RFComptable

2007 2006 2005

2007

Revue n°342  

Paru en Septembre 2007.

Panorama de l'actualité

• Audit/Comptabilité - Tenue de comptabilité : mesures de simplification

• Audit/Comptabilité - Commissariat aux comptes

• Audit/Comptabilité - Mali de fusion

• Fiscal - TVA : report de l'obligation de télédéclarer

• Fiscal - Provision réglementée : dépenses de mise en conformité

• Fiscal - Provision réglementée : secteur des hôtels, cafés et restaurants

• Social - Allégements de charges sociales et d'impôts sur les  heures supplémentaires

• Juridique - Rémunération des dirigeants

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Information financière

• Comptabilisation du revenu : des réflexions en cours

L'EFRAG et certains normalisateurs comptables européens ont lancé une initiative intitulée « PAAinE » (« Proactive Accounting Activities in Europe ») afin d'exprimer le point de vue de l'Europe sur les questions comptables. Cette initiative a également pour objectif de contribuer à la réflexion de l'IASB en amont des propositions formelles qui sont faites par cet organisme. Plusieurs réflexions ont été lancées et la première concrétisation de ces travaux porte sur la comptabilisation des revenus, objet du présent article. L'EFRAG souhaite recueillir des commentaires sur cette réflexion avant le 10 décembre 2007.

Juridique et fiscal

• Amortissement exceptionnel : secteur des hôtels, cafés et restaurants

Un amortissement accéléré sur 24 mois des matériels et installations acquis ou créés en vue de répondre aux obligations de mise en conformité incombant aux entreprises qui exercent leur activité dans le secteur des hôtels, cafés et restaurants a été instauré par la loi de finances pour 2007. L'administration précise la mise en oeuvre du dispositif (CGI art. 39 AK ; BO 4 D-2-07).

• PME : déduisez une provision pour investissement

Les précisions de l'administration sur le dispositif fiscal d'aide à l'investissement des petites entreprises créé en 2005 est l'occasion de rappeler à ces entreprises qu'elles peuvent déduire une provision pour investissement dès lors qu'elles l'affectent à l'acquisition, dans un délai de 5 ans, d'une immobilisation amortissable qui ne soit ni un immeuble ni un véhicule de tourisme. La reprise de la provision utilisée sera étalée sur 5 ans à partir de l'exercice d'acquisition (CGI art. 39 octies E ; BO 4 E-5-07).

Gestion

• De la réduction à l'optimisation permanente du besoin en fonds de roulement

Que reste-t-il des progrès accomplis en matière de cash quelques années après la première initiative de réduction du BFR ? Pas grand-chose, semble-t-il, si l'on en croit les conclusions d'un groupe de travail réunissant 13 grands groupes fortement mobilisés à l'occasion d'un benchmark consacré aux bonnes pratiques d'optimisation permanente du BFR. Dans le cadre d'une réflexion animée par l'Institut du Benchmarking, l'AFDCC et le cabinet ENODIA, de grands groupes ont souhaité mettre en commun leurs expériences d'initiatives d'optimisation du BFR, avec une préoccupation commune : comment éviter l'effet d'essoufflement constaté peu de temps après les premières embellies de cash ?

Dossier du mois : Ifrs pme

• Introduction

• Présentation générale du projet

Le référentiel IFRS pour les PME est destiné aux entités qui n'ont pas de « responsabilité publique ». Cette notion ne correspond pas strictement à la définition d'une PME au sens des directives européennes, ni à celle donnée par les différentes législations nationales. L'objectif principal de ce projet est d'offrir un référentiel spécifique à ce type d'entreprises, plus simple que les IFRS complètes. Nous vous présentons ici les principales lignes directrices de ce projet.

• Immobilisations incorporelles

La section 17 de l'exposé-sondage est relative aux dispositions applicables aux immobilisations incorporelles, à l'exception du goodwill qui fait l'objet de la section 18.

• Contrats de location

Les contrats de location font l'objet de la section 19 qui distingue les contrats de location simple des contrats de location-financement.

• Format des états financiers

Le projet IFRS/PME prévoit, à l'instar des IFRS complètes, un jeu complet d'états financiers comprenant un bilan, un compte de résultat ainsi que des notes annexes explicatives, un état des variations des capitaux propres et un tableau des flux de trésorerie.

• Actifs et passifs financiers

La section 11 de l'exposé-sondage est consacrée aux « Actifs et passifs financiers ». Il est complété de deux annexes, l'une consacrée au taux d'intérêt effectif, l'autre à l'évaluation à la juste valeur.

• Cycle de production

Les produits des activités ordinaires de l'entreprise font l'objet d'une section spécifique (section 22). Par ailleurs, une autre section couvre la comptabilisation et l'évaluation des stocks (section 12).

• Passifs et capitaux propres

Sont abordés dans cette rubrique, les passifs de nature particulière tels les provisions et les éventualités ainsi que les avantages du personnel. Les capitaux propres font également l'objet d'une étude spécifique (Sections 20 « Provisions et éventualités », 21 « Capitaux propres » et 27 « Avantages au personnel » de l'exposé-sondage).

• Regroupements d'entreprises et goodwill

La section 18 traite des regroupements d'entreprises et du goodwill. Elle exclut de son champ d'application les opérations sous contrôle commun et ne traite pas des opérations de fusion inversées.

• Thèmes particuliers

Sous cette rubrique, sont abordés les thèmes suivants :

• Immobilisations corporelles

Le chapitre 16 de l'exposé-sondage est consacré à l'étude des immobilisations corporelles. Après une synthèse des principales divergences avec le référentiel français, nous présentons une analyse comparative des dispositions retenues.

Vos questions

• Comptabilisation d'un bon du trésor

Nous avons acheté un bon du trésor à taux annuel normalisé, portant intérêts à taux fixe, payables annuellement à terme échu. Le prix d'achat comprend la valeur nominale du bon, auquel s'ajoutent une prime correspondant au rendement du bon ainsi qu'un montant relatif aux intérêts courus. Nous souhaitons savoir comment comptabiliser cette opération.

• Acquisition d'un ensemble immobilier et décomposition

Nous avons acheté un ensemble industriel (terrain et bâtiments) pour un prix global. Nous souhaitons savoir selon quelles modalités pouvons-nous ventiler le montant de cette acquisition entre la part correspondant au terrain et celle attribuable aux bâtiments.

• Conséquences de la prise en compte des escomptes obtenus dans le coût d'entrée des stocks

Nos escomptes de règlement obtenus sur nos achats de stocks sont enregistrés au compte 765 « Escomptes obtenus ». Par ailleurs, ces derniers viennent en déduction du coût d'entrée des stocks, conformément au PCG (PCG art. 321-20). Dans ce contexte, comment devons-nous constater les variations de stocks lors des écritures d'inventaire ?

Revue n°341  

Paru en Juillet 2007.

Panorama de l'actualité

• Audit/comptabilité - Commissariat aux comptes : référentiel professionnel applicable

• Audit/comptabilité - CESR : des extraits de la base de données IFRS disponible

• Fiscal - Groupe intégré : motivation du redressement

• social - Mails, SMS, courriers et respect de la vie privée

• social - Travail illégal : obligations renforcées des entreprises

• Juridique - Délai de conservation des archives comptables

• Juridique - Formalités des entreprises

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Frais d'acquisition de titres de participation : modification de l'option de comptabilisation

Suite à la modification de traitement fiscal des frais d'acquisition de titres de participation introduite par la loi de finances pour 2007, le Comité d'urgence du Conseil national de la comptabilité autorise la modification de l'option comptable de traitement pour les seuls frais d'acquisition relatifs aux titres de participation (CNC, Comité d'urgence, avis 2007-C du 15 juin 2007).

• Fusions : détermination du mali technique

En matière de fusions, le Comité d'urgence du Conseil National de la Comptabilité vient apporter des précisions utiles, d'une part, sur le traitement comptable par la société absorbante du mali sur la société absorbée en cas d'actif net apporté négatif et, d'autre part, sur le traitement comptable du mali représentatif d'un écart d'acquisition (CNC, Comité d'urgence, avis 07-D, du 15 juin 2007).

Juridique et fiscal

• Supplément de réserve de participation : précisions

L'ACOSS a diffusé les précisions ministérielles sur la loi du 30 décembre 2006 pour le développement de la participation et de l'actionnariat salarié. Nous indiquons celles portant sur le versement d'un supplément de participation (ACOSS, lettre-circulaire 2007-048 du 7 juin 2007 et circ. min. du 15 mai 2007 ; voir RF Comptable 338, avril 2007, dossier).

Gestion

• Savoir prévenir et détecter la fraude

La fraude est passée en quelques années du stade de « tabou » à celui de « risque à maîtriser ». Néanmoins, les outils à notre disposition n'ont pas suivi et il est difficile de savoir comment s'y prendre pour s'attaquer au risque de fraude. Nous proposons une méthodologie opérationnelle et efficace fondée sur la démarche suivante : - identifier des schémas de fraude pour chaque processus ; - pour le volet prévention, en déduire les contrôles clés à mettre en place dans le cadre du contrôle interne ; - pour le volet détection, à partir de l'analyse des schémas de fraude, identifier les symptômes de chacun d'entre eux pour en déduire un certain nombre d'indicateurs à suivre.

• Messages comptables Edifact :attestation de conformité des import/export de progiciels

Edificas, l'Association des professionnels de l'Échange de données informatisé de la profession comptable, vient de mettre en place une procédure d'attestation de conformité qui est délivrée aux progiciels intégrant et/ou produisant des fichiers respectant la norme Edifact des messages comptables, c'est-à-dire un format de messages d'échanges de données comptables fiable et indépendant du logiciel concerné (http://www.edificas.fr). Les premières attestations devraient être délivrées à l'automne 2007.

Rendez-vous IAS/IFRS

• « IFRS européen » 2007 : état des lieux

Si l'année 2006 a été propice à l'élaboration et la publication de nouvelles normes et interprétations, en revanche l'année 2007 a marqué une pause dans le processus de construction du référentiel IFRS. Il convient de noter également une implication plus importante de la Commission européenne dans ce processus, qui, du reste, ne valide pas automatiquement les normes et interprétations de l'IASB.

• Actualité IAS/IFRS

Les principales décisions prises lors de la réunion du Board d'avril 2007 concernent les regroupements d'entreprises, les avantages postérieurs à l'emploi et l'impôt sur le résultat. D'autres thèmes ont été également abordés, tels le cadre conceptuel de l'IASB et les instruments financiers assortis d'une option de vente à la juste valeur.

Dossier du mois : La méthode uva : une aide à la décision pour les pme

• Introduction

• L'insuffisance des méthodes traditionnelles de calcul de coûts

Peut-on gérer une entreprise industrielle, de distribution ou de services sans connaître la rentabilité des produits ni celle des clients ? La réponse est évidente : les décideurs, du dirigeant au contrôleur de gestion, sont préoccupés par les coûts des produits, les marges des clients... Pourtant, leurs outils les plus modernes (ERP, CRM, Business Intelligence...) reposent sur des modèles très insuffisants.

• Les solutions de la méthode UVA : la démarche

Les solutions utilisées par la méthode UVA permettent d'éliminer la répartition arbitraire des charges indirectes liées aux produits ainsi que de celles liées aux clients et au traitement de leurs commandes pour obtenir des coûts extrêmement précis et fiables,  tout en disposant d'un système d'une grande simplicité d'exploitation.

• Les fonctions du logiciel d'exploitation spécialisé de la méthode UVA

Après avoir décrit la démarche méthodologique qui permet de calculer le résultat par vente, nous présentons les principales fonctionnalités du logiciel spécialisé Profit Scanner®, qui permet d'automatiser les calculs et d'exploiter les résultats obtenus grâce à la méthode UVA.

• L'aide à la décision : exemples concrets de réponses à des problématiques d'entreprises

Nous nous attachons ici à étudier, à partir de problématiques rencontrées sur le terrain par des managers de PME, les réponses qu'ils ont pu trouver à l'aide des analyses issues de l'application de la méthode UVA :

Vos questions

• Vente avec crédit gratuit

Lors d'une foire, nous avons proposé du matériel informatique avec un crédit gratuit sur 3 mois. Un client, qui paie au comptant, nous oblige à lui accorder une réduction de prix, selon la législation économique en vigueur. Comment doit-on comptabiliser cette « réduction » ?

• Comptabilisation d'un bungalow

Nous avons acheté un bungalow destiné à abriter nos services de gardiennage, dans l'attente d'une construction d'un habitat en dur sur notre terrain. Une fois l'abri réalisé, le bungalow sera conservé mais ne devrait plus être utilisé. Dans ce contexte, comment doit-on enregistrer ce bien ?

• Coût d'entrée d'une pièce détachée

En immobilisations, nous possédons des pièces principales de rechange et de sécurité que nous utilisons en cas de panne de nos machines-outils. Récemment, nous avons remplacé une pièce défectueuse par une neuve. La pièce endommagée a été ensuite réparée et conservée en vue d'une utilisation future. À quel coût devons-nous l'inscrire à l'actif ?

Revue n°340  

Paru en Juin 2007.

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/Audit - Obligations comptables des associations recevant des dons

• Comptabilité/Audit - Commissariat aux comptes et changement comptable

• Comptabilité/Audit - Opérations réalisées par les clubs sportifs professionnels

• Fiscal - TVA : nouvelles règles pour les assujettis et redevables partiels

• Social - Congé de maternité : aide au remplacement

• Social - Le statut des stagiaires précisé

• Juridique - Possibilité de distribution de dividendes différenciée

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• La réforme des institutions comptables : première étape

Nommé à la présidence du Conseil national de la comptabilité (CNC) le 13 mars dernier, Jean-François Lepetit a été chargé d'une mission de proposition pour faire évoluer les instances de normalisation (CNC et CRC) dans le domaine de la comptabilité. Suite au rapport qu'il vient de remettre au ministre de l'Économie et des Finances, une première étape se concrétise par la parution d'un décret qui restructure en profondeur le CNC préfigurant ainsi la création, qui doit intervenir avant la fin de l'année, d'une autorité administrative indépendante, l'« Autorité des normes comptables » (ANC), dotée de moyens financiers adaptés et chargée d'édicter l'intégralité des règles relatives à la présentation des comptes et à la définition de leur contenu.

Comptes consolidés

• Comptes consolidés : présentation obligatoire ou volontaire

Deux réponses récentes de la Commission des études juridiques de la CNCC précisent le champ de l'obligation d'établissement et de publication de comptes consolidés et les conséquences de leur établissement volontaire par une société qui n'y est pas tenue.

Information financière

• Rémunération des dirigeants : une information à géométrie variable

Les textes visant l'information à donner par les personnes morales sur la rémunération de leurs dirigeants sont multiples. Il en résulte une information à géométrie variable qui sera différente dans l'annexe et le rapport de gestion, pour les sociétés cotées et celles qui ne le sont pas.

Juridique et fiscal

• Associations et fondations : compte d'emploi des ressources

Les associations et fondations qui font appel à la générosité du public dans le cadre d'une campagne menée à l'échelon national doivent établir un compte annuel des ressources collectées (CER) qui précise notamment l'affectation des dons par type de dépenses. Ce CER est désormais un élément de l'annexe des comptes annuels de ces organismes.

Juridique et fiscale

• Partie réglementaire du code de commerce : les dispositions relatives à la comptabilité

La refonte du code de commerce, à droit constant, se poursuit : après la partie législative, un décret vient de codifier les dispositions relevant de décrets, identifiés par « D » ou « R » (pour ceux pris en Conseil d'État) (décret 2007-431 du 25 mars 2007 relatif à la partie réglementaire du code de commerce, JO 73 du 27 mars 2007). Nous présentons la codification des articles afférents aux obligations comptables des commerçants et des sociétés commerciales.

Audit

• Le commissaire aux comptes et la détection des fraudes

Si, dans le cadre de sa mission, le commissaire aux comptes n'a pas l'obligation de détecter systématiquement les fraudes existantes, il doit en revanche mettre en oeuvre des procédures d'audit permettant d'identifier le risque d'anomalies significatives dans les comptes résultant d'erreurs ou de fraudes. La norme d'exercice professionnel NEP 240, récemment homologuée, a précisé les modalités de la prise en considération de la possibilité de fraudes dans les comptes (arrêté du 10 avril 2007, JO du 3 mai, p. 7803).

Rendez-vous IAS/IFRS

• Coûts d'emprunt : un traitement révisé

Le 29 mars 2007, l'IASB a publié la version révisée d'IAS 23 « Coûts d'emprunt » ; celle-ci annule et remplace IAS 23 « Coûts d'emprunt » révisée en 1993. Dorénavant, le seul traitement possible pour les coûts d'emprunt afférents à des actifs éligibles est l'activation, la comptabilisation en charges n'étant plus autorisée.

• Actualité IAS/IFRS

Les principales décisions prises lors de la réunion du Board de mars 2007 concernent les regroupements d'entreprises, les provisions, la présentation des états financiers et les avantages postérieurs à l'emploi. D'autres thèmes ont été également abordés.

Dossier du mois : Les documents loi « prévention »

• Introduction

• L'obligation d'établir les documents d'information financière et prévisionnelle

Les sociétés d'une certaine taille doivent établir et communiquer dans les huit jours au comité d'entreprise, au commissaire aux comptes et, le cas échéant, au conseil de surveillance les quatre documents « loi prévention » et les rapports joints.

• La situation financière à court terme

L'objectif de ce document est de prévenir les difficultés de l'entreprise et de juger de son potentiel à assurer la continuité de l'exploitation. Plus qu'une simple retranscription d'une partie des postes du bilan, l'information, de nature financière, doit déboucher sur la « situation de trésorerie de la société » et permettre de détecter préventivement les risques de cessation de paiement.

• Le tableau de financement

Le modèle de tableau à établir n'est pas imposé, mais qu'il s'agisse d'un tableau explicatif de la variation du fonds de roulement ou que soit retenu un tableau des flux de trésorerie, le lecteur doit pouvoir faire le lien avec la trésorerie déterminée dans la situation financière à court terme.

• Règles d'établissement des documents prévisionnels

Parmi les principes qui président à l'élaboration de comptes prévisionnels pertinents, nous insistons sur deux volets fondamentaux : le choix et la formulation des hypothèses, d'une part, et la comparabilité entre les prévisions et les réalisations, d'autre part.

• Le compte de résultat prévisionnel

Le compte de résultat prévisionnel doit fournir une information synthétique, par nature ou par fonctions, avec la présentation de variantes lorsque des hypothèses sensiblement équivalentes en probabilité aboutissent à des résultats significativement différents. Dans tous les cas, les commentaires fournis dans le rapport joint sont fondamentaux.

