moteur. Si l'on recherche, par exemple, des informations sur la voiture "Fiat Multipla", on pourra saisir sur Altavista, Voila, Hotbot.com, Go.com et Northernlight, la requête :
 

Haut du formulaire

Bas du formulaire


ou :
 

Haut du formulaire


 
ou, plus simplement, le mot clé étant suffisament restrictif pour être utilisé seul :
 

Bas du formulaire

Haut du formulaire


 
(voir les articles précédents pour l'utilisation du signe + et des guillemets).
 
Lycos et Fast proposent également la fontionnalité dans leurs options de recherche avancée, dans les formulaires de recherche. Seul parmi les moteurs de recherche majeurs, Google, bizarrement, semble ne pas fournir cette fonctionnalité.
 
Ceci dit, cela ne vous dispense pas de réfléchir de façon approfondie aux mots clés que vous allez saisir. Taper la requête "title:microsoft" sur un moteur ramènera toujours beaucoup de "bruit". C'est normal, vous n'avez pas, dans ce cas, assez bien caractérisé votre demande. Ce n'est pas parce qu'il existe des fonctionnalités avancées sur les moteurs qu'il faut en oublier les bases... ;-)
 
Eliminez les documents anciens
 
Peut-être êtes-vous amené, lors de vos recherches, à effectuer souvent les mêmes requêtes répétitives, par exemple, d'une semaine sur l'autre. Vous n'avez ainsi pas obligatoirement envie de retrouver, dans vos résultats, les liens qui vous étaient proposés la semaine précédente. Vous pouvez également, plus simplement, être amené à faire une investigation uniquement sur des sites ou des documents récents.
 
Eliminez les anciens sites sur Yahoo! France
 
Il existe une possibilité, sur certains outils de recherche, pour restreindre votre recherche à un laps de temps donné dans le passé. Prenons l'exemple de l'annuaire Yahoo! France qui propose cette fonctionnalité dans sa recherche avancée (
http://fr.search.yahoo.com/search/fr/options). A ce niveau, l'annuaire propose, en bas d'écran, la possibilité :
 
"Le résultat ne doit pas dater de plus de :"
 
Avec 7 choix : 3 ans (par défaut), 6 mois, 3 mois, 1 mois, 1 semaine, 3 jours, 1 jour.
 
Vous pouvez ainsi effectuer une requête uniquement sur les sites récemment référencés sur Yahoo! en évitant ceux qui sont inscrits depuis longtemps et que vous connaissez déjà. Rappelons qu'il s'agit ici de la date d'inscription du site dans l'annuaire, pas de sa date de création et encore moins de sa date de dernière mise à jour !
 
Filtrez sur la date de mise à jour sur Altavista
 
Altavista France propose, pour sa part, une fonction proche dans sa recherche avancée (
http://fr.altavista.com/recherche.jsp) avec les champs "Du:" et "Au:". Altavista étant un moteur, il indexe des pages et non des fiches descriptives de sites comme Yahoo! France. Lorsqu'il copie ces pages sur ses disques durs, Altavista va prendre en compte une donnée qui lui est indiquée par le serveur distant : la date de dernière mise à jour des documents "aspirés". C'est sur cette indication que le moteur va vous permettre d'effectuer un filtre, en saisisant une fourchette de dates (en complément d'un mot clé bien entendu). Par exemple :
 
Du: 31/03/2000 Au: 20/10/2000
 
Si rien n'est indiqué dans le champ"Au:", la date du jour est prise en compte. Si l'année n'est pas indiquée :
 
Du: 31/03 Au: 20/10
 
L'année en cours est prise en compte.
 
Si ni le mois ni l'année ne sont indiqués :
 
Du: 01 Au: 20

Le mois et l'année en cours seront pris en considération.
 
Cela vous permet donc de filtrer uniquement les documents mis à jour dernièrement et d'éliminer certaines pages qui pourraient être obsolètes. Attention cependant : la date fournie est celle qui était en vigueur lors de l'indexation du document par Altavista. Elle peut avoir quelques semaines, voire quelques mois, de retard si le moteur n'a pas rafraîchi sa base de pages entre temps. Il s'agit également d'une date "technique" représentative de la dernière sauvegarde du fichier informatique correspondant à la page en ligne. Cela ne garantit en rien le fait que l'information qui y est proposée est pertinente ou même à jour. Mieux vaut le savoir...
 Thématisez et Régionalisez vos recherches !
 