• Le plan de financement prévisionnel

Compte tenu de l'obligation de fournir à titre comparatif le « réalisé » de l'exercice précédent, il est plus pratique de retenir la même structure que celle du tableau de financement, avec les regroupements de postes inhérents à la présentation de prévisions.

Vos questions

• Achat de titres et frais de transferts internationaux

Nous avons acquis des titres de participation étrangers et, à cette occasion, nous avons supporté des frais de transferts interbancaires internationaux. Ces frais sont-ils à inclure dans le coût d'entrée des titres ?

• Déclaration de la direction

Un commissaire aux comptes a été nommé dans notre SARL pour la première fois en raison du dépassement des seuils. Au cours de la mission d'audit, de nombreux échanges verbaux ont eu lieu. Cependant, le commissaire aux comptes nous demande une déclaration écrite confirmant certains éléments. En quoi consiste cette lettre et pouvons-nous nous abstenir de l'établir ?

• Effet rétroactif d'une fusion

Notre entreprise dont l'exercice social coïncide avec l'année civile a absorbé en 2007 une société dont l'exercice est décalé (du 1/09/2006 au 31/08/2007). Le traité a donné à la fusion un effet rétroactif au premier jour d'ouverture de l'exercice 2006 de l'absorbée. Sachant que fiscalement la date d'effet ne peut être antérieure au 1er janvier 2007, vous souhaitez savoir comment appréhender la période intercalaire dans la société absorbante.

Revue n°339  

Paru en Mai 2007.

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/audit - Commissariat aux comptes

• Comptabilité/audit - Comptes consolidés

• Fiscal - Exonération des plus-values en cas de départ à la retraite

• Fiscal - Amortissement des immeubles de placement

• Fiscal - Coûts de démantèlement

• Social - Forfait annuel jours

• Juridique - Code de commerce

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Traitement comptable des frais de collection

De nombreux secteurs d'activité sont concernés par la problématique des frais de collection. Il nous a donc paru intéressant de faire le point sur le traitement comptable applicable à ces frais au regard des nouvelles règles relatives à la définition, à la comptabilisation et à l'évaluation des actifs.

• Remboursement de la taxe sur les dépenses de publicité

L'administration fiscale vient de publier une instruction précisant les modalités de remboursement de la taxe sur les dépenses de publicité qui a été déclarée non conforme au droit communautaire par le Conseil d'État (BO 3 P-1-07 du 16 mars 2007). Nous vous proposons de faire le point sur les conditions de remboursement de cette taxe ainsi que sur son traitement comptable.

Juridique et fiscal

• Les coûts de démantèlement : le régime fiscal est précisé

Les coûts de démantèlement ou de reconstitution de sites encourus dès la mise en exploitation d'une installation industrielle font l'objet d'un traitement spécifique dans la mesure où ils sont déduits, non par le biais d'une provision, mais au moyen de l'amortissement d'un actif de contrepartie. À cet égard, la loi de finances rectificative pour 2005 avait transposé le traitement comptable spécifique de ces coûts (CGI art. 39 ter C). Ces dispositions viennent d'être commentées par l'administration fiscale (BO 4 E-2-07).

Gestion

• La maîtrise des risques : un guide de l'Académie

L'Académie des sciences et techniques comptables et financières vient de publier les travaux de son groupe sur le contrôle interne. Le guide « La maîtrise des risques » s'adresse prioritairement aux dirigeants d'entreprises moyennes. Il propose une approche innovante, fondée sur une démarche de progrès continu et articulée autour des processus de l'entreprise (Les Cahiers de l'Académie n° 4, décembre 2006 ; http://www.lacademie.info).

Rendez-vous IAS/IFRS

• IAS 36 : détermination de la juste valeur

L'Académie des sciences et techniques comptables et financières vient de publier le deuxième volet de son guide de lecture de la norme IAS 36 « Dépréciation d'actifs ». Dans le premier guide, elle avait abordé, notamment, les problématiques liées à la détermination de la valeur d'utilité (voir RF Comptable 314, février 2005, p. 19).

• Actualité IAS/IFRS

Sont présentées les principales décisions prises lors de la réunion du Board de février 2007 en matière de regroupements d'entreprises, d'avantages postérieurs à l'emploi, de présentation des états financiers et d'améliorations annuelles.

Dossier du mois : Les contrats de concession (ifric 12)

• Introduction

• Les contrats entrant dans le champ de l'interprétation

Sont visés par IFRIC 12 les contrats dans lesquels l'autorité publique fixe la nature et les tarifs des services qu'un opérateur privé doit rendre grâce à une infrastructure.

• Analyse des droits consentis à l'opérateur privé sur l'infrastructure

L'opérateur privé ne disposant pas du contrôle de l'infrastructure, celle-ci n'est pas pour lui une immobilisation corporelle. Son droit d'accès à l'infrastructure ne lui permet pas non plus de la considérer comme un bien loué.

• Comptabilisation et évaluation de la rémunération de l'opérateur privé

L'opérateur privé est un prestataire de services (prestation de construction et prestation d'exploitation) à l'égard de l'autorité publique. Pendant la phase de construction de l'infrastructure, l'opérateur privé comptabilise le chiffre d'affaires correspondant aux prestations de construction.

• Nature de l'actif de l'opérateur privé

Selon que l'opérateur privé assume ou non le risque de demande, la contrepartie de la rémunération qu'il obtient pour son opération de construction sera une immobilisation incorporelle ou un actif financier.

• L'obligation de maintien en bon état de l'infrastructure publique

L'obligation de maintien en bon état de l'infrastructure publique, à distinguer des travaux complémentaires exigés par le contrat, est à traiter selon les dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels ».

• Les frais financiers supportés par l'opérateur privé

Le traitement des frais financiers supportés par l'opérateur privé est différent selon que la rémunération de celui-ci s'analyse comme une immobilisation incorporelle ou comme un actif financier.

• Amortissement, dépréciation et date de comptabilisation de l'immobilisation incorporelle

L'amortissement et la dépréciation de l'immobilisation incorporelle sont déterminés selon les normes IAS 38 et IAS 36. L'IFRIC 12 apporte une précision sur la date de comptabilisation initiale de l'immobilisation.

• Prestations complémentaires de construction

Les prestations complémentaires sont enregistrées lorsqu'elles sont effectuées dans les mêmes conditions que la construction initiale de l'infrastructure.

• Apports de l'autorité publique à l'opérateur privé

Les apports de l'autorité publique à l'opérateur privé ne sont pas constitutifs d'une subvention.

• Informations à fournir et entrée en vigueur

Les dispositions de l'interprétation entreront en vigueur dans les comptes des périodes ouvertes à compter du 1er janvier 2008 mais une application anticipée est encouragée.

• Illustrations chiffrées

Deux illustrations chiffrées permettent de comprendre le traitement comptable d'un contrat s'analysant pour l'opérateur privé comme une créance ou comme une immobilisation incorporelle.

Vos questions

• Comptabilisation des chèques-transport

Nous avons mis en place l'attribution de chèques-transport au profit des salariés utilisant leurs véhicules pour se rendre sur leur lieu de travail dans les conditions fixées par la loi sur l'actionnariat salarié et son décret d'application (loi 2006-1770 du 30 décembre 2006 et décret 2007-175 du 9 février 2007). Dans ce cadre, nous souhaitons savoir comment comptabiliser ce nouveau dispositif ?

• Coût de revient d'une immobilisation

Nous avons changé de local commercial et pour l'aménagement des nouveaux locaux, nous avons fait travailler un de nos salariés. Doit-on inclure les charges salariales afférentes à cette personne dans le coût d'entrée de nos installations ?

• Matérialisation de l'amortissement dégressif en tant qu'option fiscale

Nous avons opté fiscalement pour l'amortissement dégressif pour nos machines-outils. En raison d'un résultat déficitaire en 2006, nous avons appliqué la règle de l'amortissement minimal correspondant au linéaire et différé régulièrement la quote-part d'annuité dégressive. Comment doit-on matérialiser le fait que fiscalement nous avons opté pour l'amortissement dégressif, alors que cette année, seule une dotation correspondant au linéaire a été comptabilisée ?

Revue n°338  

Paru en Avril 2007.

Panorama de l'actualité

• Audit/comptabilité - Conseil national de la comptabilité : nouveau président, nouvelle organisation

• Audit/comptabilité - Responsabilité des commissaires aux comptes

• Audit/comptabilité - Gestion des charges nucléaires : modalités d'évaluation et de couverture de ces dépenses

• Fiscal - Détermination du prix de cession de titres

• Fiscal - Crédit d'impôt formation du dirigeant

• Social - Épargne salariale

• Social - Cotisations URSSAF : différé de paiement pour les entreprises « gazelles »

• Juridique - SASU et approbation des comptes consolidés

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Passage aux nouvelles règles comptables : le traitement des corrections d'erreurs

Le traitement comptable applicable au passage au nouveau référentiel comptable sur les actifs en 2006 (au lieu de 2005) est celui des corrections d'erreurs comptables dont les modalités pratiques d'application viennent d'être précisées par la Commission des études comptables de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC, bull. 143, septembre 2006, pp. 526 à 528). Bien que cette réponse de la Compagnie vise  le cas d'une association ayant différé l'entrée en vigueur de la réforme sur les actifs, elle peut, à notre sens, être étendue à l'ensemble des entreprises soumises aux règles de la comptabilité commerciale.

• Le traitement comptable applicable à la fiducie

La loi 2007-211 du 19 février 2007 a introduit dans le droit français un régime général de fiducie dont l'objet est le transfert de biens dans un patrimoine d'affectation aux fins de gestion, de garantie ou de transmission à titre onéreux. Ce patrimoine d'affectation fait l'objet d'une comptabilité autonome sur le contenu de laquelle le Conseil national de la comptabilité devra se prononcer.

Information financière

• Contrôle interne : constat et recommandations de l'AMF

L'AMF recommande, pour les rapports sur les procédures de contrôle interne relatifs aux exercices ouverts à compter de 2007, d'appliquer son « Cadre de référence sur le dispositif de contrôle interne » complété du « Guide d'application pour les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information financière et comptable publiée » de mai 2006 et décembre 2006 (AMF, rec. du 22 janvier 2007 ; http://www.amf-france.org ; voir RF Comptable 329, juin 2006, pp. 13 à15, et 334, décembre 2006, pp. 18 à 20).

• Rapport des présidents sur le gouvernement d'entreprise

L'AMF a publié son rapport 2006 sur le gouvernement d'entreprise des sociétés APE (http://www.amf-france.org). La précision de l'information fournie a encore progressé, les efforts des sociétés doivent désormais se porter sur la publication du règlement intérieur et les informations sur les rémunérations des dirigeants. Sur le fond, les comités spécialisés poursuivent leur croissance et le nombre de sociétés faisant état d'une évaluation du fonctionnement de leur conseil a doublé par rapport à 2004.

Gestion

• La gestion du poste clients des PME européennes

L'Association des credit managers (AFDCC) a présenté dernièrement son baromètre, réalisé conjointement avec Eurofactor, sur la gestion du poste clients et les délais de paiement dans les principaux pays d'Europe en 2006 (http://www.afdcc.com). Nous vous présentons les principaux résultats de l'enquête.

Rendez-vous IAS/IFRS

• IFRS et PME : le projet de l'IASB

L'IASB vient de publier un exposé-sondage sur les IFRS applicables aux PME (IFRS for Small and Medium-sized Entities). L'objectif de l'IASB est de proposer un référentiel simplifié et autonome utilisable par des entités n'ayant pas d'intérêt public, reférentiel dont l'adoption est du ressort des États.

• Actualité IAS/IFRS

Sont présentées les principales décisions prises lors de la réunion du Board de l'IASB de janvier 2007 en matière de regroupements d'entreprises, de reporting sur la performance, d'instruments financiers, d'impôt sur le résultat, de paiements fondés sur des actions et de provisions.

• Information relative aux parties liées

L'IASB a publié un exposé-sondage (ED) proposant des modifications à IAS 24 « Information relative aux parties liées » soumis à commentaires jusqu'au 25 mai 2007.

Dossier du mois : Participation des salariés aux résultats

• Introduction

• Principes de la participation des salariés aux résultats

Nous rappelons les règles d'assujetissement au régime de la participation et les sanctions en cas de non-respect de cette obligation, ainsi que les conditions dans lesquelles les entreprises peuvent mettre en place volontairement un régime de participation.

• Évaluation et enregistrement de la réserve

Nous présentons les règles d'évaluation de la réserve spéciale de participation par la formule de droit commun qui constitue les droits minimaux à attribuer, en les illustrant d'un exemple, les principes à respecter dans le cas où la réserve est calculée selon une formule conventionnelle et son enregistrement comptable.

• Répartition et affectation de la réserve

Nous explicitons les modalités de la répartition individuelle de la réserve, l'enregistrement des différents modes de son affectation ainsi que le versement de ces droits et de leurs revenus quand la réserve est affectée à un fonds d'investissement au sein de l'entreprise.

Vos questions

• Mise au rebut d'une immobilisation dépréciée

Nous souhaitons connaître le traitement comptable lié à la mise au rebut d'une machine-outil qui, en sus des amortissements, a fait l'objet d'une dépréciation.

• Coût de revient des stocks et crédit fournisseur

Nous avons obtenu de la part d'un de nos fournisseurs un crédit pour l'achat d'un stock de marchandises, moyennant le versement d'intérêts. Sachant que sans l'octroi du crédit par le fournisseur, nous n'aurions pas acheter ces biens, pouvons-nous inclure les frais financiers dans le coût de revient de ce stock ?

Revue n°337  

Paru en Mars 2007.

Panorama de l'actualité

• Audit/comptabilité - Commissariat aux comptes dans les sociétés cotées

• Audit/comptabilité - Classement des dettes « concordataires »

• Audit/comptabilité - Attribution d'actions dans le cadre d'un PEE

• Fiscal - Aménagements du régime des acomptes d'IS

• social - Champ d'application de la CSG et de la CRDS et contributions de prévoyance

• Juridique - Gage sur stocks

• Juridique - Décret d'application de la loi sur la sauvegarde des entreprises

Noté pour vous

• Noté pour vous

Pratique comptable

• Projet d'évolution des textes comptables

Le Conseil national de la comptabilité vient de rendre un avis très critique sur un important projet de réécriture des obligations comptables contenues dans les décrets du 19 novembre 1983 (décret comptable) et du 23 mars 1967 (décret sur les sociétés).

Comptes consolidés

• Réussir l'externalisation de sa consolidation

L'externalisation de la production des comptes consolidés peut, dans certains cas, être une réponse pertinente à la complexification réglementaire en matière d'information financière. Si cette solution permet d'apporter de la flexibilité à une fonction qui peut s'avérer coûteuse au regard de besoins qui sont par nature ponctuels, elle comporte aussi des risques qui peuvent être évités en adoptant une démarche structurée. Après avoir décrit les risques à éviter pour mener à bien ce type de projet, nous présentons un exemple de méthodologie simple et pragmatique, facteur de sécurisation et de maîtrise du projet, en en détaillant chacune des étapes.

Juridique et fiscal

• L'imprimé fiscal 2055 « Amortissements » est refondu

L'édition 2007 du tableau fiscal relatif aux amortissements présente des ventilations supplémentaires pour les mouvements affectant la provision pour amortissements dérogatoires. Cette rubrique devient le cadre B du tableau. Les ventilations antérieures du cadre B qui correspondaient à des ventilations de l'amortissement comptable pour dépréciation ne sont plus demandées. À partir de notre deuxième hors-série, « Les comptes annuels et les déclarations fiscales », que nous consacrons comme chaque année à l'arrêté des comptes, nous vous présentons les principales nouveautés de ce tableau 2055.

• Intéressement : les principales modifications de la loi

Parmi les modifications du régime de l'intéressement par la loi sur la participation et l'actionnariat salarié (loi 2006-1770 du 30 décembre 2006, JO du 31) figurent notamment, outre des assouplissements sur la négociation et le dépôt des accords, la possibilité de verser un supplément d'intéressement au titre d'un exercice clos, la déductibilité de l'intéressement des non-salariés affecté à un plan d'épargne salariale ainsi que des mesures visant à élargir le champ d'application de l'intéressement.

Rendez-vous IAS/IFRS

• Actualité IAS/IFRS

Dossier du mois : L'annexe des comptes individuels

• Introduction

• Principes généraux

Souvent négligée, l'information donnée dans l'annexe est un vecteur essentiel de la sincérité des comptes publiés. Une attention particulière doit donc être apportée au recensement et à la rédaction des informations significatives à faire figurer dans ce document comptable.

• Structure et présentation de l'annexe

Aucune structure n'est imposée par les textes pour la présentation de l'annexe. En pratique toutefois, les annexes présentent d'abord les éléments liés au référentiel comptable appliqué puis les notes au bilan et au compte de résultat.

• Liste des principales informations prescrites

Nous présentons sous forme de tableau synthétique les principales informations prescrites par les textes en précisant les entreprises visées. Bien entendu, cette liste n'est ni exhaustive ni contraignante, le principe d'importance significative étant, en ce domaine, le critère de sélection de l'information à porter dans l'annexe. Elle peut également comporter certaines redondances lorsqu'une information intéresse divers postes du bilan ou du compte de résultat (mention aux postes intéressés et dans les autres informations).

• Étude de quelques points particuliers

Nous vous proposons un tour d'horizon des points particuliers où une information claire et précise permet une meilleure lisibilité et compréhension des comptes annuels.

Vos questions

• Option pour les ifrs

Société non cotée, nous souhaitons présenter nos comptes consolidés selon les normes comptables internationales. Est-ce possible et cette décision est-elle irréversible ?

• « réserve de propre assureur »

Afin de nous prémunir contre des risques liés à la vente de produits dangereux, non couverts par un contrat d'assurance, nous envisageons de constituer une « réserve de propre assureur ». Au regard de la réglementation comptable actuelle, est-ce encore possible ?

• Coût de revient des stocks

Nous sommes promoteur-constructeur et construisons actuellement un immeuble en vue de la revente par lots. Dans ce cadre, nous aménageons un appartement « témoin » pour les visites des futurs acheteurs. Peut-on comprendre dans nos stocks ces aménagements ?

Revue n°336  

Février 2007.