Bien sûr, chacun de nous utilise presque quotidiennement un annuaire ou un moteur de recherche généraliste pour effectuer ses recherches sur le réseau. Ils ont le mérite d'essayer de tendre vers l'exhaustivité la plus pertinente possible, soit de nombreuses informations accompagnées souvent d'un certain tri préalable, et Dieu sait si cette tâche est complexe sur le Web.
 
Mais certaines de nos recherches ne sont pas obligatoirement en adéquation avec l'utilisation d'un outil trop généralistes comme peuvent l'être les Yahoo!, Altavista et autres Voila. D'autres outils peuvent peut-être nous aider, par leur définition et leur essence même, à mieux rechercher l'information.
 
Annuaires thématiques : pour rester dans un domaine précis
 
Premier exemple : les annuaires thématiques. Ils ont pour ambition de restreindre leurs recherches à un domaine d'investigation précis, et de ne pas en sortir : presse, santé, commerce électronique, domaine industriel, cinéma, loisirs, etc. Ils recensent bon nombre de sites du domaine et sont souvent bien plus exhaustifs qu'un annuaire comme Yahoo!, car ils traitent d'un thème seulement, mais tentent de le couvrir au mieux. De plus, vous êtes quasi-certain que les résultats que vous allez trouver restent dans le champ d'investigation demandé, ce qui est loin d'être le cas sur les outils généralistes.
 
Et, pour s'y retrouver dans le monde des ces outils spécialisés, des "annuaires d'annuaires" devaient voir le jour. C'est aujourd'hui chose faite. Vous en trouverez une liste en fin d'article. Ces sites regroupent ainsi tous les annuaires thématiques, regroupés par grandes catégories. N'hésitez pas à commencer vos prospections par là.
 
Annuaires nationaux : pour les recherches à l'étranger
 
D'autre part, si vous recherchez un site en Allemagne ou en Italie, il a fort peu de chances que vous le trouviez sur Yahoo.fr (qui ne recense que des sites en langue française) ou Yahoo.com (qui ne recense que des sites en langue anglaise). Vous devrez donc consulter un annuaire équivalent à Yahoo.fr, mais pour le pays concerné. Il en existe, bien sûr, mais ils ne sont pas toujours faciles à identifier. Heureusement, de bonnes âmes ont créé des sites dédiés qui les recensent, pays par pays. Liste en fin d'article également. Attention, cependant : les interrogations sur les outils de recherche nationaux doivent se faire avec des mots clés allemands, italiens, etc. Logique, puisque l'intérêt d'aller consulter un site disponible en allemand sans parler la langue de Goethe est quand même réduit...
 
Douce France...
 
Et, si vous voulez aller encore plus loin, vous pouvez également faire une recherche au niveau d'une région, d'un département ou même d'une ville française, de nombreux outils de recherche s'étant aujourd'hui spécialisés dans une portion parfois très réduite du territoire national. Plus de 100 annuaires régionaux existent en France, depuis l'Alsace jusqu'aux Dom-Tom en passant par la Bourgogne ou l'Aquitaine. Tous ces outils sont parfois de qualité bien inégale, certes. Mais ils constituent des sources d'information intéressantes promis à un bel avenir. Testez-les et vous en trouverez peut-être un qui correspond parfaitement à vos attentes !
 
Annuaires généralistes français principaux :
Yahoo! France
Nomade.fr
Guide de Voila
Open Directory francophone
Lycos France

 
Annuaires d'annuaires thématiques :
7Alpha7
Enfin
Searchability
Search Engine Guide

 
Annuaires d'annuaires par pays :
Ariane 6
Axone
Beaucoup
Indicateur

 
Liste des annuaires régionaux en France :
http://www.abondance.com/annuaire/

Trouver les bons mots clés
 
L'obstacle habituel, lorsque l'on recherche de l'information sur le Web, est d'arriver à trouver des mots clés pertinents pour affiner au mieux sa requête. Obstacle certes classique mais néanmoins complexe à surmonter…
 
Trois familles principales
 
Il existe, grosso modo, trois grandes familles de mots clés :
 
- Les mots clés "primaires" ou "larges". Ils servent à définir de façon globale le domaine dans lequel va se porter l'investigation. Exemple : santé, commerce, finance, loisirs, cinéma, etc. Ils servent donc à ne pas s'égarer dans des domaines généraux qui ne vous conviendraient pas.
 
- Les mots clés "secondaires" ou "profonds". A l'intérieur du domaine balisé par les mots clés "primaires", ces termes servent à définir de façon précise l'objet de la recherche. Par exemple, pour le domaine de la santé : micro-chirurgie, grippe asiatique, tabac, bilan, etc. Dans le domaine de la finance : cac 40, action, obligation, cours, bourse, Paris, etc.
 