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/audit - Rapport sur le gouvernement d'entreprise et le contrôle interne : de nouvelles informations à donner

• Comptabilité/audit - Réforme du cursus d'accès à l'expertise comptable

• Comptabilité/audit - Contribution aux coûts d'élimination des DEEE ménagers

• Comptabilité/audit - Publication des rémunérations des dirigeants d'associations

• Comptabilité/audit - Normes d'exercice professionnel des commissaires aux comptes

• Fiscal - Taxe professionnelle

• Fiscal - IFA : relèvement du seuil d'exonération

• Social - Loi de financement de la sécurité sociale

• Juridique - Date de transfert de propriété des titres

• Juridique - Approbation et dépôt des comptes

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Contribution aux coûts d'élimination des DEEE ménagers

Le Comité d'urgence du CNC vient de se prononcer sur le traitement comptable de la contribution financière (éco-participation) instituée pour faire face au coût de collecte, d'enlèvement et de traitement des déchets d'équipements électriques et électroniques ménagers (DEEE) (CNC, Comité d'urgence, avis 07-A du 10 janvier 2007). Les coûts supportés pour l'élimination de ces déchets sont répercutés sur le consommateur final et font l'objet d'une mention particulière au bas de la facture.

Information financière

• L'information périodique des sociétés cotées

De nouvelles obligations d'informations périodiques pour les sociétés dont les instruments financiers sont cotés sur l'Eurolist Paris résultent de l'intégration dans notre droit interne des exigences issues de la directive transparence (dir. europ. 2004/109/CE ; c. mon. et fin. art. L. 451-1-2 ; arrêté du 4 janvier 2007). Ces sociétés sont, en outre, toujours concernées par les obligations de publication au BALO définies par le code de commerce.

Juridique et fiscal

• Réserve de participation des salariés : les nouveautés

La loi pour le développement de la participation et de l'actionnariat salarié et portant diverses dispositions d'ordre économique et social apporte certaines modifications au calcul de la réserve de participation et à sa gestion. La loi ayant été publiée au Journal officiel du 31 décembre 2006, ses dispositions s'appliquent, sauf précision spécifique fournie par le texte, à la participation calculée au titre des exercices clos à compter de son entrée en vigueur, c'est-à-dire du 1er janvier 2007.

• Modalités de conservation des factures

Une instruction fiscale en matière de TVA vient de préciser dans quelle mesure les entreprises peuvent être dispensées de l'obligation de conserver sous forme papier le double des factures clients transmises sur ce même support (BO 3 E-1-07 du 11 janvier 2007).

Profession

• Commissaire aux comptes : le guide d'exercice du cabinet

Que le commissaire aux comptes exerce en son nom propre ou sous forme de société, un guide d'exercice professionnel doit être élaboré décrivant notamment les procédures et dispositifs mis en place pour garantir les principes fondamentaux du code de déontologie et le système interne de contrôle qualité. Nous présentons  ci-après les principes généraux d'élaboration de ce guide et, sur « rf comptable.com », rubrique « Plus sur le Net », un exemple de guide d'exercice professionnel peut être consulté.

Gestion

• Dématérialisation et échanges électroniques

Une étude « Dématérialisation, échanges électroniques professionnels et services de confiance », menée au 3e trimestre 2006 auprès d'entreprises privées et publiques, présente les solutions qui seront déployées d'ici 2008 pour développer et sécuriser les échanges B-to-B. Par ailleurs, une enquête européenne indique que la facturation électronique est en train de prendre son essor sous la pression des grands donneurs d'ordre.

Rendez-vous IAS/IFRS

• Une nouvelle norme sur l'information sectorielle : IFRS 8

Dans le cadre de la convergence entre les référentiels IFRS et FASB, l'IASB vient de publier la norme IFRS 8 « Operating segments », dont les dispositions sont très proches de SFAS 131. IFRS 8 remplace la norme IAS 14 et entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2009, une application anticipée étant possible.

Dossier du mois : L'arrêté des comptes : points d'actualité

• Introduction

• Nouvelles règles comptables : les décisions de 2006

Les nouvelles règles comptables relatives aux actifs, aux dépréciations et aux amortissements ont ouvert ou modifié un certain nombre d'options comptables sur lesquelles des décisions peuvent encore être à prendre en 2006. Par ailleurs, en fonction des options de passage retenues, un suivi fiscal est à assurer.

• Provision pour démantèlement

Les coûts de démantèlement ou de reconstitution de site encourus dès la mise en exploitation d'une installation industrielle font désormais l'objet d'un traitement spécifique. En cas de dégradation immédiate, ils sont présentés avec les coûts d'acquisition ou de production des actifs sous-jacents. Cet actif est la contrepartie de la provision inscrite au passif du bilan.

• Faut-il provisionner le traitement des déchets d'équipements électriques et électroniques ?

Le décret 2005-829 fixe les modalités de prise en charge de l'enlèvement et du traitement des déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE). La traduction comptable de ces nouvelles obligations dépend de la nature des équipements et de leur date de mise sur le marché.

• Les programmes de fidélisation des clients

Les entreprises mettent souvent en place, en vue d'améliorer leurs ventes, des actions promotionnelles afin de fidéliser leur clientèle. En 2006, la doctrine comptable et la jurisprudence fiscale ont apporté des précisions sur le traitement comptable et fiscal de ces actions.

• Dépenses de mise en conformité dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration

La loi de finances rectificative pour 2006 (loi 2006-1771 du 30 décembre 2006) a instauré plusieurs mesures en faveur de l'hôtellerie, des cafés et des restaurants afin de soutenir ce secteur d'activité. À ce titre, un régime d'amortissement exceptionnel des matériels et installations de mise en conformité à certaines normes est prévu ainsi qu'une possibilité de constituer une provision pour ces mêmes dépenses.

• Frais d'acquisition de titres de participation

Pour les sociétés soumises à l'IS, les frais d'acquisition de titres de participation engagés au cours des exercices clos à compter du 31 décembre 2006 doivent être incorporés au prix de revient des titres et déduits par voie d'amortissement sur une période de cinq ans (CGI art. 209-VII introduit par la loi de finances pour 2007).

• Actionnariat salarié : régime fiscal des émissions d'actions

Un régime de déduction intégrale des décotes consenties aux salariés dans le cadre des augmentations de capital réservées aux salariés est désormais en place : le régime prévu pour les dispositifs d'émission d'actions gratuites s'applique aux émissions autorisées par les assemblées générales extraordinaires réunies à compter du 1er janvier 2006.

• Le traitement de l'imposition forfaitaire annuelle

Le Conseil national de la comptabilité a approuvé une évolution des modalités de comptabilisation de l'imposition forfaitaire annuelle qui prend en compte l'évolution du régime de cet impôt depuis 2006 (CNC, avis 06-05 du 31 mars 2005). Par ailleurs, l'administration fiscale a précisé le suivi de l'IFA dans les groupes intégrés (BO 4 A-9-06).

• PME de croissance : réduction d'impôt et créance de crédit d'impôt recherche remboursée

Les PME de croissance (entreprises d'au moins 20 salariés, assujetties à l'IS, dont la masse salariale a crû d'au moins 15 % au titre de chacun des deux exercices précédents) bénéficient, pour les exercices ouverts entre le 1er janvier 2006 et le 1er janvier 2009, d'une réduction d'impôt (CGI art. 220 decies et 220 S introduits par la loi de finances pour 2007, art. 13). Cette réduction vient compenser l'augmentation d'IS et d'IFA ayant accompagné la croissance. Nous en présentons les caractéristiques pour 2006. Par ailleurs, le crédit d'impôt recherche non imputé peut, pour ces entreprises, faire l'objet d'un remboursement immédiat (CGI art. 199 ter B modifié par la loi de finances pour 2007, art. 13).

• Certificats d'économies d'énergie

Depuis le 1er juillet 2006, les vendeurs d'énergie sont soumis à l'obligation d'effectuer des actions en vue de réaliser des économies d'énergie. En dehors de ce secteur d'activité, d'autres entités peuvent également effectuer volontairement de telles actions. Un avis du Comité d'urgence du Conseil national de la comptabilité a précisé le traitement comptable de ce dispositif (CNC, Comité d'urgence, avis 2006-D du 4 octobre 2006).

• Chiffres utiles à l'arrêté des comptes

Aide-mémoire de chiffres et taux dont la connaissance est utile pour l'arrêté des comptes 2006 des entreprises commerciales dont l'exercice coïncide avec l'année civile.

Vos questions

• Individualisation des ventes « export »

Depuis cette année, notre société vend des marchandises à l'exportation. Doit-on créer un compte spécifique de vente afin de différencier ces ventes de celles réalisées en France ?

• Cadeaux à la clientèle

Négociant en articles de décoration, nous offrons, en fin d'année, des cadeaux à certains de nos clients qui sont prélevés sur nos stocks. Comment doit-on comptabiliser cette opération ?

• Dépenses de mise en conformité

Nous devons engager des dépenses sur nos machines de production afin de nous conformer à la réglementation en matière de sécurité. L'obligation de mise en conformité étant connue à la date de clôture, pouvons-nous constituer comptablement une provision pour mise en conformité ?

Revue n°335  

Janvier 2007

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/audit - Prospectus et données financières historiques : quel référentiel comptable adopter ?

• Comptabilité/audit - Provisions pour coûts de démantèlement

• Comptabilité/audit - Opérations d'échange entre sociétés : règles de séparation des exercices

• Social - Paiements et déclarations URSSAF dématérialisés

• Fiscal - Frais d'acquisition de titres

• Fiscal - Prix de transfert : un guide à l'usage des PME

• Fiscal - Réduction d'impôt en faveur des « gazelles »

• JURIDIQUE - Capitaux propres inférieurs à la moitié du capital social

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Engagez un processus de clôture de qualité

La clôture des comptes constitue un moment privilégié dans l'année pour mettre en évidence les forces et les axes de progrès de la fonction comptable, et donc pour entreprendre une démarche d'amélioration. Un bon niveau de performance se traduit en effet par une information comptable et financière de qualité, produite dans des délais raisonnables et avec des coûts maîtrisés. A contrario, les faiblesses préexistantes de l'organisation sont mises en exergue par des délais anormalement longs, des difficultés dans la collecte et le traitement des données et une qualité dégradée de l'information produite.

Comptes consolidés

• Appliquez les nouveautés du référentiel français

Les règles relatives à l'établissement des comptes consolidés selon le référentiel français ont été actualisées par un règlement du CRC en date du 3 novembre 2005 (homologué par arrêté interministériel le 26 décembre 2005). Un récent avis du Comité d'urgence du CNC (avis 06-E du 6 décembre 2006) apporte une précision substantielle pour le traitement des parts de marché. Cette refonte, qui est entrée en vigueur au 1er janvier 2006, vise un double objectif : - harmoniser les dispositions applicables aux comptes consolidés et aux comptes individuels ; - faire converger progressivement les règles relatives aux comptes consolidés des groupes non cotés vers le référentiel IFRS.

Audit

• Normes d'audit : état des lieux

Depuis la loi de sécurité financière du 1er août 2003, les normes d'exercice professionnel des commissaires aux comptes ont une portée réglementaire, puisque ces normes doivent être homologuées par arrêté du garde des Sceaux. Ce processus d'homologation passe par un important travail de réécriture pour tenir compte notamment de la normalisation internationale et, pour l'audit des comptes 2006,  c'est un référentiel « hybride » qui sera appliqué.

Gestion

• Construisez votre budget de trésorerie

Outil de pilotage par excellence, les prévisions de trésorerie permettent d'anticiper les difficultés financières de l'entreprise. Elles sont également particulièrement utiles pour optimiser les solutions de financement et de placement de l'entreprise et réduire, par conséquent, les charges financières et les coûts bancaires.

• Systèmes comptables et ERP : étude comparative

Comme chaque année, l'Institut canadien des comptables agrées a publié, en septembre 2006, une enquête comparative des différents logiciels de gestion intégrée. Reprenant la même méthodologie que l'enquête précédente (voir RF Comptable 328, mai 2006, p. 17), cette étude apporte toutefois des précisions sur des nouvelles fonctionnalités des logiciels et met en exergue les grandes tendances de ce marché (http://www.camagazine.com).

Rendez-vous IAS/IFRS

• Les contrats de concession (IFRIC 12)

L'interprétation IFRIC 12 sur les contrats de concession a été  publiée fin novembre sur le site de l'IASB. Elle met un terme à  une réflexion entamée par l'IFRIC depuis plusieurs années, ayant donné lieu à la publication des projets D12, D13, D14. Elle se présente sous la forme d'une interprétation relativement courte, qui est assortie de deux annexes (champ d'application ; liste des modifications apportées à IFRS 1, IFRIC 4, SIC 29), d'un schéma général de comptabilisation des contrats conclus avec les autorités publiques, d'un schéma indiquant les normes applicables lorsque les conventions sont hors du champ d'IFRIC 12, de trois illustrations chiffrées et, enfin, des explications (basis for conclusions). Au total, l'interprétation forme un document de 56 pages.

• Actualité IAS/IFRS

Dossier du mois : Amortissements : maîtrisez le nouveau régime comptable et fiscal (partie 2)

• Introduction

• Identifier les immobilisations décomposables

Sous condition de significativité, les éléments d'une immobilisation qui ont une durée d'utilisation différente de celle du bien lui-même, et vont devoir être remplacés au cours de son exploitation, sont à inscrire à l'actif séparément en tant que composants pour faire l'objet d'un plan d'amortissement propre. À défaut, ils sont à identifier lors de leur remplacement ou peuvent même l'être pendant l'utilisation du bien.

• Les particularités de l'amortissement des composants

Cette partie est consacrée aux plans d'amortissement des immobilisations décomposées à l'origine (pour les composants et pour la structure, quelle base amortir, quelle durée retenir ?) et aux règles de déductibilité fiscale qui leur sont applicables (quelle durée d'amortissement est admise pour les composants ? Comment leur appliquer le dégressif ?). Puis nous détaillons le traitement à appliquer lors des remplacements de composants identifiés dès l'entrée du bien à l'actif.

• Les composants « gros entretien et grandes révisions »

Les composants de « seconde catégorie » constituent une option comptable pour traiter les programmes pluriannuels de gros entretien ou grandes révisions. Toutefois, l'amortissement de ce composant n'est déductible fiscalement qu'à hauteur de la quote-part correspondant à son amortissement sur la durée retenue pour la structure. Les entreprises conservent, en décalage avec le référentiel international, l'alternative d'opter pour la constatation de provisions déductibles.

• Les modifications du plan d'amortissement

Toute modification significative des conditions d'utilisation du bien justifie la révision du plan en cours d'exécution. Il peut s'agir d'une modification de la durée ou du rythme d'utilisation, mais également d'une modification de la base amortissable, notamment suite à la prise en compte d'une dépréciation. Ces révisions du plan s'analysent comme des changements d'estimation qui n'ont d'effet que sur l'exercice en cours et les exercices ultérieurs.

• La comptabilisation de l'amortissement et l'utilisation de l'amortissement dérogatoire

Les nouvelles règles comptables ont multiplié les cas de recours à l'amortissement dérogatoire. Le recours à ce traitement devient même, dans certaines hypothèses, une obligation donnant lieu ensuite à un retraitement extra-comptable sur l'état 2058-A.

Vos questions

• Versements à une structure au titre des certificats d'économies d'énergie (cee)

Vendeurs de fioul, nous transférons notre obligation de réaliser des actions d'économies d'énergie à une structure idoine moyennant le versement de cotisations. Dans quel compte comptabiliser ces versements ?

• Rattachement de l'indemnité de précarité

Nous avons embauché une personne en CDD pour remplacer une de nos salariés en congé de maternité qui nous a fait savoir qu'elle reprendrait le travail à l'issue de son congé. À votre avis, est-il possible, à la clôture de l'exercice N, de provisionner l'indemnité qui sera versée en N + 1 ?

• Respect du parallélisme en matière de dotation et de reprise de provisions

Nous avons enregistré en 2004 une provision pour litige en dotation exceptionnelle. En 2006, le risque venant à disparaître, nous devons reprendre notre provision devenue  sans objet. Doit-on respecter absolument la règle du parallélisme  qui impose une reprise de même nature que la dotation ou peut-on  y déroger, notamment pour prendre  en compte l'approche IFRS ?

2006

Revue n°334  

Décembre 2006.

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/Audit - Secteur associatif et subvention

• Comptabilité/Audit - EFRAG

• Comptabilité/Audit - Commissariat aux comptes et respect du secret professionnel

• Fiscal - Taux d'amortissement et référence aux usages

• Fiscal - ZRR et ZRU : Amortissement exceptionnel des immeubles

• Fiscal - Amortissement des biens donnés en location par des entreprises soumises à l'IR

• Juridique - Banque : rupture abusive de crédit

• Juridique - Aide à la création d'entreprise

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Dépréciation des biens amortissables

Afin de faciliter la déductibilité fiscale des dépréciations comptabilisées sur des biens amortissables, un avis du Conseil national de la comptabilité propose de transférer dans un compte d'amortissement la dépréciation constatée, à hauteur du montant définitivement acquis à chaque clôture (CNC, avis 06-12 du 24 octobre 2006). Pour l'entrée en application de ces nouvelles règles, un règlement du CRC doit encore modifier en conséquence les dispositions du Plan comptable général.

• Traitement comptable des certificats d'économies d'énergie

Le Comité d'urgence du Conseil national de la comptabilité vient de publier un avis relatif au traitement comptable du dispositif des certificats d'économies d'énergie (CNC, Comité d'urgence, avis 2006-D du 4 octobre 2006). Cet avis reprend les principaux éléments exposés dans le projet qui avait fait l'objet d'une consultation publique (CNC, Comité d'urgence, projet d'avis du 7 juin 2006). Par ailleurs, le champ d'application des dispositions de l'avis a été élargi aux comptes consolidés des sociétés soumises aux IFRS.

Information financière

• Normes IFRS : l'impact sur les sociétés du compartiment C

L'Observatoire IFRS de l'Ordre des experts comptables a étudié l'impact du référentiel IFRS sur les comptes 2005 des sociétés cotées au compartiment C d'Euronext-Paris, d'une capitalisation inférieure à 150 M€ (http://www.focusifrs.com). L'analyse a été menée à partir d'un échantillon de 20 sociétés sur le panel de 397 sociétés. Ces sociétés cotées moyennes se sont bien approprié les IFRS, ont mis en place les procédures nécessaires, ont étoffé les notes annexes, mais la comparabilité de leurs comptes reste difficile.

Gestion

• Le contrôle interne de l'information comptable

Suite à la publication en mai 2006 d'un cadre de référence du contrôle interne (voir notre article paru dans RF Comptable 329, juin 2006), le groupe de place mandaté par l'AMF publie aujourd'hui un guide d'application pour les procédures de contrôle interne relatives à l'information comptable et financière. Ces travaux s'inscrivent dans le cadre de la mise en oeuvre de la loi de sécurité financière pour les sociétés françaises faisant appel public à l'épargne.