- Les mots clés "interdits", c'est-à-dire les termes qui pourraient vous induire en erreur lors de vos recherches. Si vous travaillez dans le domaine de l'agroalimentaire et que vous vous intéressez au pommes américaines, vos mots clés primaires seront par exemple "food" et "alimentary" (en anglais, bien sûr, puisque vos recherches vont s'effectuer Outre-Atlantique), vos mots clés secondaires "apple" et "market", et enfin vos mots clés interdits "Adam" et "computer", car la pomme d'Adam (Adam's apple en anglais) et les ordinateurs de la firme Apple ne vous intéressent pas a priori. Vous pourrez utiliser ces mots clés interdits avec l'option SAUF (voir les articles précédents).
 
Bien entendu, il est souvent complexe de différencier mots clés primaires et secondaires. Aucune importance, ce ne sont que des concepts. Tant que vous avez identifié au moins 4 ou 5 cinq mots avant d'effectuer vos recherches, peu importe qu'ils soient identifiés comme "larges" ou "profonds" ou "un peu des deux" par la suite.
 
Etendre sa recherche à d'autres mots clés
 
Une fois que vous avez trouvé ces mots clés, tapez-les sur un moteur comme Altavista. Pour certains termes, ce moteur vous signale ses "Related searches" en haut de sa page de résultats. Il s'agit d'expressions souvent saisies par les internautes et contenant le mot demandé. Cela peut vous aider à affiner vos requêtes. Yahoo.com indique également ce type d'information pour certains termes, en bas de sa page de résultats.
 
Altavista proposait également il y a quelques temps une fonction assez géniale appelée "Refine your search" qui allait analyser le contenu de nombreuses pages web pour en faire ressortir les mots clés les plus souvent présents. Hélas, elle a été abandonnée quasiment sans espoir de retour. Dommage…
 
Enfin, si vous en avez la possibilité, faites un petit sondage autour de vous (collègues de bureau, famille, amis…) en leur demandant quels sont les termes qui leur viendraient à l'esprit s'ils avaient à effectuer la même recherche. Vous verrez, ce type de mini-"brain storming" amène parfois des idées lumineuses !
 
Banques de données : peut mieux faire !
 
Enfin, il existe également des banques de données de mots clés le plus souvent saisis sur les outils de recherche (voir la liste à l'adresse
http://www.abondance.com/ressources/motcle.html). Mais ces outils ne seraient intéressants que s'ils proposaient un classement sous la forme d'un réel thésaurus, une espèce d'annuaire de mots clé. On pourrait demander, par exemple : "je voudrais savoir quels sont les mots clés le plus souvent saisis dans le domaine de la santé - mieux, de la chirurgie plus précisément - ou de la finance, etc.", ce qui n'est pas le cas actuellement, ces outils se contentant d'afficher les 10 ou 50 mots clés les plus demandés (grosso modo sexe, mp3, jeux, gratuit, etc.) un peu en vrac, d'où un intérêt plus que moyen pour l'internaute.
 
Vous le voyez, partir à la recherche du mot clé génial qui va caractériser de façon parfaite sa requête est complexe. C'est pourtant un passage obligé pour trouver rapidement l'oiseau rare, le site ou la page qui répond parfaitement à vos attentes. Pour cela, il n'y a pas de miracles, quelques minutes de réflexion préalable et quelques "heures de surf" sont encore indispensables pour acquérir l'expérience nécessaire...
 La recherche linguistique : Molière, Shakespeare ou Goethe ?
 
Lorsque l'on recherche des informations sur le Web, il peut s'avérer intéressant, voire indispensable, de ne rechercher dans un premier temps que des sites ou des pages dans une seule langue, comme le français. Si, éventuellement, votre première investigation dans ce langage ne vous a pas donné satisfaction, il sera toujours temps d'élargir vos requêtes au niveau linguistique dans un second temps.
 
En ce qui concerne les annuaires, la situation est simple : un outil comme Yahoo!, par exemple, dispose d'une version anglophone (
http://www.yahoo.com/) et d'une version francophone (http://www.yahoo.fr), entre autres, de son outil de recherche. Attention : les deux sites, s'ils appartiennent à la même société, n'ont rien à voir l'un avec l'autre : le premier recense des sites en langue anglaise, le second des sites en langue française. Les deux bases de données utilisées sont totalement distinctes. N'essayez donc pas de chercher un site en Français sur yahoo.com, vous seriez vite déçu. Et si vous recherchez un site en Italien, allez plutôt faire un tour sur Yahoo! Italie (http://www.yahoo.it). Si vous désirez connaître la "gamme" des versions linguistiques de yahoo!, vous la trouverez ici (http://fr.docs.yahoo.com/info/etc.html).
 
La plupart de moteurs majeurs proposent, quant à eux, un filtre linguistique. Altavista (
http://www.altavista.com/) propose, sur sa page d'accueil, un menu déroulant qui permet de choisir parmi 25 langues celle dans laquelle la recherche sera effectuée. Comment cela fonctionne-t-il ? Hé bien, lorsque le robot du moteur vient "aspirer" les pages de votre site, il en lit le contenu et, à l'aide, grosso modo, de dictionnaires annexes, il tente de déceler la langue dans laquelle cette page a été écrite. Il l'"estampille" alors de l'information adéquate ("in french" par exemple). Pour cela, il a besoin d'un certain nombre de mots dans le document afin que cette détection soit significative. C'est notamment pour cela qu'une page trop graphique (ne contenant pas assez de texte) est mal prise en compte par les moteurs.
 
Il en est de même d'une page bilingue ou trilingue. Le robot détecte des mots, par exemple, en français et en allemand et ne peut définir une langue unique pour la page. Du coup... il n'en indique aucune ! Sur Altavista, cette page sera trouvée avec l'option "any language", mais pas avec l'option "in french" du menu déroulant. Dans la mesure du possible, si vous mettez en place un site web, évitez donc de créer des pages multilingues si vous désirez que les internautes français la trouvent.
 
Dernier point : si vous désirez faire une recherche simultanément dans plusieurs langues (par exemple et français, espagnol et italien), le moteur Altavista vous le permet : allez dans l'interface de configuration, intitulée "Customize settings" puis "Language options" (
http://www.altavista.com/cgi-bin/query?pref=lang&pg=&stype=stext&Translate=on&sc=on) et cochez les cases correspondantes aux langues qui vous intéressent. Cliquez ensuite, en bas de page, sur le bouton "Submit". Vous obtenez alors un nouvel Altavista, configuré pour vos langues préférées. Regardez le menu déroulant à gauche du bouton "Search" : il s'intitule maintenant "my langages". Vos recherches s'effectueront maintenant dans les langues spécifiées auparavant, ce qui vous évite de faire plusieurs recherches à la suite.
 
Si vous revenez plus tard sur Altavista, vous reviendrez cependant à la version "classique" du moteur. Si vous désirez ré-utiliser ce service "customisé" pour plusieurs langues, placez-le dans vos favoris (en effet, l'adresse de la page d'accueil ainsi configurée est un peu complexe à ressaisir...) et revenez la chercher lorsque vous en avez à nouveau besoin.
 
Dernier point : Bien entendu, si vous recherchez de l'information français, tapez des mots clés en français. Cela va sans dire, mais tellement mieux en le disant&...;
 
 Une question que l'on se pose souvent, lorsque l'on recherche de l'information sur le Web, est l'importance de l'ordre dans lequel sont donnés les mots dans une requête. En d'autres termes, si je saisis :
 

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Aurai-je le même résultat que si je saisis :
 

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La réponse est oui, mais pas tout le temps. En tout cas, pas sur tous les outils de recherche. Sur la plupart des outils, cela ne pose pas de problème, vous pouvez saisir les mots dans n'importe quel ordre, les réponses fournies seront exactement identiques. Mais il existe quelques outils sur lesquels l'ordre a une certaine importance : le poids le plus fort sera donné au premier mot, puis au deuxième et ainsi de suite par ordre décroissant d'importance. Une recherche dans un ordre donné (voyage paris dakar par exemple) donnera donc le même nombre de résultats que dans un autre ordre (dakar paris voyage), mais différemment triés, puisque, dans chaque cas, c'est le premier mot clé fourni qui sera estimé comme étant le plus important : voyage dans le premier exemple, dakar dans le deuxième.
 
Parmi les moteurs et annuaires majeurs, ceux qui ne tiennent pas compte de l'ordre des mots (vous pouvez y saisir vos requêtes dans n'importe quel ordre) sont les suivants : HotBot, Excite, Lycos, Webcrawler, Alltheweb, Voilà, Lokace, Yahoo!, Snap, Looksmart, Open Directory et Nomade.
 
En revanche, ceux sur lesquels l'ordre est important (indiquez toujours, dans ce cas, en premier le mot clé le plus important à vos yeux) sont : Altavista, Infoseek (Go Network), Northern Light, Google et Ecila.
 