Rendez-vous IAS/IFRS

• Les provisions pour grosses réparations

Les grosses réparations relatives aux immobilisations corporelles portent notamment sur le renouvellement de certaines parties de ces immobilisations. Les provisions ayant pour objet d'étaler ces dépenses avant qu'elles ne soient encourues sont interdites par les normes IFRS, puisqu'elles ne résultent pas d'obligations au sens de la norme IAS 37 sur les provisions. Quand une dépense de cette nature est effectuée, elle donne lieu à l'enregistrement d'une composante de l'immobilisation et ne se traduit pas par une sortie de ressources.

• Actualité IAS/IFRS

• Interprétation IFRIC 11

L'IFRIC vient de publier l'interprétation 11 - IFRS 2 « Transactions de groupe et transactions portant sur des actions propres ».

Dossier du mois : Amortissements : maîtrisez le nouveau régime comptable et fiscal

• Introduction

• Quelles sont les immobilisations amortissables ?

• Le plan d'amortissement

Le plan d'amortissement est un tableau prévisionnel de répartition du coût d'une immobilisation sur sa durée probable d'utilisation. Il est établi lors de l'entrée du bien dans l'entreprise et pourra être modifié en cours d'utilisation.

• La base amortissable

Du point de vue comptable, la valeur résiduelle vient en diminution de la base amortissable lorsque son montant est significatif et mesurable. En revanche, il n'y a pas lieu de tenir compte d'une valeur résiduelle pour déterminer la base fiscale amortissable.

• Amortissement : quelle durée retenir ?

C'est désormais aux caractéristiques propres de l'entreprise qu'il convient de se référer pour déterminer la durée et le mode d'amortissement d'une immobilisation. En pratique, il peut s'avérer que cette durée d'utilisation soit plus longue que celle admise fiscalement et qui résulte des usages. Pour bénéficier au maximum de la déductibilité fiscale, l'entreprise comptabilisera, en amortissement dérogatoire, le supplément d'amortissement résultant d'une durée d'usage fiscale plus courte que la durée d'utilisation dans l'entreprise retenue en comptabilité.

• Comment amortir ?

Le mode d'amortissement doit traduire au mieux le mode de consommation des avantages économiques attendus du bien. Diverses modalités peuvent donc être retenues mais, du point de vue fiscal, le mode linéaire constitue l'amortissement minimal qui doit être comptabilisé.

Vos questions

• Passage tardif aux nouvelles règles concernant les actifs

En révisant nos comptes annuels 2005, nous nous sommes aperçus que notre comptable avait omis de solder un compte de charges à répartir correspondant à des dépenses de publicité. À votre avis, comment devons-nous rectifier cet élément ?

• Comptabilisation des achats de titres-restaurants

Pour la première fois, nous mettons en place le mécanisme des titres-restaurants pour les repas de nos salariés. Où devons-nous comptabiliser la commission que nous facture le prestataire lors de l'achat des titres ?

• Date d'inscription à l'actif d'un immeuble acquis

Nous avons acquis un immeuble par acte notarié en date du 30 octobre 2006 avec une entrée en jouissance rétroactive fixée au 30 septembre 2006, date de clôture de notre exercice comptable. L'immeuble peut-il être inscrit à l'actif dès la clôture de nos comptes ?

Revue n°333

 

 

 

Novembre 2006.

 

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/audit - Commissariat aux comptes

• Comptabilité/audit - Dépréciations comptables et dépréciations fiscales

• Comptabilité/audit - Le traitement du crédit-bail dans les comptes sociaux

• Comptabilité/audit - Informations périodiques des sociétés cotées

• Fiscal - Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2007

• Fiscal - Réduction d'impôt en faveur des PME de croissance

• Fiscal - Contrôle fiscal : renseignements obtenus auprès de tiers

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Amortissement des véhicules polluants : déductibilité limitée à 9 900 €

La limite de déduction des amortissements des véhicules des entreprises immatriculés dans la catégorie des voitures particulières est abaissée de 18 300 € à 9 900 € pour les véhicules « polluants » dont le taux d'émission de dioxyde de carbone est supérieur à 200 g/km (CGI art. 39-4 modifié par la loi 2005-1719 du 30 décembre 2005, art. 17). Nous précisons le traitement comptable découlant en pratique des précisions de l'administration sur ce régime (BO 4 C-6-06).

• Contrats à long terme : frais préalables à une commande client

Dans le cadre d'un contrat à long terme, les frais engagés préalablement à une commande peuvent, sous certaines conditions, s'inscrire en travaux en cours.

Juridique et fiscal

• Taxe professionnelle et calcul de la valeur ajoutée

Un arrêt du Conseil d'État a récemment rappelé que le calcul de la valeur ajoutée pour le plafonnement de la taxe professionnelle devait s'appuyer sur des éléments comptables, issus du Plan comptable général en vigueur lors de l'année d'imposition concernée (CE 4 août 2006, n° 267150).

• Frais d'acquisition des titres de participation

Le projet de loi de finances pour 2007 prévoit que, du point de vue fiscal, les frais d'acquisition des titres de participation soient désormais obligatoirement inclus dans le coût de revient et amortissables sur 10 ans.

Audit

• Évaluation externe de l'audit interne : certification IFACI

Les normes IFACI / IIA (Institut de l'Audit interne / Institute of Internal Auditors, http://www.ifaci.com) exigent depuis 2002 que les directions d'audit interne procèdent à une évaluation externe de leur fonctionnement au moins tous les cinq ans, donc à initier avant fin 2006. IFACI Certification propose trois niveaux d'évaluation externe. La certification IFACI par rapport au Référentiel professionnel de l'audit interne, qui constitue le niveau le plus avancé, s'adresse aux directions d'audit interne des organisations soumises à des obligations de reporting externe sur leur contrôle interne et leur gouvernance (notamment sociétés cotées). Après avoir présenté la certification IFACI, nous indiquons les premiers enseignements des certifications : bonnes pratiques et nature des insuffisances.

Rendez-vous IAS/IFRS

• La reconnaissance du revenu dans le secteur des médias

• Actualité IAS/IFRS

Dossier du mois : Le commissaire aux comptes et les pme

• Introduction

• La nomination du commissaire aux comptes

En matière de nomination d'un commissaire aux comptes, les obligations diffèrent selon la taille ou la forme de la société et il est toujours possible, pour une société, de nommer volontairement un commissaire aux comptes, sans qu'une contrainte juridique ne l'impose.

• Le cadre général de la mission de certification

Des normes d'exercice professionnel désormais homologuées par arrêté encadrent la mission du commissaire aux comptes. Pour réaliser cette mission, le commissaire aux comptes procédera à une prise de connaissance approfondie de l'entreprise et à l'analyse de ses risques. Il adaptera son programme de travail à cette connaissance et finalisera celui-ci dans sa lettre de mission.

• Le déroulement des travaux

Une fois la lettre de mission acceptée par l'entité à contrôler, le commissaire aux comptes va mettre en oeuvre son programme de travail. En raison du caractère permanent de sa mission, il peut intervenir à n'importe quel moment de l'exercice. Dans un premier temps, il va approfondir son analyse du risque en évaluant le contrôle interne de l'entreprise. Ensuite, son travail portera sur le contrôle des comptes selon un plan établi. À cet effet, il dispose des documents de l'entreprise, de travaux de tiers et met en oeuvre des techniques propres à l'audit financier. En dernier, les diligences seront complétées par des vérifications spécifiques et des contrôles juridiques imposés par les textes de loi.

• L'établissement du rapport général

Les travaux menés par le commissaire aux comptes ont pour objectif de fonder son opinion sur les comptes annuels. À cet effet, une procédure de revue du dossier doit permettre de mettre en exergue les points importants et d'établir une note de synthèse en vu d'émettre le rapport général sur les comptes annuels, point d'orgue de la mission du commissaire aux comptes.

• Les autres missions du commissaire aux comptes

Si la certification des comptes apparaît comme un gage de sécurité de l'information financière, le rôle du commissaire aux comptes ne se limite pas à ce seul aspect. En effet, dans le cadre de son mandat, d'autres objectifs lui sont assignés ; il est le garant de l'égalité de traitement entre les actionnaires. D'autre part, dans le cadre de sa mission permanente, il intervient dans de nombreuses opérations juridiques et assure un rôle de vigie lorsque la situation financière de l'entité se dégrade.

Vos questions

• Cession de créances à un factor

Pour la première fois, nous avons cédé nos créances à un factor afin d'obtenir de la trésorerie plus rapidement. Cependant, le contrat ne garantit pas la totalité des créances. Doit-on traiter comptablement de la même façon les créances garanties et celles non garanties ?

• Classement d'opcvm de trésorerie

Nous avons placé une partie de notre excédent de trésorerie dans l'achat d'OPCVM en devises étrangères. Pour l'établissement de notre tableau de flux de trésorerie en référentiel IFRS, pouvons-nous considérer ce placement comme de la quasi-trésorerie ?

• Provision sur stock interdit à la vente

Notre stock de marchandises est sous une interdiction provisoire de vente, qui ne sera levée que par une autorisation administrative devant intervenir sur l'exercice N + 1. À la clôture de notre exercice N, pouvons-nous constater une dépréciation de notre stock ?

 

 

Revue n°332  

Paru en Octobre 2006.

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/audit - Normes comptables internationales

• Comptabilité/audit - Union européenne

• Comptabilité/audit - Rapport de gestion

• Comptabilité/audit - Commissaires aux comptes

• Social - Stages en entreprise

• Social - Projet de loi concernant l'épargne salariale

• Fiscal - Rectification du bilan et prescription fiscale

• Juridique - Prêts concernés par le taux de l'usure

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Réforme des actifs : application dans le transport routier de marchandises

La Fédérationnationale des transports routiers (FNTR) et KPMG viennent de publier un guide méthodologique sur l'application des nouvelles règles comptables sur les actifs pour la profession du transport routier. Les entreprises d'autres secteurs possédant du matériel de transport routier peuvent s'appuyer sur la démarche proposée et l'analyse réalisée.

• Contrats de garantie financière assortis d'un droit de réutilisation : un avis du CNC

Le Conseil national de la comptabilité a adopté un avis sur la comptabilisation des actifs donnés en garantie dans le cadre de contrats de garantie financière avec droit de réutilisation. Il propose au Comité de la réglementation comptable une application du futur règlement aux exercices ouverts en 2006 (CNC, avis 2006-10 du 30 juin 2006 ; http://www.cnc.minefi.gouv.fr). Cet avis fait suite à une demande de la Direction générale du Trésor et de la politique économique afin notamment que la Direction de la législation fiscale puisse elle-même préciser le régime fiscal applicable à ces opérations.

• Comptabilisation des primes de volume ou d'objectifs

Une instruction fiscale, applicable depuis le 20 juillet dernier, vient de préciser le régime de TVA des primes versées directement ou indirectement par les constructeurs automobiles aux différents revendeurs de leurs véhicules (BO 3 B-4-6 du 20 juillet 2006). Ainsi, les primes de volume ou d'objectifs peuvent être analysées soit comme la contrepartie de prestations de services, soit comme des rabais, remises, ristournes selon les circonstances. Il nous a paru intéressant de faire le point sur ce nouveau régime, d'autant plus que l'instruction a indiqué que ses dispositions peuvent s'appliquer à d'autres secteurs d'activité, dans la mesure où les primes répondent aux mêmes conditions d'attribution et de versement.

Information financière

• L'information financière demandée par les directives comptables évolue

L'information financière prévue par les quatrième et septième directives européennes vient d'être complétée (CE, dir. europ. 2006/46/CE du 14 juin 2006, JOUE du 16 août, L. 224 ). Ainsi, les États membres devront notamment prévoir un renforcement de l'information donnée dans l'annexe sur les parties liées et le hors bilan et, pour les sociétés cotées, la publication, dans le rapport de gestion, d'une déclaration annuelle sur le gouvernement d'entreprise.

• Prévisions de bénéfice dans un prospectus : position de l'AMF

L'AMF précise la notion de prévisions de bénéfice (par rapport à celle d'objectifs ou à celle de tendances) à fournir par les émetteurs dans les prospectus en application du règlement européen 809/2004 sur les informations contenues dans un prospectus et de la recommandation du CESR de février 2005 (AMF, position du 10 juillet 2006, www.amf-france.org). Cette position a été élaborée par un groupe de place initié par l'AMF qui comprenait des représentants de la CNCC, de l'AFEI, de l'AFEP et du MEDEF.

Rendez-vous IAS/IFRS

• Première communication financière en IFRS

Ernst & Young a analysé les publications effectuées au titre de la première année d'application des IFRS (étude éditée par CPC). Cette étude porte sur 39 sociétés du CAC 40 et 46 sociétés européennes.

• Actualité IAS/IFRS

• IFRIC D20 : programme de fidélisation clients

L'IFRIC vient de publier un projet d'interprétation relatif au traitement comptable des programmes par lesquels une entité octroie à ses clients des bons de fidélité ou « points ».

Dossier du mois : Evaluez votre contrôle interne

• Introduction

• Pourquoi le contrôle interne ?

Le contrôle interne a plusieurs finalités : sécurité du patrimoine, efficacité des transactions, transparence et régularité. Même si le législateur privilégie la fiabilité de l'information financière, il est évident que toutes les facettes du contrôle interne sont d'égale importance et ce dossier ne se focalisera pas sur la seule qualité des données comptables.

• Les bases d'un contrôle interne efficace

Un dispositif de contrôle interne et de gestion des risques efficace repose sur un certain nombre de principes fondamentaux, parmi lesquels la séparation des tâches, la définition d'une organisation claire et de délégations de pouvoirs précis. Par ailleurs, la promotion, par la direction générale, de valeurs éthiques fortes contribue largement à la diffusion d'une culture de contrôle au sein de l'entreprise.

• Étape 1 : comprendre les processus

L'évaluation du contrôle interne passe nécessairement par l'analyse des processus de l'entreprise. Cette phase permettra de mettre en évidence les zones de vulnérabilité, point de départ de la démarche d'amélioration du dispositif.

• Étape 2 : identifier et évaluer les risques

Après l'analyse des processus, la deuxième étape de la démarche d'évaluation du contrôle interne consiste à identifier les risques auxquels l'entreprise est exposée, les évaluer puis adopter la stratégie de traitement la plus appropriée. En tout état de cause, une attention particulière doit être portée aux systèmes d'information et aux risques qui leur sont associés.

• Étape 3 : évaluer les contrôles

Une fois les risques identifiés et leur mode de traitement défini, il est nécessaire d'élaborer un plan de mise en oeuvre. Celui-ci est principalement constitué de contrôles ; il s'agira alors de les évaluer, tant sur le plan de la qualité de leur conception que sur celui de leur efficacité opérationnelle.

Vos questions

• Bien en crédit-bail : prix de levée d'option payé par l'assurance

Nous avons un contrat de crédit-bail en cours. Parallèlement, une assurance sur la tête du dirigeant a été prise. À la suite du décès de ce dernier, la compagnie d'assurances se substitue à l'entreprise et paie les loyers et le prix de la levée de l'option. Quel est le traitement comptable à adopter lors de la levée d'option ?

• Paiement de loyers en nature

Nous sommes bénéficiaire d'un bail à construction. Nous avons construit un immeuble sur le terrain, objet du bail. Nous cédons une partie de notre immeuble au bailleur pour le paiement en nature des loyers. Comment comptabiliser cette opération ?

• Utilisation d'un logiciel anglo-saxon par une société française

Nous faisons partie d'un groupe dont la maison mère est britannique. Cette dernière nous impose l'utilisation d'un logiciel avec un plan de comptes anglo-saxon, commun à toutes les filiales. Au regard de la réglementation française, notre société ne court-elle pas un risque en utilisant ce logiciel de comptabilité ?

Revue n°331

 

 

Paru en Septembre 2006.

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/audit - Champ d'application du règlement CRC sur les fusions

• Comptabilité/audit - Apports partiels d'actifs

• Comptabilité/audit - Comptabilité des huissiers de justice

• Comptabilité/audit - Comptes IFRS : portée des options prises

• Comptabilité/audit - CESR et SEC : plan de travail commun

• Fiscal - Base de la taxe professionnelle

• Juridique - Règles successorales modernisées

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Échanges d'actions dans le cadre d'opérations de fusion

Faisant suite à la publication du règlement 04-01 du CRC relatif aux fusions et opérations assimilées, le Comité d'urgence du Conseil national de la comptabilité apporte, une nouvelle fois, un certain nombre de précisions sur le traitement des opérations de fusion. Nous rendons compte ici de la réponse donnée sur le point particulier du traitement des échanges d'actions dans le cadre d'opérations de fusion entre entités détenues à 100 % (CNC, Comité d'urgence, avis 06-B du 5 juillet 2006). D'une manière générale, nous évoquerons également le traitement des échanges d'actions dans le cadre de fusions impliquant des actionnaires minoritaires ainsi que les différents angles sous lesquels il convient de se placer désormais pour l'évaluation.

• Certificat d'économie d'énergie : vers quel traitement comptable ?

Après l'instauration du système des quotas d'émission de gaz à effet de serre (« certificats noirs »), afin de limiter le réchauffement climatique de notre planète, il a été créé un mécanisme de certificats d'économie d'énergie (« certificats blancs ») poursuivant le même objectif. Le Comité d'urgence du Conseil national de la comptabilité vient de publier un projet d'avis relatif au traitement comptable de ces certificats d'économie d'énergie qu'il soumet à consultation jusqu'au 22 septembre 2006 (Comité d'urgence, projet d'avis 2006-B du 7 juin 2006).

• Contribution « préretraite amiante »

La Commission des études comptables de la CNCC précise la nature et le traitement, dans les comptes individuels et les comptes consolidés, de la contribution « préretraite amiante » (CNCC, bull. 141, mars 2006, pp. 174 à 179).

Juridique et fiscal

• Changement de méthode et approbation des comptes

Le Comité juridique de l'ANSA a analysé le problème de savoir si une résolution de l'assemblée générale était nécessaire pour approuver l'imputation sur les capitaux propres de l'impact d'un changement de méthode ou de la première application de nouvelles règles (ANSA, CJ du 1er février 2006, doc. 06-009).

• Rapport de gestion : rémunérations

La Commission des études juridiques de la CNCC donne des précisions sur l'information à fournir dans le rapport de gestion des sociétés cotées sur les rémunérations et les engagements au bénéfice des mandataires sociaux (CNCC, bull. 141, mars 2006, pp. 153 à 158).

Rendez-vous IAS/IFRS

• L'interprétation IFRIC 4 : identification des contrats de location dans des conventions

L'interprétation IFRIC 4 « Déterminer si un accord contient un contrat de location » est entrée en vigueur le 1er janvier 2006 pour les groupes tenus d'appliquer les normes IFRS. Ces groupes doivent étudier l'incidence de cette interprétation à l'occasion de la préparation de leur comptes consolidés semestriels clos le 30 juin 2006 ou ultérieurement.