Ces données sont valables à la fois pour les versions internationale et française des outils (Yahoo.com et Yahoo! France, Lycos et Lycos France, etc.).
 
En revanche, si vous utilisez les guillemets dans votre requête pour demander une expression (voir
article précédent), seul l'ordre indiqué entre les guillemets sera pris en compte, pas les autres.
 
Tenez en compte dan svos recherches afin d'être le plus efficace possible. Ce type de petit détail peut vous faire gagner du temps. Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières.
 
 Le SAUF : Ôtez ce mot clé que je ne saurais voir...
 
Lors du
premier article de cette rubrique, il était expliqué que l'emploi de l'opérateur ET (explicité sous la forme du signe +) permettait de rendre obligatoire la présence d'un mot dans la page ou le site web recherché.
 
Inversement, il est possible d'indiquer à l'outil de recherche utilisé un ou plusieurs mot(s) que vous ne désirez pas voir apparaître dans vos recherches. Exemple : vous êtes médecin et vous recherchez des articles sur le cancer. Cependant, l'horoscope des gens nés sous le signe du cancer ne vous intéresse pas. Votre requête sera alors :
 

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Qui signifie : "recherche les pages ou les sites contenant le mot cancer et ne contenant pas le mot horoscope".
 
Le signe - est compris par la majeure partie des outils de recherche actuels. Il doit être collé au mot qui le suit, aucun espace ne le séparant de celui-ci. Les syntaxes peuvent bien entendu être mixées, avec les guillemets et l'opérateur ET :
 

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Petit exercice pratique maintenant : quelle est la différence entre ces deux requêtes (réfléchissez quelques minutes avant de consulter la réponse) :
 

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Réponse : aucune différence, dans les deux cas, le mot demandé expressément est cancer et le mot clé "interdit" est horoscope. Le signe + (ET) est donc accessoire.
 
Deuxième exercice : quelle est la différence entre ces deux requêtes :
 

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Réponse : il y a cette fois une différence notable : les mots cancer et sein sont liés dans le premier cas par un OU (on recherchera alors cancer OU sein OU les deux), dans le deuxième cas par un ET (seule la présence simultanée des deux termes sera détectée).
 
Faites donc attention à la syntaxe de vos questions, car plus vous utiliserez d'opérateurs comme ET ou SAUF, et moins l'erreur sera permise.
 Les guillemets : expressions et mots isolés
 
Lors d'une recherche sur le Web, il arrive souvent que l'on ait à faire une investigation sur une expression comprenant plusieurs mots séparés par un espace. Exemples : New York, Euro 2000, Festival d'Avignon, etc.
 
Pour être plus efficace, n'oubliez pas de saisir ces expressions sur votre annuaire ou votre moteur favori, à l'aide des guillemets, ainsi :
 

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Cela signifiera : "recherche les pages ou les sites qui contiennent les mots demandés, tels que présentés, l'un à côté de l'autre et dans cet ordre".
 
Ainsi, pour revenir à des articles précédents dans cette rubrique :
 
- La saisie de New York (les deux mots séparé par un espace) recherchera soit le mot New seulement, soit le mot York seulement, soit les deux termes dans la base de données appropriée (annuaire ou moteur).
 
- La saisie de +New +York induira la recherche simultanée des deux mots, mais l'un pouvant se trouver au début du document et l'autre à la fin. Donc, la présence des deux mots est nécessaire (opérateur ET), mais pas obligatoirement l'un à côté de l'autre.
 
- La saisie de "New York" provoquera une recherche avec les deux mots demandés, mais cette fois obligatoirement l'un à côté de l'autre. Il s'agit donc là de la syntaxe la plus restrictive des trois.
 
Attention cependant : si les guillemets sont fortement recommandés pour rechercher de façon plus fine une expression, la demande effectuée auprès du moteur devient alors très stricte et sans dérivés possibles. Par exemple, la saisie de "festival d'Avignon" ne trouvera pas l'expression "festival à Avignon". Et "coupe du monde" ne trouvera pas "coupes du monde", avec un pluriel sur le premier mot. La troncature (voir
article précédent) n'est également, la plupart du temps, jamais possible à l'intérieur des guillemets ("coupe* du monde"). Soyez donc sûr de l'expression cherchée avant d'utiliser les guillemets !
 
Vous connaissez l'histoire. Même la plus belle fille du monde... ;-)
 
 La troncature ?
 
Dans notre série "saisissons mieux nos requêtes pour chercher plus efficacement sur le web", notre quatrième volet sera consacré à un terme parfois méconnu mais oh! combien important sur la plupart des outils de recherche : la troncature.
 