• Actualité IAS/IFRS

Dossier du mois : La réforme des examens d'expertise comptable

• Introduction

• Pourquoi une nouvelle réforme des études menant à l'expertise comptable ?

Au-delà de la nécessaire harmonisation du cursus des examens d'expertise comptable avec le schéma européen « licence-master-doctorat » de l'enseignement supérieur, la réforme répond à l'objectif de la profession comptable libérale de recruter des candidats ayant des compétences de haut niveau et des profils plus diversifiés : l'évolution de la profession de commissaire aux comptes, notamment, nécessite une formation et des conditions d'accès en conséquence.

• Le nouveau cursus de l'expertise comptable

Le DCG de niveau « licence » et le DSCG de niveau « master » remplacent le DPECF, le DECF et le DESCF. L'équilibre entre les matières juridiques et celles du domaine comptabilité/finance reste inchangé, mais les programmes sont plus orientés vers le management et les systèmes d'information. En outre, l'anglais devient obligatoire, un stage professionnel est imposé pour l'obtention de chacun des diplômes et les mathématiques/statistiques sont intégrées dans les matières qui requièrent leur maîtrise.

• Les épreuves et le programme du DCG

Les programmes des matières juridiques, de la comptabilité et de la finance restent assez classiques. Les principales nouveautés concernent l'épreuve de « Systèmes d'information de gestion », celle d'économie et celle de contrôle de gestion.

• Les épreuves et le programme du DSCG

Les unités d'enseignement du DSCG se veulent moins monodisciplinaires et plus transversales. Les épreuves seront plus largement contextualisées et proches d'une mise en situation réelle.

• Équivalences et dispenses : les voies de formation aujourd'hui

Pour les candidats qui ont déjà choisi la voie classique du cursus complet, les équivalences pour passer au nouveau régime en conservant leurs acquis sont déjà prévues. Mais la situation n'est pas encore totalement claire pour ceux qui ont choisi ou vont choisir une autre voie (formations spécialisées « courtes », voie universitaire, école de commerce...). Quant aux modalités précises de validation des acquis de l'expérience, elles ne sont pas encore définies.

• Le diplôme final : diplôme d'expertise comptable (DEC)

Le DEC, tel que défini en 1981, a connu peu de modifications depuis, ce qui est assez compréhensible : il s'agit d'un examen d'aptitude professionnelle qui est passé après une période de trois années au cours desquelles le candidat est pleinement immergé dans l'exercice de la profession, même si ce n'est qu'en qualité de « stagiaire ». Il ne s'agit plus ici de faire état de nouvelles connaissances acquises, mais d'apporter la preuve que l'on maîtrise les compétences requises pour l'exercice du métier.

Vos questions

• Audit des comptes et procédure de circularisation

Notre nouveau commissaire aux comptes, après avoir contrôlé le grand livre « Clients », nous demande d'effectuer une circularisation auprès de certains de nos clients. En quoi consiste cette procédure ?

• Marchandises sous entrepôt douanier : date d'enregistrement des frais de douane

Nous souhaitons mettre en place, pour nos importations de marchandises, la procédure d'entrepôt sous douane. Sachant que les frais de douane sont compris dans le coût d'acquisition des stocks, pouvons-nous comptabiliser ces frais dès l'achat de nos marchandises ?

• Coût de revient des travaux de voirie

Notre société a agrandi une de ses voies privées afin de faciliter le passage des camions vers notre usine. En raison de cette opération, un poteau d'alimentation des lignes téléphoniques doit être déplacé. À cet effet, l'opérateur téléphonique nous facture des frais de déplacement et de réinstallation du poteau. Faut-il inclure cette dépense dans le coût de revient des travaux de voirie immobilisés ?

 

 

Revue n°330

 

 

 

Paru en Juillet 2006.

 

Panorama de l'actualité

• comptabilité/AUDIT - IAS 23 : vers une modification de la prise en compte des coûts d'emprunt

• comptabilité/AUDIT - Contrôle légal des comptes au sein de l'Union européenne

• Fiscal - Aménagement de la taxe sur les véhicules de société

• Social - Loi d'assouplissement des 35 heures : modification  du régime du compte épargne-temps

• Juridique - Utilisation de la biométrie au sein de l'entreprise

• Juridique - Formalités des entreprises

Noté pour vous

• Noté pour vous

Pratique comptable

• Le traitement des frais d'acquisition de titres

Le Comité d'urgence du Conseil national de la comptabilité considère que les frais d'acquisition de titres ne répondent pas, d'une manière générale, à la définition des « Frais d'établissement » et ne peuvent pas être assimilés, dans le cas particulier des opérations de LBO, à des frais d'émission d'emprunt (CNC, Comité d'urgence, avis 06-A du 7 juin 2006). Selon l'option prise par l'entreprise, ces frais sont donc soit compris dans le coût d'acquisition des titres, soit comptabilisés en charges de l'exercice de leur engagement.

• Frais d'émission d'emprunt : nature des dépenses concernées par l'étalement

Seuls les frais d'émission d'emprunt peuvent encore donner lieu à un étalement par leur transfert dans la subdivision du compte « Charges à répartir sur plusieurs exercices »,  d'où la nécessité de définir clairement le contenu des charges qui peuvent ainsi être portées à ce poste (CNC, Comité d'urgence, avis 06-A du 7 juin 2006).

• Vente de chèques-cadeaux : quel produit enregistrer ?

Selon la CNCC, si la prestation fournie par une société émettrice de chèques-cadeaux correspond exclusivement à l'émission et à la vente de ces chèques à d'autres sociétés, sans qu'elle soit responsable des achats faits par les bénéficiaires des chèques auprès de magasins affiliés, seule la commission perçue en contrepartie de l'émission est constitutive de son chiffre d'affaires (CNCC, bull. 140, décembre 2005, pp. 719 et 720).

Comptes consolidés

• Notion de contrôle exclusif : précisions

La Commission des études comptables de la CNCC explicite comment apprécier le contrôle exclusif de participations par la mère dans deux situations spécifiques (CNCC, bull.140, décembre 2005, pp. 715 à 718).

Juridique et fiscal

• Déductibilité des provisions pour bons-cadeaux

Le Conseil d'État vient d'admettre la déduction des provisions constituées pour faire face aux remboursements ultérieurs des bons octroyés à leurs clients lors d'une vente intiale (CE 2 juin 2006, n° 269997). Ce revirement de jurisprudence aligne le régime fiscal sur le traitement comptable des droits à réduction et des avantages en nature accordés par les entreprises à leurs clients.

Information financière

• Information périodique des sociétés cotées : la pratique

Dans le cadre de sa participation au groupe de travail AMF « Transparence - Information périodique », l'Observatoire de la communication financière a analysé les pratiques des sociétés cotées quant aux délais de publication des informations périodiques (« Analyse des pratiques des sociétés cotées en matière de publication des informations périodiques », avril 2006, http://www.observatoirecomfi.com).

Rendez-vous IAS/IFRS

• Les IFRS en 2006 : état des lieux

2005 a été l'année de la première application des IFRS pour les sociétés cotées qui établissent des comptes consolidés. La publication en 2006 des états financiers selon ce référentiel en constante évolution permet d'identifier les problématiques liées à son application.

• Actualité IAS/IFRS

Dossier du mois : La paie

• Introduction

• Enregistrement courant de la paye en cours d'exercice

Les schémas comptables prévus par le PCG pour l'enregistrement de la paye : bulletins de paye, charges sociales patronales, avantages en nature, titres-restaurants et chèques-vacances, avance par l'employeur des indemnités journalières de sécurité sociale.

• Suivi des congés à payer et régularisations de fin d'exercice

Outre le suivi des congés payés, un certain nombre de régularisations sont à effectuer, à la clôture de l'exercice, pour régulariser les cotisations sociales, les heures supplémentaires effectuées en cas de modulation des horaires, les comptes épargne-temps...

• Aides de l'État relatives à l'emploi, à la formation, au chômage partiel...

Nous avons regroupé les différentes formes d'aides incitatives à l'embauche ou à la formation alternée que l'État octroie aux entreprises sous certaines conditions, en fonction de leur nature pour en déduire leur comptabilisation.

Vos questions

• Contribution pour le recyclage des déchets d'équipements électriques et électroniques

En tant que fabricant d'équipements ménagers, nous devons financer l'enlèvement et le traitement des équipements électriques et électroniques usagés. Nous payons une contribution que nous répercutons sur nos clients, mais elle figure à part sur nos factures de vente. Comment comptabiliser cette contribution ?

• Mise en place d'un perco

Notre société vient de mettre en place un plan d'épargne retraite collectif (PERCO). Notre chef comptable se demande comment appréhender comptablement ce dispositif, notamment en ce qui concerne les versements volontaires des salariés ?

• Transports de marchandises : paiement direct du sous-traitant

Nous avons fait appel pour le transport de nos marchandises à un fournisseur qui malheureusement a  fait l'objet d'une procédure collective. De par l'application de la loi  « Gayssot » (loi 98-69 du 6 février 1998, art. 11), nous avons dû payer le sous-traitant qui avait réalisé cette prestation de transport à la place de notre fournisseur. Pouvons-nous enregistrer en charge ce paiement sachant que nous avions déjà réglé notre propre fournisseur ?

 

 

Revue n°329

 

 

 

Paru en Juin 2006.

 

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/audit - Loi de sauvegarde des entreprises et procédure d'alerte du commissaire aux comptes

• Comptabilité/audit - Référentiel IFRS européen

• Fiscal - Taxe professionnelle : biens cédés entre entreprises liées

• Fiscal - Évaluation d'entreprises : prise en compte du décès du dirigeant

• Social - Régime social des indemnités de départ à la retraite

• Juridique - Société européenne : le décret d'application est enfin paru !

• Juridique - Responsabilité pénale des personnes morales

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Assurance destinée à couvrir le licenciement : traitement des fonds versés

La CNCC précise le traitement comptable applicable, tant dans les comptes individuels que consolidés, aux fonds versés dans le cadre d'un contrat d'assurance et destinés à payer les prestations dues par l'employeur en cas de licenciement de membres du personnel (CNCC, bull. 140, décembre 2005).

Comptes solidés

• Conditions de réversibilité de l'option pour les IFRS

Une société cotée soumise aux IFRS pour l'établissement et la publication de ses comptes consolidés peut choisir de revenir aux règles françaises en cas de retrait de la cote. En revanche, pour une société non cotée qui a opté pour les IFRS, la seule recherche d'une meilleure information financière ne justifie pas qu'elle repasse au référentiel français (CNCC, bull. 140, décembre 2005, pp. 732 à 734).

Information financière

• Obligations des associations : notion de « subvention »

La Compagnie nationale des commissaires aux comptes s'appuie sur une consultation juridique pour confirmer que les subventions publiques reçues par les associations leur imposant, au-dessus d'un seuil global annuel, de nommer un commissaire aux comptes incluent notamment les forfaits d'externat versés aux établissements d'enseignement privés, ainsi que les prix de journée versés aux associations gérant des établissements à caractère sanitaire et social (CNCC, bull. 140, décembre 2005, pp. 551 à 565 et pp. 694 à 698).

Gestion

• Contrôle interne : le cadre de référence français

Le groupe de place créé il y a un an par l'AMF a élaboré un cadre de référence permettant aux sociétés cotées, soumises à la loi de sécurité financière, de superviser leur dispositif de contrôle interne. Disponible sur le site de l'IFACI (http://www.ifaci.com), il sera complété à l'automne par un questionnaire technique sur l'élaboration de l'information comptable et financière. L'ensemble fera l'objet d'une recommandation de l'AMF à titre de bonnes pratiques en matière de contrôle interne.

• Les PME et les banques : publication d'un code de bonne conduite

La Fédération bancaire française vient de publier un code régissant les relations entre les banques et les petites et moyennes entreprises. Son objectif est d'améliorer les pratiques bancaires en vue d'un meilleur dialogue (http://www.fbf.fr).

Rendez-vous IAS/IFRS

• Actualité IAS/IFRS

Dossier du mois : La sci de location

• Introduction

• Les obligations en matière de tenue de comptabilité

Même si, dans la plupart des cas la tenue d'une comptabilité commerciale n'est pas obligatoire pour la société civile, celle-ci peut néanmoins présenter de nombreux avantages pour les associés.

• La mise en oeuvre d'une comptabilité

• Modèles d'écritures comptables

Nous avons regroupé dans cette partie des modèles d'écritures comptables correspondant à la constitution de la SCI ainsi qu'à sa vie courante (achats d'immobilisations, perception de loyers, rémunération du gérant, affectation du résultat...).

• Détermination des résultats dans la SCI soumise à l'impôt sur le revenu

Quelles que soient la qualité des associés et l'activité exercée : location ou sous-location d'immeubles, la tenue d'une comptabilité commerciale est fortement recommandée.  Ce procédé, qui permet de dégager un résultat comptable pouvant être soumis tel quel  à la décision de l'assemblée générale, nécessite, au plan fiscal, des retraitements afin  de déterminer, pour la part revenant aux personnes physiques, un résultat d'après  les règles des revenus fonciers.

• Détermination des résultats dans la SCI soumise à l'IS

Placer les activités de gestion immobilière sous le régime des sociétés de capitaux permet de bénéficier du taux d'IS à 33 1/3 %. Toutefois, le changement de régime fiscal engendre la taxation immédiate des bénéfices réalisés jusqu'au jour de la transformation ainsi que l'imposition des plus-values latentes.

Vos questions

• Comptabilisation d'une société en participation

Notre société a créé, pour la première fois, une société en participation en vue d'une opération ponctuelle de construction d'un immeuble. Nous avons été désignés gérant de cette société. Notre chef comptable se demande comment appréhender comptablement les opérations réalisées dans ce cadre.

• Rachat de titres et de créances pour un euro

Nous avons racheté des titres et des créances auprès d'une autre société. Notre acquisition s'est faite pour la valeur symbolique de un euro. Pour quel montant devons-nous inscrire notre achat ?

• Changement de régime fiscal

Notre SARL soumise à l'IR souhaite passer à l'IS. Quelles sont les obligations comptables liées à ce changement de régime fiscal ?

 

 

Revue n°328

 

 

 

Paru en Mai 2006.

 

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/audit - Imposition forfaitaire annuelle

• Comptabilité/audit - Présentation des états financiers

• Comptabilité/audit - Normalisation internationale et Union européenne

• Comptabilité/audit - Code de déontologie des commissaires aux comptes

• Comptabilité/audit - Obligations comptables des associations

• Juridique - Recouvrement des créances

• Juridique - Statuts des SARL à associé unique

• Juridique - Secteur de l'assurance

• Juridique - Dispositif d'alerte professionnelle

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Traitement comptable des véhicules destinés à la location

Le Conseil national de la comptabilité a pris récemment position, à la demande de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, sur la nature de stocks ou d'immobilisations des flottes des véhicules acquis par les sociétés de location et destinés à être loués dans le cadre de leur activité (lettre du CNC à la CNCC, 19 janvier 2006).

• Comptabilisation de l'imposition forfaitaire annuelle (IFA)

Le Conseil national de la comptabilité vient d'approuver un avis relatif aux nouvelles modalités de comptabilisation de l'imposition forfaitaire annuelle qui prend en compte l'évolution du régime de cet impôt depuis 2006 (CNC, avis 06-05 du 31 mars 2005). Par ailleurs, l'administration fiscale précise le suivi de l'IFA dans les groupes intégrés (BO 4 A-9-06).

Information financière

• Associations et fondations : subventions et dons entraînant des obligations comptables

Les associations et fondations qui reçoivent un montant de subventions ou un montant de dons ouvrant droit à un avantage fiscal supérieur à 153 000 € sont tenues d'établir et de publier des comptes annuels, de nommer un commissaire aux comptes et de publier son rapport (décret 2006-335 du 21 mars 2006, JO du 23).

• Rapport de gestion : nouveautés et précisions

En complément à notre guide du mois dernier pour l'élaboration du rapport de gestion, nous indiquons : - des précisions de l'ANSA sur l'information relative aux mandataires sociaux dans les filiales non cotées de sociétés cotées (rémunérations des dirigeants et engagements relatifs à la cessation du mandat social) ; - ainsi que les nouvelles obligations à la charge des sociétés cotées qui viennent d'être introduites par la loi relative aux offres publiques d'acquisition.

Juridique et fiscal

• Une nouvelle sûreté mobilière :le gage des stocks

L'ordonnance relative aux sûretés crée une nouvelle sûreté mobilière conventionnelle : le gage des stocks. Les entreprises pourront désormais donner en gage d'un crédit bancaire leurs stocks tout en conservant la libre disposition de ceux-ci. Ce gage confère au créancier gagiste un droit de préférence sur les stocks engagés (ord. 2006-346 du 23 mars 2006 insérant dans le code de commerce les articles L. 527-1 à L. 527-11).

Gestion

• Systèmes comptables et ERP : étude comparative

L'Institut canadien des comptables agréés vient de publier une enquête réalisée en 2005 comparant les différents logiciels de gestion intégrée. Il nous a paru intéressant d'en faire part dans la mesure où les ERP étudiés sont connus, voire utilisés par des entreprises françaises (http://www.camagazine.com).

Rendez-vous IAS/IFRS

• Présentation du résultat financier en IFRS

Ni le résultat financier, ni les charges financières ne sont explicitement définis dans le référentiel IFRS ; la présentation de ces rubriques dans le compte de résultat pose par conséquent problème, en particulier pour les groupes français habitués à une présentation plus normalisée des états financiers en référentiel français. Un certain nombre de précisions ont été apportées par une recommandation du CNC publiée en octobre 2004.

• Actualité IAS/IFRS

Dossier du mois : Les contrôles sur les systèmes comptables informatisés

• Introduction

• Le contexte du nouveau dispositif en vigueur

L'instruction de janvier dernier, qui constitue le nouveau cadre des contrôles fiscaux en milieu informatisé et dématérialisé, est issue de l'expérience des premières vérifications de comptabilités informatisées et prend en compte les dispositions du PCG en la matière.

• La norme NF Logiciel « NF 203 »

La norme NF Logiciel 203, qui débouche sur la certification « NF Logiciel comptabilité informatisée » (voir RF Comptable 327, avril 2006, pp. 14 à 16), a été conçue dans l'objectif explicite  de satisfaire aux exigences d'un vérificateur lors d'un éventuel contrôle fiscal. Certains aspects de la norme, comme la numérotation des écritures ou la clôture  des périodes ou exercices comptables, méritent, à notre avis, quelques éclaircissements.

• Obligations fiscales : le dispositif actuel

Les exigences fiscales de conservation des données, traitements informatiques et documentation, ainsi que celles de mise à disposition des vérificateurs en cas de contrôle, sont très lourdes et l'enjeu est de taille, puisque le défaut de présentation peut entraîner la procédure d'évaluation d'office.

• La nouvelle instruction :apports et difficultés pratiques

L'administration lie explicitement le caractère probant d'une comptabilité au respect  des obligations édictées par les textes comptables. S'agissant de la mise en oeuvre des contrôles de comptabilités informatisées,  certains points restent imprécis, tandis que sur d'autres, les droits de l'entreprise peuvent apparaître déséquilibrés face à ceux des vérificateurs.

• Conduire un audit de conformité

Quelle que soit l'organisation du système d'information comptable, l'entreprise étant responsable vis-à-vis de l'administration lors d'un contrôle fiscal, les dirigeants ne pourront pas se retrancher derrière un prestataire extérieur pour dégager leur responsabilité. Il est donc indispensable d'anticiper un éventuel contrôle par un diagnostic des systèmes de gestion et de choisir à l'avance le mode de traitement des données conservées.

Vos questions

• Comptabilisation de frais liés à l'établissement d'un contrat de crédit-bail immobilier

Une SCI a décidé de faire financer la construction d'un ensemble immobilier par un contrat de crédit-bail. Ce financement ne prend pas en compte les frais notariés qui restent à la charge de la SCI. Dans ce contexte, est-il possible d'étaler de tels frais au regard des nouvelles règles relatives aux actifs ?

• Redevances de crédit-bail mobilier : comptabilisation du premier loyer majoré

Nous venons de financer l'acquisition d'une machine par crédit-bail. Notre premier versement étant majoré par rapport aux suivants, nous souhaitons savoir si ce supplément doit être comptabilisé en totalité lors de l'engagement de la dépense ou s'il doit être réparti sur la durée du contrat.

 

 

Revue n°327

 

 

 

Paru en Avril 2006.

 

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/audit - Tableau des flux de trésorerie (IAS 7) : classement des OPCVM de trésorerie

• Comptabilité/audit - Pouvoir d'investigation des commissaires aux comptes

• Comptabilité/audit - Frais d'émission d'emprunt : précisions sur les dépenses concernées

• Fiscal - Déclarations des sociétés : des précisions sur les dates limites de dépôt

• Fiscal - Crédit d'impôt pour dépenses de nouvelles technologies

• Fiscal - Provision pour garantie décennale

• Social - Bonus exceptionnel de 1 000 €

• Juridique - Délai de paiement des factures dans les activités de transports

• Juridique - SARL : modalités d'adoption des modifications statutaires

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Apport d'un contrat de crédit-bail mobilier

La Commission des études comptables de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes s'est récemment prononcée sur le traitement comptable d'un apport d'un contrat de crédit-bail mobilier dans le cas d'une fusion comptabilisée à la valeur réelle. Elle confirme l'inscription de ce contrat dans les éléments incorporels de l'actif immobilisé et précise que, dans la plupart des cas, cet incorporel est à amortir sur la durée de ce contrat (CNCC, bull. 139, septembre 2005 p. 123).

• Traitement applicable à la vente de cartes de fidélité

Complétant l'avis du Comité d'urgence du CNC sur la comptabilisation des transactions conduisant à accorder des réductions monétaires ou des avantages en nature, la CNCC vient de préciser le traitement comptable applicable à la vente de cartes de fidélité (CNCC, rép. EC 2006-01).

• IFA : faut-il faire évoluer son traitement comptable ?

Le régime de l'imposition forfaitaire annuelle (IFA) a été profondément réformé par la loi de finances pour 2006. Cet impôt forfaitaire n'est plus imputable sur l'IS et devient une charge déductible du résultat fiscal. Ces évolutions méritent que l'on s'interroge sur le bien-fondé de son traitement comptable traditionnel.

Information financière

• Les relations entre les commissaires aux comptes et l'AMF

L'AMF vient de publier un guide, élaboré conjointement avec la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, afin de clarifier les droits et obligations respectifs de chacun (AMF, « Les relations entre les commissaires aux comptes et l'AMF »).

Gestion

• La certification « NF Logiciel Comptabilité informatisée »

AFAQ AFNOR Certification et INFOCERT viennent de créer la marque « NF Logiciel Comptabilité informatisée » qui constitue un certificat de qualité, d'une part, et de conformité avec les exigences, quant aux comptabilités informatisées, que l'administration fiscale a reprécisées dans son instruction, d'autre part. Cette certification est l'aboutissement d'un partenariat entre les éditeurs et la DGI dans l'objectif de faciliter les relations des entreprises avec l'administration fiscale. Elle constitue un élément favorable à l'entreprise lors d'un éventuel contrôle fiscal.

Rendez-vous IAS/IFRS

• Le résultat par action (IAS 33)

La présentation du résultat par action fait partie des obligations d'information des sociétés cotées depuis de nombreuses années. Cet indicateur permet d'apprécier l'évolution des performances d'une entité et de les comparer aux concurrents. Si la norme IAS 33 n'est pas une nouveauté, son application diffère assez sensiblement de la présentation retenue par le référentiel français. En effet, outre les spécificités liées aux normes IFRS (éclatement des instruments financiers hybrides, mode de comptabilisation des stock options...), les règles de calcul retenues par la norme sont plus complexes.

• Actualité IAS/IFRS

Dossier du mois : Le rapport de gestion

• Introduction

• Une obligation d'information à la charge des sociétés

Le rapport de gestion est situé en amont du dispositif d'information de l'entreprise, précédant le rapport financier proprement dit. À ce titre, il constitue une pièce maîtresse du rapport annuel de l'entreprise ou du groupe.

• Informations sur la vie économique de l'entreprise

Le rapport de gestion a pour finalité de présenter de manière claire, précise et objective l'activité, la situation ainsi que les résultats de la société et de ses filiales. L'ordonnance du 20 décembre 2004 renforce les obligations d'information pour les sociétés anonymes d'une certaine taille, en particulier pour ce qui concerne l'évolution des affaires et la situation financière de la société, notamment sa situation d'endettement.

• Informations sur la vie juridique de la société

L'information relative aux rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux est à la charge des sociétés dont les titres sont cotés et de leurs filiales (non cotées) et porte sur les montants versés individuellement à chaque mandataire social.

• Informations non financières, sociales et environnementales

L'obligation de donner au sein du rapport de gestion des informations non financières, notamment de nature sociale et environnementale, a été étendue aux sociétés non cotées par l'ordonnance 2004-1382 du 20 décembre 2004 pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005, mais le décret qui dispense celles des sociétés qui sont de taille plus réduite n'est pas encore paru et la nature de ces informations n'est pas précisée.

Vos questions

• Démontage d'une machine en pièces détachées

Nous avons dû démonter une machine en vue de la remplacer par une neuve. Nous souhaitons conserver les pièces détachées issues du démontage pour une éventuelle utilisation pour d'autres machines de même facture. Où comptabiliser ces pièces détachées ?

• Entreprise individuelle et passage aux nouvelles règles sur les actifs

Entreprise individuelle avec une activité commerciale, je dois, conformément à la nouvelle réglementation sur les actifs, solder mon compte de charges à répartir où figuraient des dépenses de publicité. Je souhaite connaître la contrepartie de ce compte ; dois-je utiliser le compte « Report à nouveau » ?

• Participation des salariés ; sort des sommes non réclamées

Nous gérons en interne la participation. En révisant nos comptes, nous nous sommes aperçus que figuraient dans notre compte 4248 « Participation des salariés aux résultats - Comptes courants » des sommes non réclamées par d'anciens salariés depuis plus de cinq ans. Pouvons-nous solder cette dette par un profit ?

Revue n°326

 

 

 

Paru en Mars 2006.

 

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/Audit - Contrôle des comptes dans le secteur associatif

• Comptabilité/Audit - Examens d'expertise comptable

• Fiscal - Nature des pénalités de retard en matière de TVA

• Fiscal - Transmission universelle de patrimoine

• SOCIAL - Licenciements économiques préventifs

• Juridique - Rupture de crédit bancaire :nécessité de respecter un délai suffisant

• Juridique - Facturation des pénalités de retard : un contrôle accru de la part de la DGCCRF

• Juridique - Mesures d'application de la loi de sauvegarde des entreprises

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Juridique et fiscal

• Obligations déclaratives des sociétés liées

Les obligations déclaratives des entreprises liées telles qu'elles résultent des imprimés 2059 F, 2059 G, 2059 H et 2059 I (composition du capital et filiales et participations) ont été légèrement modifiées pour les exercices clos à compter du 31 décembre 2005.

Pratique comptable

• Annexe 2005 : communiquer sur les changements

La rédaction de l'annexe aux comptes 2005 devra tenir compte de l'incidence des nouvelles règles comptables, en particulier celles affectant la comptabilisation des actifs, des amortissements et des dépréciations. Il s'agira, d'une part, de décrire et chiffrer les changements de méthodes et, d'autre part, de compléter l'information jusqu'à présent communiquée tant au niveau des règles comptables que des notes explicatives du bilan et du compte de résultat.

Juridique et fiscal

• Déclaration des résultats :établissement des imprimés 2054 et 2055

Les tableaux 2054 « Immobilisations » et 2055 « Amortissements » que doivent produire les entreprises lors de leur déclaration des résultats (BIC-IS) sont disponibles sur le site internet de la DGI « http://www.impots.gouv.fr ». Nous en précisons, pour l'arrêté des comptes de l'exercice 2005, certaines particularités d'établissement liées à l'entrée en vigueur des nouvelles règles comptables sur les actifs.

• Contrôle fiscal des comptabilités informatisées

Une nouvelle instruction fiscale, adaptée à l'évolution technologique, précise les fonctions indispensables d'un logiciel comptable, le périmètre informatique d'un contrôle, les modalités de l'obligation de conservation et de présentation et donne des exemples de situations pouvant déboucher sur une comptabilité irrégulière ou non probante ou entraîner une évaluation d'office (BO 13 L-1-06). Elle remplace les instructions de 1991 et 1996. Nous en présentons les apports essentiels.

Rendez-vous IAS/IFRS

• Impôts différés et actualisation des actifs et passifs à long terme

Le référentiel IFRS prescrit l'actualisation des actifs et passifs dans de multiples circonstances ; se pose alors l'incidence de ce mécanisme sur la détermination des impôts différés dans la mesure où l'actualisation va générer des différences entre la valeur comptable  (actualisée) de ces actifs et passifs et leur valeur fiscale (non actualisée).

• Actualités IAS/IFRS

Dossier du mois : L'arrêté des comptes

• Introduction

• Actifs - Modalités et conséquences du changement de méthode comptable

Pour l'application des nouvelles normes comptables, l'administration admet que les minorations d'actifs nets soient considérées comme des charges déductibles sous réserve notamment des dispositions applicables à l'étalement de la première application de la méthode des composants.

• Application des nouvelles règles : les choix à opérer

La réforme des règles comptables applicable aux actifs ouvre à l'entreprise certains nouveaux choix en matière de méthode comptable ou de modalités d'application de méthodes comptables. Elle remodèle également les conditions d'application d'options comptables qui existaient antérieurement mais pour lesquelles il convient, à nouveau, de se prononcer.

• Titres de participation et immeubles de placement : dépréciation plafonnée

La loi de finances pour 2006 a introduit des dispositions visant à limiter la déductibilité des dépréciations des titres de participation et des immeubles de placement (loi 2005-1719 du 30 décembre 2005, art. 25). Ce dispositif, qui consiste à limiter la déductibilité des dépréciations à hauteur des moins-values nettes pour chaque catégorie, est applicable aux exercices clos à compter du 31 décembre 2005. Sont ainsi concernées les entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés ou au régime des bénéfices industriels et commerciaux dont l'exercice coïncide avec l'année civile 2005 et celles dont la clôture est postérieure au 31 décembre 2005.

• Subventions finançant des biens amortissables

Les divergences entre le plan d'amortissement des immobilisations subventionnées et les règles fiscales de déductibilité de l'amortissement vont entraîner une déconnection entre le rythme d'étalement comptable et d'échelonnement fiscal des subventions.

• Suppression de la réserve des PVLT

En 2005, les sociétés doivent passer l'écriture de virement de la fraction des sommes de la réserve des plus-values à long terme portée en réserve ordinaire. Mais aucune écriture n'est à passer, fin 2005, pour la taxe de 2,5 % associée au transfert facultatif, d'ici fin 2006, des sommes non encore virées à un compte de réserve ordinaire.

• Prélèvement exceptionnel sur les distributions

Le prélèvement exceptionnel de 25 % sur les distributions réalisées en 2005 ne représente ni une charge pour l'entreprise ni une affectation de résultat. Il s'agit d'une créance sur l'État imputable sur le solde de l'IS ou remboursable.

• Immobilisations faisant l'objet d'un contrat de concession

Les exclusions du champ d'application prévues pour les dispositions sur les passifs et les actifs ne concernent pas les entreprises concessionnaires en tant que telles mais certaines immobilisations exploitées dans le cadre de contrats de concession.

• Taxe professionnelle : traitement du plafonnement

Le montant du dégrèvement de taxe professionnelle accordé en fonction du plafonnement de la valeur ajoutée ne constitue pas un produit imposable l'année de son ordonnancement mais vient réduire le montant de la taxe professionnelle due.

• Nouvelles provisions réglementées pour les entreprises individuelles

Les entreprises individuelles et les EURL relevant de l'IR peuvent déduire de leur bénéfice imposable une provision destinée à faciliter l'autofinancement de certains de leurs investissements ou dépenses de mise en conformité.

• Provisions : déchets d'équipements électriques et électroniques

La France a transposé en droit national la directive européenne relative aux déchets d'équipements électriques et électroniques (décret 2005-829 du 20 juillet 2005). Ce texte crée des obligations nouvelles pour les producteurs et les utilisateurs professionnels de tels équipements. À notre avis, il convient d'en tenir compte pour la clôture des comptes au titre de l'exercice 2005.

• Intégration fiscale : constatation chez la mère des restitutions d'impôts

Le Comité d'urgence du Conseil national de la comptabilité a précisé les cas où une provision est à constater par la mère en raison de l'utilisation par celle-ci des déficits des filiales et du risque de restitution à ces filiales des économies d'impôts (CNC, Comité d'urgence, avis 05-G du 12 octobre 2005 qui annule et remplace l'avis 05-B du 2 mars 2005).

• Chiffres utiles pour l'arrêté des comptes

Aide-mémoire de chiffres et taux dont la connaissance est utile pour l'arrêté des comptes 2005 des entreprises commerciales dont l'exercice coïncide avec l'année civile.

Vos questions

• Bilan 2005 : colonne n - 1

En application des nouvelles règles comptables, nous avons changé certaines valeurs de nos actifs. Dans la mesure où nous avons opté pour la méthode rétrospective, nos capitaux propres ont été également modifiés. En phase d'établir notre liasse fiscale, nous souhaiterions savoir comment remplir la colonne N - 1.

• Conditions pour sortir une immobilisation de l'actif du bilan

Nous sommes filiale d'une société cotée sous référentiel IFRS. La maison mère nous demande de solder toutes les immobilisations ne servant plus à l'entreprise. Pour nos comptes sociaux, pouvons-nous le faire ?

• Provision pour engagement de retraite

Nous souhaitons enregistrer pour la première fois une provision pour engagement de retraite. À ce titre, nous nous interrogeons sur le point de savoir s'il faut inclure dans notre calcul la rémunération du président du conseil d'administration, sachant que nous lui établissons un bulletin de paie en tant que président-directeur général.

 

 

 

 

Revue n°325

 

 

 

Paru en Février 2006.

 

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/audit - Opérations de fusion et assimilées : actualisation du PCG

• Comptabilité/audit - Procédures de contrôle interne dans les sociétés cotées

• Fiscal - Plus-values professionnelles : les exonérations

• Fiscal - Prêts entre sociétés liées : taux du marché

• juridique - Instruments financiers : date de transfert de propriété

• juridique - Pratiques commerciales : aménagement des relations entre fournisseurs et distributeurs

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Simplifications des nouvelles règles d'amortissement

Un décret et un règlement du CRC, très attendus, permettent :

• Modification des seuils de l'annexe simplifiée des personnes morales

Afin de simplifier les obligations comptables des petites et moyennes sociétés commerciales, les seuils de présentation simplifiée de l'annexe viennent d'être relevés (décret 05-1757 du 30 décembre 2005, JO du 31). Ces nouveaux seuils s'appliquent aux comptes ouverts au 1er janvier 2005 et non encore approuvés à la date du 31 décembre 2005.

• Provisions et dépréciations : la terminologie est modifiée

Désormais, les provisions pour dépréciation sont renommées « Dépréciations » pour tous les actifs, tandis que le terme « Provisions » ne recouvrira plus que les provisions pour risques et charges. Les modifications de ces libellés, prises en compte dans les textes comptables (décret comptable et PCG) ont des répercussions sur les intitulés des comptes de dotations et de reprises, et donc notamment sur la présentation du compte de résultat.

• Comptabilisation des immeubles

La première application du référentiel IFRS et des nouvelles règles du PCG suscite de multiples interrogations concernant le traitement comptable des immeubles. Les problématiques sont relatives, entre autres, à la détermination de la durée d'amortissement et de la valeur résiduelle de ce type d'actif, à l'éclatement par composants, en particulier pour ce qui concerne la partie foncière. Nous résumons les principales conclusions de la CNCC, en précisant que ces réponses ne couvrent pas le cas des immeubles destinés à être revendus dans le cadre normal de l'activité, ni celui des logements à vocation sociale.

Comptes consolidés

• Pas de modification du traitement de l'écart d'acquisition

Notre dossier du mois dernier consacré aux nouvelles règles relatives à l'élaboration des comptes consolidés des groupes soumis au référentiel français était établi sur la base des dispositons de l'avis du CNC (CNC, avis 05-10). Or, le règlement, tel qu'homologué par arrêté, ne reprend pas certaines dispositions de cet avis (arrêté ministériel du  26 décembre 2005, publié au JO le 3 janvier 2006). Cette situation nous conduit, en conséquence, à amender certaines parties de notre dossier et à faire le point sur les dispositions effectivement applicables.

Juridique et fiscal

• Dépôt des comptes au greffe : l'obligation renforcée

Le décret d'application de la loi de sauvegarde des entreprises précise les pouvoirs du président du tribunal de commerce qui peut, depuis le 1er janvier 2006, rendre une ordonnance faisant injonction aux dirigeants des sociétés qui n'ont pas déposé leurs comptes de le faire dans le délai d'un mois, sans qu'il y ait eu une demande de tiers (décret 2005-1677 du 28 décembre 2005, art. 6 à 10).