Ce terme barbare signifie tout simplement "tout ce qui commence par...". Par exemple, sur Yahoo!, la saisie du terme capi trouvera les mots capital, capitale, capitaine, etc. Bref, "tout ce qui commence par capi". On dira alors que vous avez fait une troncature à droite. Yahoo! effectue ainsi cette opération de façon automatique, si vous ne demandez rien. Chaque mot saisi sur Yahoo! signifie donc en fait "cherche tous les termes qui commencent par ce mot".
 
Il n'en est rien, en revanche, sur Altavista. Sur ce moteur, si vous saisissez le mot capi, Altavista cherchera uniquement les occurrences de ce mot et elles seules. Si vous désirez effectuer une troncature à droite, il faudra saisir obligatoirement l'expression capi*.
 
La plupart des outils de recherche réagissent ainsi : soit ils effectuent la troncature automatiquement, soit il faut la leur indiquer à l'aide de l'astérisque.
 
En revanche, il n'existe quasiment aucun outil qui accepte, de façon automatique ou à l'aide d'un opérateur, la troncature à gauche ("tout ce qui finit par..."). De même, il est très rare que l'on puisse faire à la fois des troncatures simultanément à gauche et à droite ("tout ce qui commence par ... et se termine par ...").
 
Il faudra donc se contenter, dans la plupart des cas, de la troncature à droite. Renseignez-vous bien sur la façon dont votre outil de recherche favori la prend en compte, car vous pourriez passer à côté de pas mal d'informations importantes sinon. Exemple : sur Altavista, si vous recherchez des informations sur votre toutou préféré et que vous tapez chien, vous passez à côté des orthographes suivantes : chiens, chienne, chiennes, etc. Alors qu'avec la saisie de chien*, vous les auriez tout prises en compte...
 
Enfin, pour savoir comment l'outil de recherche que vous utilisez réagit à la troncature, vérifiez à la rubrique "syntaxe" correspondant à l'outil en question :
 
- Pour les moteurs, à l'adresse :
-
http://www.abondance.com/outils/moteurs.html
- Pour les annuaires, à l'adresse :
-
http://www.abondance.com/outils/annuaires.html
 
 

Histoire d'accents...
 
La semaine dernière, nous avons parlé de l'importance de la casse des lettres (minuscules / majuscules) lorsque l'on saisit un mot clé sur un outil de recherche. Cette semaine, nous étudierons une question qui est souvent très complémentaire : "doit-on saisir un mot avec des lettres accentuées ou non ?".
 
La question est d'importance. En effet, les outils de recherche réagissent de trois façons différentes dans ce cas :
 

puce

Soit (c'est notamment le cas de Yahoo! Et Voila) ils ne tiennent pas compte de l'accentuation : la saisie du mot "bébé" est équivalente à celle de "bebe" ou "bebé" ;

puce

Soit (c'est le cas, par exemple, d'Altavista), ils trouvent toutes les occurrences si le mot demandé est non accentuée. Exemple : "bebe" trouve "bebe", "bébé" ou "bebé". Mais, dès qu'une lettre accentuée est présente dans le terme de la requête, c'est ce terme-là, et pas un autre, qui sera trouvé : "bébé" trouve alors "bébé" mais plus "bebe" ou "bebé".

puce

Soit (c'est, ici, le cas de Lycos), c'est toujours la graphie exacte qui est recherchée : "bebe" trouve "bebe" et rien d'autre, "bébé" trouve "bébé" et rien d'autre...

 

Minuscules ou Majuscules ?
 
Vous utilisez bien souvent des outils de recherche comme Altavista ou Yahoo!, mais savez-vous que le fait de taper les mots demandés en minuscules ou en majuscules peut avoir une importance... disons... capitale ? ;-)
 
La casse des lettres (c'est ainsi que l'on désigne ce fait de saisir des minuscules ou des majuscules) a effectivement son importance sur de nombreux outils alors que d'autres l'ignorent totalement.
 
Yahoo!, par exemple, ne fait aucune différence entre un mot saisi en minuscules ou en majuscules. IBM est équivalent à ibm ou Ibm.
 
Mais Altavista, en revanche, est très pointilleux sur ce point : si vous saisissez ibm, il trouvera les occurrences des mots ibm, IBM ou Ibm. Comme Yahoo!, dans ce cas. Mais si vous saisissez le mot demandé avec au moins une lettre majuscule, il ne recherchera plus que le mot dans l'orthographe et la casse demandée. En clair : la saisie de IBM trouvera IBM mais plus ibm ou Ibm. De même, si vous demandez le mot clé Ibm, seule cette version du terme demandé sera trouvée. On dit, pour faire savant, qu'Altavista est "sensible à la casse des lettres lorsqu'au moins une lettre majuscule est présente dans le mot demandé".
 