Rendez-vous IAS/IFRS

• Actualités IAS/IFRS

Dossier du mois : Actifs : les nouvelles règles fiscales

• Introduction

• Coût d'entrée des immobilisations corporelles et incorporelles

Les textes fiscaux reprennent, dans leur ensemble, les dispositions du PCG, à quelques exceptions près. Ainsi, comme du point de vue comptable, le coût d'entrée est net des escomptes de règlement et les coûts d'emprunt peuvent désormais, sur option, y être inclus pour les actifs éligibles.

• Traitement des incorporels générés en interne

L'entreprise va devoir opter globalement pour l'activation ou la constatation en charges des coûts de développement de projets. Le régime fiscal de ces coûts est aligné sur l'option prise au plan comptable, sauf pour les logiciels dont les coûts de création en interne peuvent toujours être immédiatement déductibles, même s'ils ont été inscrits en actif incorporel sur le plan comptable. Par ailleurs, les frais de dépôt de marques sont déductibles.

• Amortissement : règles de base et biens non décomposables

Les règles fiscales retiennent un calcul de l'amortissement distinct, quant à la base amortissable et à la durée d'amortissement, de celui à appliquer comptablement. Seuls les amortissements réellement comptabilisés étant déductibles, les entreprises devront donc avoir recours à l'amortissement dérogatoire pour les différences sur la base, la durée et le mode d'amortissement. En sens inverse, certaines situations entraîneront la réintégration extra-comptable des amortissements non déductibles. Par ailleurs, un décret et un règlement du CRC autorisent les PME, à traiter différemment, dans leurs comptes individuels, les immobilisations non décomposables des immobilisations décomposées et à retenir la durée d'usage fiscale pour leur plan d'amortissement.

• Composant : définition, évaluation et remplacement

Les composants ne doivent être identifiés que s'ils représentent un élément substantiel de l'immobilisation. L'administration donne un certain nombre de critères chiffrés permettant de juger de la significativité d'un composant.

• Composant : amortissement

En l'absence d'usage identifié pour les éléments constitutifs de composants, la durée d'amortissement retenue sur le plan fiscal pour ces éléments doit correspondre à la durée d'utilisation du bien appréciée individuellement.

• Amortissement dérogatoire : les cas d'utilisation

L'amortissement dérogatoire doit être utilisé pour tenir compte des différences entre les règles comptables et les règles fiscales portant sur la base, la durée et le mode d'amortissement. Nous faisons l'inventaire des principaux cas où l'amortissement dérogatoire pourra désormais être employé.

• Gros entretien et grandes révisions

La durée d'amortissement fiscale des composants « gros entretien et grandes révisions » encore appelés composants de « seconde catégorie » ne doit pas être différente de celle de la structure de l'immobilisation. Si un amortissement plus rapide est pratiqué en comptabilité, les dotations excédentaires seront réintégrées sur le plan fiscal.

• Stocks et en-cours

Les textes fiscaux ont été alignés sur les nouvelles règles comptables. Il ne subsiste que quelques divergences mineures.

Vos questions

• Dépréciation d'une créance commerciale : prise en compte des événements postérieurs à la clôture

Nous possédons une créance commerciale sur un de nos clients au 31 décembre de l'année N, date de clôture de notre exercice, qui a été préalablement dépréciée lors des exercices antérieurs. Un événement intervenu après notre date de clôture mais avant l'établissement de nos comptes fait que le risque de non- recouvrement a complètement disparu. Dans ces conditions, nous souhaitons savoir s'il est possible de reprendre notre dépréciation en produit dès l'exercice de l'année N au regard des règles françaises et du référentiel IFRS.

• Bonus exceptionnel de 1 000 € : date de comptabilisation

Comme nous l'autorise la loi de financement de la sécurité sociale pour 2006, nous envisageons de verser à nos salariés une prime exceptionnelle de 1 000 €, exonérée de cotisations sociales, à l'exception de la CSG et la CRDS. À ce titre, nous avons conclu un accord salarial en décembre 2005. Pouvons-nous constater, à la clôture 2005, une provision ou une charge à payer ?

 

 

Revue n°324

 

 

 

Paru en Janvier 2006.

 

Panorama de l'actualité

• COMPTABILITÉ/AUDIT - Dépenses de campagne publicitaire

• COMPTABILITÉ/AUDIT - Biens pris en crédit-bail ou en location avec option d'achat : modalités d'amortissement

• COMPTABILITÉ/AUDIT - Lettre de mission du commissaire aux comptes

• COMPTABILITÉ/AUDIT - Traitement des coûts de démantèlement

• FISCAL - Amortissement des autorisations de mise sur le marché de spécialités pharmaceutiques

• FISCAL - Réforme de l'IFA

• FISCAL - Déductibilité de l'amortissement des véhicules de sociétés

• FISCAL - Provision pour dépréciation des titres de participation et des immeubles de placement

• SOCIAL - Indemnités de rupture du contrat de travail

• SOCIAL - Bonus exceptionnel de 1000 € versé aux salariés

• JURIDIQUE - Entreprises en redressement ou liquidation judiciaires : établissement du bilan environnemental

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Le traitement des coûts de démantèlement

Les coûts de démantèlement ou de reconstitution de site encourus dès la mise en exploitation d'une installation industrielle font désormais l'objet d'un traitement spécifique dans la mesure où ils ne sont plus déduits par le biais d'une dotation aux provisions mais au moyen de l'amortissement d'un actif de contrepartie. Le Comité d'urgence du CNC précise les modalités concrètes de mise en oeuvre de ce texte (CNC, Comité d'urgence, avis 05-H) et la loi de finances rectificative pour 2005, son régime fiscal.

• Option de comptabilisation des droits de mutation

Le Comité d'urgence du CNC précise que l'option de comptabilisation des droits de mutation, honoraires ou commissions et frais d'actes (activation en coût d'acquisition des immobilisations ou charges) peut s'exercer de manière différenciée (CNC, Comité d'urgence, avis 05-J du 6 décembre 2005 ; http://minefi.gouv.fr) : - pour l'ensemble des immobilisations corporelles et incorporelles, d'une part, - pour l'ensemble des titres immobilisés et des titres de placement, d'autre part.

• Gestion des quotas d'émission de gaz à effet de serre

Depuis le 1er janvier 2005, le mécanisme d'échange de quotas est effectif dans l'Union européenne. En France, le plan national d'allocation des quotas concerne plus de 1000 installations dans différents secteurs. Mais au-delà des entreprises polluantes engagées activement dans la réduction d'émission de CO2 , ce mécanisme d'échange a vu l'émergence d'un véritable marché financier. Ces nouvelles opérations devant être traduites dans les comptes des différents acteurs, il nous a paru intéressant de faire le point sur certaines problématiques comptables afférentes à ce marché.

• Transition aux IFRS : les points relevés par l'AMF

L'AMF a analysé les premières communications publiées par les groupes soumis au référentiel IFRS. Ces travaux ont mis en lumière un certain nombre de thèmes qui méritent clarification en vue de l'arrêté des comptes 2005 (http://www.amf-france.org). Nous présentons dans cet article les principales remarques formulées par l'AMF.

Juridique et fiscal

• Application de la méthode par composants : les règles fiscales

Un décret précise le traitement fiscal de la méthode comptable par composants à appliquer en 2005 : les composants ont ainsi une définition fiscale et des principes sont donnés pour mettre en oeuvre cette méthode (décret 2005-1442 du 14 novembre 2005). L'instruction à paraître commentant plus généralement la connexion entre la fiscalité et les nouvelles règles comptables sur les actifs (définition, évaluation, comptabilisation, amortissement, dépréciation) fera l'objet du dossier de notre prochain numéro.

Gestion

• Certificat électronique : un passage obligé

À très court terme, de plus en plus d'entreprises vont être concernées par la détention d'un certificat électronique référencé par le Minéfi : ainsi, le seuil de chiffre d'affaires imposant la procédure téléTVA vient d'être abaissé pour 2006 à 1 500 000 € et à 760 000 € à partir de 2007. Mais son champ d'application a vocation à dépasser largement les téléprocédures.

Rendez-vous IAS/IFRS

• Les engagements selon les normes IFRS

Au moment où les sociétés cotées établissent la maquette de leurs comptes consolidés 2005 en normes IFRS, en y incluant toutes les informations exigées par ces normes, il est utile de s'interroger sur ce que devient l'information sur les engagements, telle qu'elle est requise par la réglementation comptable française, et sur les informations à fournir selon les normes IFRS qui pourraient être rattachées à la catégorie des engagements selon la réglementation comptable française.

• Actualité IAS/IFRS

Dossier du mois : Comptes consolidés : les nouveautés

• Introduction

• Distinction entre éléments incorporels et écart d'acquisition

Contrairement à la situation actuelle, il ne sera dorénavant plus possible d'affecter une partie de l'écart d'acquisition à des parts de marché ; en effet, ces éléments ne répondent plus aux conditions d'inscription à l'actif, telles que définies par les nouveaux textes sur les actifs ; ces éléments devront, en conséquence, être maintenus dans la valeur globale de l'écart d'acquisition.

• Projets de recherche et développement en cours

Les projets de recherche et développement en cours lors de la prise de contrôle d'une entité constituent, dans certains secteurs d'activité, des éléments clés dans les décisions d'acquisition. Le traitement proposé jusqu'à présent par les textes français est particulièrement délicat à mettre en oeuvre. L'amendement proposé permet de se rapprocher du traitement préconisé par la norme IFRS 3.

• Frais d'émission de titres

Actuellement, le traitement comptable des frais d'émission de titres dans le cadre d'une acquisition d'entreprise est défini par deux textes : le règlement CRC 99-02 et un avis postérieur du Comité d'urgence ; les solutions préconisées par l'un et l'autre texte sont contradictoires. La rédaction nouvelle du règlement harmonise ces deux textes et permet, du même coup, un alignement sur la norme IFRS 3.

• Un recours très limité à la méthode dérogatoire

Les textes actuels permettent aux groupes remplissant un certain nombre de conditions de comptabiliser les acquisitions d'entreprises en imputant les écarts d'acquisition et d'évaluation sur les capitaux propres.

• Deux traitements possibles pour le goodwill positif

Les nouvelles règles relatives aux comptes consolidés ouvrent la possibilité d'opter pour un traitement alternatif de l'écart d'acquisition consistant à ne plus l'amortir et à procéder à un test de dépréciation annuel systématique ; elles ne suppriment toutefois pas le traitement actuel de cet actif, qui pourra continuer à être amorti.

• Restriction à la possibilité de provisionner les restructurations

Les nouvelles dispositions devraient considérablement réduire la possibilité de provisionner les coûts de restructurations engendrés lors d'acquisitions d'entreprises, qu'il s'agisse de coûts supportés par l'entreprise acquise ou par l'entité consolidante ; la nouvelle réglementation sera ainsi parfaitement alignée sur les règles régissant les comptes individuels ainsi que sur les normes internationales.

• Cession-bail : un traitement précisé

Le traitement des opérations de cession-bail n'est que peu défini par le règlement 99-02 dans sa rédaction actuelle. Les dispositions qui ont été incorporées précisent le traitement comptable dans la lignée de la norme IAS 17.

• Autres dispositions

D'autres points du règlement 99-02 font également l'objet d'évolutions que nous avons synthétisées ci-après.

• Modalités de première application

Les nouvelles règles entreront en vigueur au 1er janvier 2006 ; pour certaines d'entre elles l'application sera rétrospective, pour d'autres, un traitement prospectif sera toléré par mesure de simplification.

Vos questions

• Achat de stocks en devises étrangères : valorisation à la clôture de l'exercice

Nous sommes une société de négoce de papier. Nous avons dû nous approvisionner pour la première fois auprès de fournisseurs en dehors  de la zone euro. À la clôture de notre exercice, il nous reste en stock, dans notre dépôt français, des marchandises facturées en devises, payées et non encore payées. Quel cours retenir pour valoriser ces stocks à la date de clôture ?

• Immobilisation décomposable : identification d'un composant de faible valeur

Nous possédons une machine dont certains éléments ont une durée d'utilisation nettement différente de celle de la structure. La valeur unitaire de certains composants étant inférieure à 500 €, puis-je m'abstenir de les comptabiliser ?

• Résultat déficitaire d'une sci : comptabilisation dans la société détentrice des titres

L'immeuble dans lequel nous exerçons notre activité appartient à une SCI dont nous détenons 100 % des parts. Cette année, la SCI présente un résultat déficitaire. Comment dois-je appréhender ce résultat dans mes comptes à la clôture de l'exercice ?

 

 

2005

Revue n°323

 

 

 

Paru en Décembre 2005.

 

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/audit - Déontologie des commissaires aux comptes

• Comptabilité/audit - Mesure de la performance des entreprises

• Fiscal - Amortissement par composant

• Fiscal - La TVA devient déductible pour les opérations subventionnées

• Fiscal - TVA et cadeaux d'entreprise

• Social - Contrat « nouvelles embauches » : la rupture

• Juridique - Archivage électronique

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Comptes consolidés

• Comptes consolidés : les évolutions du référentiel applicable

La méthodologie applicable aux comptes consolidés des groupes qui ne sont pas placés sous le référentiel IFRS vient d'être actualisée pour tenir compte, notamment, de l'évolution des principes comptables français et d'une convergence partielle vers le référentiel international.

Information financière

• Prospectus : déclarations sur le fonds de roulement net

Dans un communiqué du 9 novembre 2005, l'Autorité des marchés financiers recommande aux émetteurs de se conformer aux conclusions du groupe de travail CNCC/AFEP/MEDEF/AMF pour les informations contenues dans le prospectus relatives aux déclarations sur le fonds de roulement net, le niveau des capitaux propres et de l'endettement.

• Le contrôle légal des comptes des sociétés

Le Conseil de l'Union européenne ainsi que le Parlement européen viennent d'approuver la directive, communément appelée huitième directive, actualisant les règles régissant le contrôle des comptes des sociétés. Cette dernière devra encore faire l'objet d'une publication au JOUE pour être opposable aux pays membres de l'Union. Nous reprenons les points essentiels de cette directive qui a pour objectif une amélioration de la qualité du contrôle légal, une harmonisation de l'exercice de la profession et un renforcement de la coopération internationale dans ce domaine.

Juridique et fiscal

• Fusion à la valeur nette comptable : calcul de la taxe professionnelle

Dans un avis du 28 octobre 2005, le Conseil d'État prend position, dans le cas d'une fusion réalisée aux valeurs comptables, sur la valeur locative des immobilisations à retenir pour le calcul de la taxe professionnelle.

Gestion

• Les conditions bancaires en France : une étude de l'AFTE

L'Observatoire des conditions bancaires de l'Association française des trésoriers d'entreprise (AFTE) a publié une étude sur l'évolution des coûts bancaires en France pour les entreprises sur la période 2001-2005 (http://www.afte.com). Tous moyens confondus, il ressort que l'évolution des tarifs est à peu près en ligne avec l'évolution de l'indice des prix dès que les transmissions d'ordres se font par télématique, alors que les traitements « papiers » sont de plus en plus pénalisés.

Rendez-vous IAS/IFRS

• Actualité IAS/IFRS

Dossier du mois : Les instruments financiers en référentiel ifrs

• Les instruments financiers en référentiel IFRS

• Introduction

• Les simplifications prévues pour la première application

Conscient de la difficulté d'application des normes sur les instruments financiers conjuguée à la publication de normes intervenue seulement en 2004, l'IASB autorise les entreprises à ne les appliquer qu'à compter du 1er janvier 2005, sans comparatif avec l'exercice 2004.

• Des évolutions mineures sur les dettes financières hors financement hybride

Le principal changement introduit par le référentiel IFRS en matière d'endettement hors financement hybride porte sur le traitement des frais d'émission et des primes d'émission et de remboursement : il sont systématiquement amortis de manière actuarielle là où, dans le référentiel français, ces éléments sont étalés linéairement en général.

• La distinction dettes/capitaux propres revisitée

• Les actifs financiers : un recours accru à la juste valeur

La juste valeur devient, à de rares exceptions près, la référence pour la comptabilisation des placements, qu'ils soient à court terme ou à moyen et long termes. Les prêts et créances sont valorisés au coût amorti au taux d'intérêt effectif selon les mêmes modalités que les dettes. Enfin, les dépréciations des actifs financiers sont enregistrées lorsqu'il existe des indices que la baisse de valeur est significative ou durable. Lorsqu'elles sont constatées sur des actions, elles ne peuvent pas être reprises ultérieurement.

• Que sont les instruments financiers pour les entreprises industrielles et de service ?

Les normes sur les instruments financiers ne traitent pas seulement des instruments dérivés : elles s'appliquent aussi aux actifs et passifs non dérivés, y compris créances clients ou dettes fournisseurs. Il est donc rare qu'un groupe industriel ne soit pas du tout concerné.

• Contraintes supplémentaires et comptabilisation différente des opérations de couverture

Les instruments dérivés sont toujours considérés comme étant des instruments de trading, sauf à démontrer une relation de couverture. Pour cela, une documentation précise doit être élaborée identifiant clairement le risque couvert et l'instrument de couverture et démontrant l'efficacité de la couverture. Si la relation est établie, les dérivés restent comptabilisés dans le bilan, mais leurs variations de valeur sont enregistrées en résultat symétriquement à celles de l'élément couvert.

• Une révolution dans la comptabilisation des dérivés

En IFRS, les instruments dérivés sont toujours comptabilisés dans le bilan sur la base de la juste valeur, les variations de valeur étant enregistrées en résultat. Sont considérés comme des instruments dérivés non seulement les swaps, options, achats et ventes à terme..., mais aussi des contrats sur actifs non financiers (matières premières, par exemple).

Vos questions

• Investissement immobilier : ventilation du terrain et de la construction

Notre société a acquis en 2002 un ensemble immobilier. À cette époque, nous avions ventilé la part « terrain » et la part « construction » de façon forfaitaire, l'acte notarié ne comportant pas d'informations permettant de distinguer ces deux éléments. À l'occasion du passage aux nouvelles règles relatives aux actifs, notamment à la notion de composants, nous nous sommes aperçus que la ventilation faite à l'origine avait surévalué la quote-part affectée à la construction. Dans ce cadre, la correction de valeur que nous envisageons d'effectuer doit-elle être analysée comme un changement de méthodes ou une correction d'erreurs ?

• Participation financière à une crèche

Votre entreprise a versé une participation financière à une collectivité locale pour la construction d'une crèche. En contrepartie de ce versement, elle dispose de places réservées au profit de ses salariés pendant une durée de 10 ans dès la mise en service de la crèche. Dans ce contexte, vous souhaitez savoir quelle est l'imputation comptable de cette dépense et à quel exercice elle doit être rattachée ?