Donc, sachez que si vous saisissez le mot clé Peugeot sur Altavista, le moteur ne trouvera pas les pages contenant peugeot ou PEUGEOT. Dommage, non ?
 
Comment faire, alors ? Eh bien, tout simplement, saisissez tous vos mots clés en minuscules, vous aurez ainsi toutes les occurrences désirées et vous n'en manquerez pas une. Bannissez tout simplement les lettres capitales de vos requêtes et vous n'aurez plus de problèmes !

 


 
Pour en savoir "+"
 
Lorsque vous effectuez une recherche sur un annuaire (Yahoo!) ou un moteur (Altavista) et que vous désirez proposer plusieurs mots, peut-être les tapez-vous souvent avec un espace entre eux.
Exemple :
 

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Attention, car, sur l'immense majorité des outils de recherche, l'espace équivaut à un OU. La requête précédente signifie donc : "je demande les pages qui contiennent football ou les pages qui contiennent Marseille ou celles qui contiennent les deux" ! Au lieu d'affiner votre recherche, vous l'avez élargie de façon involontaire.
 
Si vous désirez lier les mots demandés par un ET, il faut utiliser le signe + comme dans l'exemple :
 

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Vous demandez alors uniquement les pages qui contiennent les deux mots et plus celles qui n'en comptent qu'un. Cette syntaxe fonctionne sur la plupart des outils de recherche "sérieux" actuels.
 
Trois points importants pour finir :
 
- la syntaxe est importante : le signe + doit être "collé" au mot qui le suit, sans espace entre les deux.
 
- Un espace doit en revanche, être présent à la gauche du deuxième signe + pour séparer les deux mots : +football de +marseille.
 
- Chaque mot exigé doit être accompagné d'un signe +. Dans la requête football +marseille, le mot marseille reste obligatoire, mais football redevient accessoire, puisqu'aucun signe + ne lui est alloué !

 

Annexe 2

 Copernic : Métamoteur de Recherche sur Internet

Copernic est un logiciel qui vous permet d'automatiser vos recherches d'information sur Internet. Il interroge différents outils de recherche (annuaires et moteurs) et rapatrie les résultats sur votre poste, la version 2000 du logiciel est téléchargeable sur le site : https://www.copernic.com/fr/products/agent/

Les fonctionnalités de la version gratuite sont évidemment moins importantes que dans la version payante "Copernic plus", la version payante, est commercialisée et permet de ne pas afficher les bannières publicitaires, d'effectuer des recherches spécialisées, d'ajouter des moteurs qui seront interrogés et une personnalisation du logiciel plus importante.

Pour chercher une information sur le Web, vous utilisez probablement Google, le moteur de recherche le plus performant aujourd'hui. Mais il peut arriver que Google ne trouve pas ce que vous cherchez, surtout si vous explorez un domaine technique très spécialisé. De plus, Google donne la priorité aux pages souvent référencées par d'autres sites. Il écarte ou relègue en fin de liste les pages auxquelles les autres sites Web ne renvoient pas encore. Il s'avère donc également peu efficace dans la recherche d'informations récentes.

Recherche large et résultats ciblés

Les métamoteurs comblent ces lacunes. Leur principe de fonctionnement est très simple. Vous formulez votre requête classiquement, comme vous le feriez avec Google. Mais ce sont plusieurs moteurs de recherche (Google, mais aussi Yahoo!, Altavista ou HotBot) qui scrutent le Web en même temps.

Le métamoteur le plus connu est Copernic Agent, de Copernic Technology. Il existe en trois versions : Basic, Personal et Professional. Nous ne traiterons ici que de la version Basic, la seule gratuite.

Une fois qu'il a trouvé les pages voulues, le métamoteur supprime les éventuels doublons (les sites trouvés plusieurs fois), puis classe les résultats en fonction de leur pertinence. Autant de tâches qui prennent du temps... C'est le point faible des métamoteurs. Il leur faut parfois 50 secondes pour afficher le résultat d'une recherche, contre 5 pour Google.

Mais les sites trouvés sont souvent mieux ciblés, ce qui justifie cette attente. Par ailleurs, et c'est l'un des points forts des métamoteurs, ils gèrent l'historique de vos recherches. En effet, ils conservent vos requêtes en mémoire et les sites qui ont été trouvés. Dès lors, si vous devez lancer la même recherche quelques jours plus tard, vous ne serez pas obligé de saisir à nouveau les mêmes mots-clés.

De plus, les métamoteurs proposent des annuaires, qui recensent les sites par catégories. Les réponses que ceux-ci permettent d'obtenir sont plus précises. Si vous cherchez par exemple des albums de Georges Brassens, vous pouvez utiliser l'annuaire Vente de musique. Y sont recensés les sites consacrés aux disques du chanteur, et non ceux dédiés à sa biographie.

Bien sûr, vous pouvez obtenir le même résultat avec un moteur de recherche comme Google... Mais, pour cela, vous devrez lancer des requêtes complexes à l'aide des signes '+' et '-’, et de guillemets. Ces signes permettent de trouver des pages qui contiennent certains mots précis et en excluent certains autres. Dans notre exemple, vous devrez saisir 'Georges Brassens'+albums -biographie.

Certains métamoteurs permettent de créer et de personnaliser ses propres catégories de sites. Ils proposent aussi des fonctions absentes de la plupart des moteurs, comme la possibilité de rechercher l'adresse électronique d'une personne.

Lors de la première étape de l'installation du logiciel, on vous demandera si vous souhaitez procéder à l'examen des logiciels de recherche installés sur votre PC. Répondez par oui. L'opération durera quelques minutes mais, par la suite, le traitement sera plus rapide. Veillez aussi à désélectionner les options qui vous proposent de recevoir des courriers publicitaires, elles sont activées par défaut. Une fois installé, Copernic Agent est immédiatement opérationnel.

Pour travailler confortablement, vous devrez aussi modifier plusieurs des réglages de Copernic, en ajoutant certains moteurs de recherche à la liste de ceux utilisés par le logiciel, et en changeant la fréquence de leurs mises à jour.

Quand on fait des recherches sur Internet, on est souvent face à des résultats inutiles qui n’ont rien à voir avec les réponses qu’on attendait. Pour remédier à ce problème, le logiciel Copernic Agent Basic a été conçu pour repérer des résultats pertinents qui vous donneront satisfaction. 

 

http://static.commentcamarche.net/www.commentcamarche.net/faq/images/120-Ffip4xBtc7xD8KtE-s-.png

Qu'est-ce que Copernic Agent?

L'information disponible sur le web est en croissance exponentielle et les moteurs de recherche actuels publicisent un grand nombre de liens sponsorisés ce qui affecte grandement la qualité des résultats. Copernic Agent devient un véritable moteur de recherche où les résultats sont pertinents à votre requête. Nous ne vous laissons pas avec des milliers de résultats à parcourir; plusieurs fonctionnalités avancées sont disponibles pour vous aider à trouver toutes les informations dont vous avez besoin.

Qu'est-ce que Copernic Agent peut faire pour vous?

Copernic Agent est le meilleur métamoteur de recherche qui interroge plusieurs autres moteurs de recherche et d'agréger les résultats pour vous donner les meilleurs résultats de recherche.

Copernic Agent vous donne l'opportunité de mieux chercher le Web et d'obtenir des résultats pertinents et de qualité inégalée groupée dans des catégories. Pour chaque requête, Copernic Agent interroge en parallèle plusieurs moteurs de recherche, combine leurs résultats, supprime les résultats identiques et conserve seulement les meilleurs résultats obtenus de chaque source consultée.

Trouver les meilleurs résultats web en combinant la puissance des principaux moteurs de recherches avec le meilleur métamoteur de recherche


Les principales fonctionnalités :

·         Options : ce logiciel dispose de plusieurs options de recherche (plus de 100 moteurs de recherche groupés dans 11 catégories) et est doté d’une interface utilisateur intuitive et facilement compréhensible, de telle sorte que vos recherches sur le Web soient plus rapides et plus faciles que jamais.

·         Mode de recherche : Copernic Agent Basic permet d'effectuer des recherches sur Internet en interrogeant plusieurs moteurs à la fois. Il suffit de saisir les mots-clés sur le sujet qui vous intéresse et le logiciel s'occupe d'interroger pour vous Altavista, Euroseek, Excite, Hotbot, Lycos, Magellan, Webcrawler, et bien d’autres encore.

·         Documents recherchés : le logiciel peut rechercher des images, des blagues, des fichiers MP3. En plus, vous bénéficiez de fonctionnalités avancées telles que le monitoring des changements sur les sites web. Sachez que le logiciel vous prévient dès qu'un changement sur l’un de vos sites favoris survient.