• Valeur probante d'une pièce comptable

Est-il possible d'archiver des pièces comptables volumineuses (notes de frais de nos commerciaux, factures d'achat) en les scannérisant ? En cas de contrôle fiscal, ce mode d'archivage est-il correct ?

 

 

Revue n°322

 

 

 

Paru en Novembre 2005.

 

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/audit - Comptes consolidés

• Comptabilité/audit - Intégration fiscale : constatation d'une provision chez la mère

• Comptabilité/audit - Rapport semestriel d'activité du CESR

• Comptabilité/audit - Sociétés cotées : communication sur leurs résultats

• Comptabilité/audit - Mise en oeuvre du référentiel IFRS

• Social - Rescrit social : le droit des cotisants

• Social - Un bulletin de paye simplifié

• Juridique - Secret professionnel des experts comptables et commissaires aux comptes

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Intégration fiscale : comment constater l'allégement d'impôt issu de l'utilisation des déficits des filiales ?

Le Comité d'urgence du Conseil national de la comptabilité vient d'adopter un nouvel avis relatif aux conditions de constatation d'une provision chez la société mère bénéficiant du régime d'intégration fiscale afin de préciser le cadre des conventions concernées par la notion de restitution des économies d'impôt réalisées par la société mère à ses filiales en cas d'utilisation des déficits ou lors de la sortie du périmètre (CNC, Comité d'urgence, avis 05-G du 12 octobre 2005). Cet avis est pour nous l'occasion de faire le point sur cette problématique.

• Les pratiques IFRS des sociétés cotées de taille moyenne

L'Ordre des experts comptables a présenté à son 60e Congrès l'enquête de l'Observatoire IFRS sur la mise en oeuvre de ces normes par une centaine de sociétés cotées au compartiment C d'Euronext-Paris (dont la capitalisation boursière est inférieure à 150 millions d'euros). Leurs pratiques en matière d'amortissement et de dépréciation des actifs intéressent toutes les entreprises du fait des nouvelles règles, introduites dans le PCG dans le cadre de la convergence, à appliquer en 2005.

• Un fichier de donateurs constitue-t-il un actif pour une assocation ?

La commission des études comptables de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes a eu à se prononcer sur la qualification comptable, charge ou immobilisation, de frais externes engagés pour la constitution d'un fichier de donateurs. Ce cas illustre l'application des nouvelles règles concernant les actifs dans un secteur bien particulier : le secteur associatif (CNCC, bull.138, juin 2005, p. 73).

Juridique et fiscal

• Le projet de loi de finances pour 2006

Pour les exercices clos à compter de 2005, les provisions pour dépréciation des titres de participation ne seraient plus déductibles à hauteur des plus-values latentes sur ces mêmes titres. Par ailleurs, l'imposition forfaitaire annuelle due à compter de 2006 ne serait plus imputable sur l'impôt et deviendrait une charge déductible.

Profession

• Les salaires dans la profession comptable

Une enquête sur les salaires 2004 dans la profession comptable a été réalisée par l'association des élèves et anciens élèves de l'INTEC, le Conseil supérieur de l'Ordre des experts comptables et le Groupe Revue Fiduciaire. Elle met en exergue l'importance de l'expérience professionnelle dans le niveau de rémunération pour cette profession ainsi que l'existence d'un écart persistant entre les salaires de la région parisienne et ceux de la province.

Rendez-vous IAS/IFRS

• L'IASB publie IFRS 7 sur les informations relatives aux instruments financiers

L'IASB a publié le 18 août 2005 IFRS 7 « Instruments financiers : informations à fournir ». Cette norme annule et remplace IAS 30 « Informations à fournir dans les états financiers des banques et des institutions financières assimilées » et partiellement IAS 32 « Instruments financiers : informations à fournir et présentation » (les obligations de présentation de celle-ci restant inchangées). IFRS 7 doit être appliquée aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007, une application anticipée étant toutefois encouragée.

• IFRIC 6

Dossier du mois : Les crédits d'impôts

• Introduction

• Crédit d'impôt pour l'accès aux nouvelles technologies

Les PME imposées d'après leur bénéfice réel ou exonérées, qui exposent des dépenses pour l'équipement en nouvelles technologies, bénéficient d'un crédit d'impôt égal à 20 % des dépenses exposées entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2007, plafonné à 100 000 € par période de trois ans (CGI art. 244 quater K).

• Crédit d'impôt cinéma et audiovisuel

Les entreprises de production d'oeuvres cinématographiques ainsi que celles de production audiovisuelle soumises à l'IS qui localisent le tournage et la production d'oeuvres cinématographiques de longue durée ou d'oeuvres audiovisuelles sur le territoire français bénéficient d'un crédit d'impôt égal à 20 % des dépenses exposées et plafonné selon la nature de l'oeuvre (CGI art. 220 sexies).

• Crédit d'impôt pour l'emploi d'apprentis

Les entreprises imposées d'après le bénéfice réel (BIC, BA, BNC, IS) ou exonérées d'impôt sur les bénéfices qui embauchent des apprentis peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt forfaitaire de 1 600 € ou, dans certains cas 2 200 €, par apprenti employé depuis au moins un mois (CGI art. 244 quater G).

• Crédit d'impôt pour dépenses de prospection commerciale

Les PME imposées d'après leur bénéfice réel ou exonérées qui recrutent une personne ou un volontaire international en entreprise (VIE) en vue d'exporter en dehors de l'Espace économique européen (EEE) des services, des biens et des marchandises bénéficient d'un crédit d'impôt plafonné, égal à 50 % des dépenses exposées depuis le 1er janvier 2005 (CGI art. 244 quater H).

• Crédit d'impôt famille

Les entreprises imposées d'après leur bénéfice réel ou exonérées d'impôt sur les bénéfices qui réalisent des dépenses permettant à leurs salariés ayant des enfants à charge de mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale bénéficient d'un crédit d'impôt égal à 25 % des dépenses engagées, plafonné à 500 000 € par an (CGI art. 244 quater F).

• Crédit d'impôt formation pour le chef d'entreprise

Les entreprises qui exposent à compter du 4 août 2005 (lendemain de la date de publication de la loi en faveur des PME au JO) des dépenses destinées à la formation de leurs dirigeants peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt égal au produit du nombre d'heures passées par ceux-ci en formation par le taux horaire du SMIC dans la limite de 40 heures de formation par année civile.

• Crédit d'impôt recherche

Les entreprises industrielles, commerciales ou agricoles imposées selon un régime réel qui effectuent des opérations de recherche scientifique ou technique ou de conception de logiciels peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt égal à 5 % des dépenses de recherche exposées au cours de l'année et 45 % de la variation des dépenses par rapport à la moyenne des dépenses de même nature revalorisées, exposées au cours des deux années précédentes (CGI art. 244 quater B, 199 ter B et 220 B).

• Crédit d'impôt pour relocalisation d'activités

Les entreprises imposées d'après leur bénéfice réel (BIC, BA, BNC, IS) qui relocalisent entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2006 sur le territoire français une activité qu'elles avaient délocalisée hors de l'Espace économique européen peuvent, sur agrément du ministre chargé du budget, bénéficier d'un ou de deux crédits d'impôt cumulables (CGI art. 244 quater I).

Vos questions

• Date de clôture des exercices variable

Nous sommes une société française, filiale d'un groupe américain clôturant habituellement notre exercice social le 31 décembre de chaque année. Nous souhaitons, pour des raisons de facilité de reporting, modifier la date de clôture en indiquant dans les statuts que chaque exercice social se clôture le dernier samedi du mois de décembre, étant précisé que la durée d'un exercice sera toujours de 12 mois, à deux ou trois jours près. Eu égard aux éléments ci-dessus, nous souhaitons savoir s'il est possible en droit français d'avoir une date de clôture variable.

• Coût d'entrée d'une immobilisation et pénalités pour retard de livraison

Dans le cadre de nos marchés de fourniture de matériels, considérés en raison de leur nature comme des immobilisations, des pénalités sont dues par le fournisseur en cas de retard de livraison. Puis-je constater ces pénalités en diminution du coût de l'immobilisation ?

 

 

Revue n°321

 

 

 

Paru en Octobre 2005.

 

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/audit - Vente sous condition suspensive

Le Comité d'urgence du Conseil national de la comptabilité précise les modalités de rattachement à l'exercice d'une vente réalisée sous condition suspensive lorsque la réalisation de la condition intervient entre la date de clôture et la date d'arrêté des comptes.

• Comptabilité/audit - Contrôle légal des comptes

L'ordonnance 2005-1126 relative au commissariat aux comptes unifie le statut de la profession et le régime du contrôle légal des comptes.

• Comptabilité/audit - Règlement général de l'AMF

Un arrêté vient d'homologuer les modifications du règlement intérieur de l'AMF résultant de la transposition de directives européennes.

• Fiscal - Paiement d'impôt par imputation de créances fiscales

Désormais, les professionnels peuvent payer leurs impôts en utilisant les créances qu'ils détiennent sur le Trésor.

• Fiscal - Intégration fiscale : accès facilité au régime

Les modalités d'accès au régime de l'intégration fiscale ainsi que celles relatives aux changements de date de clôture des exercices des sociétés du groupe ont été assouplies par la loi.

• Social - Conjoint collaborateur

Le conjoint collaborateur doit désormais opter pour un statut.

• Social - Contrat « nouvelles embauches »

Le contrat de travail « nouvelles embauches » concerne les entreprises de moins de 20 salariés. Son originalité : une rupture simplifiée le cas échéant.

• Juridique - La loi de sauvegarde des entreprises

La loi de sauvegarde des entreprises qui modifie le régime des procédures collectives entrera en application dès 2006.

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Calcul du mali de fusion et perte de rétroactivité

Parmi les réponses du Comité d'urgence du CNC aux difficultés soulevées par la mise en application du règlement CRC 04-01 relatif au traitement comptable des fusions et opérations assimilées, nous analysons celle portant sur le problème spécifique du mali de fusion en présence d'une perte de rétroactivité (CNC, avis 05-C du Comité d'urgence, question 10 ; voir également RF Comptable 313, janvier 2005, dossier « Fusions : les nouveaux principes applicables »,  319, juillet-août 2005, pp. 8 à 10, et 320, septembre 2005, pp. 8 à 11).

• Vente sous condition suspensive : date de comptabilisation

Le Comité d'urgence du Conseil national de la comptabilité considère que les effets d'une vente réalisée sous condition suspensive doivent être appréciés à la date de clôture de l'exercice et non à la date d'arrêté des comptes (CNC comité d'urgence, avis 05-E du 6 septembre 2005).

• Nouvelles règles sur les actifs : précisions

Le CNC publie les réponses à celles des questions de la Direction de la législation fiscale sur l'interprétation des nouvelles règles sur les actifs applicables en 2005, qui n'ont pas été soumises au Comité d'urgence (CNC, communiqué du 2 septembre 2005, http://www.finances.gouv.fr ; sur l'avis du Comité d'urgence, voir RF Comptable 320, septembre 2005, dossier).

Comptes consolidés

• Frais d'émission liés à une augmentation de capital

La Commission des études comptables de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes a eu à se prononcer sur le traitement comptable, dans les comptes consolidés, de frais d'émission générés à l'occasion d'une fusion entre deux filiales d'une société mère consolidante. Dans les comptes sociaux, ces frais ont été imputés sur la prime d'émission (CNCC, bull. 137, mars 2005, p. 133).

Information financière

• Convergence comptabilité publique/comptabilité privée

Le volet comptable de la LOLF symbolise la volonté de faire converger la comptabilité publique avec la comptabilité privée (sur la réforme de la comptabilité de l'État, voir RF Comptable 310, octobre 2004, dossier) : les experts comptables se mobilisent pour accompagner les administrations centrales, les services déconcentrés de l'État et les établissements publics nationaux, les administrations décentralisées, les collectivités territoriales, les EPL, aux fins de répondre aux exigences de qualité comptable et de performance économique au service de l'intérêt général.

Rendez-vous IAS/IFRS

• Regroupements d'entreprises : phase 2

L'IASB vient de publier un exposé-sondage sur IFRS 3 « Regroupements d'entreprises ». Les règles envisagées modifient de façon substantielle le mode d'enregistrement des regroupements d'entreprises et par conséquent l'impact des variations de périmètre des groupes.

• Actualités IAS/IFRS

Dossier du mois : Communication financière : les concepts clés

• Introduction

• La présentation de l'information en IFRS

Même si la recommandation du CNC 04-R.02 relative au format du compte de résultat, du tableau des flux de trésorerie et du tableau de variation des capitaux propres des entreprises sous référentiel IFRS (hors banque et assurance) ne s'applique pas directement à toutes les entreprises françaises, elle apporte des définitions précises aux notions de résultat opérationnel, de coût de l'endettement financier, de capacité d'autofinancement et d'analyse des flux de trésorerie. Par ailleurs, dans le bilan IFRS, une distinction entre éléments courants et éléments non courants doit être effectuée.

• Les nouveaux concepts promus par les IFRS

Avec les IFRS, il est devenu indispensable de maîtriser des mécanismes comme l'actualisation, l'évaluation à la juste valeur, la mise en ?uvre des tests de dépréciation et l'analyse « capitaux propres/dettes des instruments financiers composés ».

• Une sélection d'indicateurs de performance

Nous présentons tout d'abord l'autofinancement et les deux indicateurs liés, l'EBITDA et le free cash flow. Ensuite, nous explicitons le calcul du résultat par action avant de rappeler l'incidence de l'effet de levier sur la rentabilité des capitaux.

• La communication sur certaines opérations financières

Nous avons choisi d'éclaircir les mécanismes sous-tendus par les notions suivantes spécifiques aux opérations complexes : comptes pro forma, déconsolidation, montage déconsolidant, entité ad hoc, titrisation, engagements hors bilan ainsi que dilution (et relution).

Vos questions

• Calcul des provisions pour avantages du personnel

Dans le cadre de l'évaluation de nos provisions pour avantages du personnel, notamment pour l'indemnité de fin de carrière, nous nous interrogeons sur le mode de comptabilisation de la variation de cette provision : une partie a pour origine le passage du temps et l'autre une variation des droits acquis. Eu égard à ces éléments, nous est-il possible de scinder notre dotation annuelle en deux parties : l'une en exploitation, l'autre en financier ?

• Paiement en faux billets

Nous sommes distributeurs de marques de vêtements de sport. La clientèle achète ces produits dans nos magasins. Malheureusement, il arrive, qu'en paiement de nos ventes, certains billets de banque reçus soient faux. Quelles précautions devons-nous prendre pour justifier notre perte et quelles sont les écritures comptables afférentes à cet événement ?

 

 

Revue n°320

 

 

 

Paru en Septembre 2005.

 

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/audit - Équivalence des standards comptables

Le CESR vient de se prononcer sur l?équivalence de certains standards comptables par rapport au référentiel IFRS.

• Comptabilité/audit - Établissements publics de l?État

Un décret précise les seuils pour la publication de comptes consolidés et la nomination d?un ou de plusieurs commissaires aux comptes.

• Comptabilité/audit - Fusions

Le Conseil d?État vient de rejeter un recours pour excès de pouvoir portant sur le règlement CRC 04-01 relatif au traitement comptable des fusions et opérations assimilées.

• Comptabilité/audit - Normes comptables internationales

Les comptes consolidés des mutuelles (banques et assurances) sont à établir et à publier en application du référentiel IFRS.

• Juridique - Procédure d'alerte des commissaires aux comptes

La loi de sauvegarde des entreprises modifie la procédure d?alerte des commissaires aux comptes.

• Fiscal - Provision pour dépenses de mise en conformité

L?engagement de dépenses de mise en conformité avec la réglementation en matière de sécurité alimentaire peut donner lieu, dans les entreprises individuelles et les EURL, à la constitution d?une provision déductible fiscalement.

• Fiscal - Provision pour investissement

Pour faciliter l?autofinancement de certains des  investissements de PME, la loi en leur faveur met en place un dispositif de déduction de provisions pour les entreprises qui se créent.

• Social - Réserve de participation des salariés

Les taux d?intérêts à appliquer en matière de participation des salariés sont ainsi fixés à compter du 13 juillet 2005.

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Fusions de sociétés contrôlées par une même personne physique

Le Comité d?urgence du CNC a publié dans un avis 05-C du 4 mai 2005 une série de réponses à un certain nombre de difficultés soulevées par la mise en application du règlement CRC 04-01 du 4 mai 2004 relatif au traitement comptable des fusions et opérations assimilées (voir RF Comptable 313, janvier 2005 « Fusions : les nouveaux principes applicables »).Nous reprenons dans cet article celle portant sur le problème spécifique des opérations entre sociétés contrôlées par une même personne physique.

• Associations et fondations : obligations comptables

Une ordonnance unifie, à compter de 2006, les obligations de publicité des comptes des associations et fondations et définit la notion de subventions publiques reçues par les associations (ord. 2005-856 du 28 juillet 2005).

Information financière

• Comptes semestriels 2005 : quel référentiel adopter ?

Selon les recommandations du CESR reprises par l?AMF, les sociétés cotées ont le choix entre présenter des comptes intermédiaires en conformité totale avec la norme IAS 34 ou présenter ces comptes selon les règles nationales, mais sur la base des règles de reconnaissance et d?évaluation des IFRS telles qu?elles seront applicables à la date de clôture de la période intermédiaire.

• Passage aux IFRS : les pratiques des grands groupes européens

Ernst & Young vient de publier une étude éditée par CPC sur la communication financière relative à la transition IFRS pour plus de soixante grands groupes européens. Cette étude s?appuie essentiellement sur leurs rapports annuels, documents de référence et rapport de gestion 2004.L?analyse de l?information financière de ces groupes a permis de dégager des grandes tendances.

Juridique et fiscal

• Participation, intéressement, PEE : les nouveautés

La loi 2005-842 du 26 juillet 2005 pour la confiance et la modernisation de l?économie contient des mesures relatives à la participation et à l?intéressement, ainsi qu?au mécanisme des plans d?épargne d?entreprise et au développement de l?actionnariat des salariés des entreprises non cotées.

• Droit des sociétés : panorama des principales évolutions récentes

La période estivale a été riche en évolutions législatives touchant le fonctionnement des sociétés commerciales. Nous précisons ici celles touchant la rémunération des dirigeants, le rapport sur le contrôle interne et le dépôt des comptes au greffe.

Rendez-vous IAS/IFRS

• Le projet de refonte de la norme IAS 37

Le document en projet publié en juin 2005 sur la norme IAS 37 constitue une refonte de celle-ci reflétée dès le titre de cette nouvelle version qui devient « Passifs non financiers » au lieu de « Provisions, dettes éventuelles et actifs éventuels ». De fait, les concepts de « passifs éventuels » et « d?actifs éventuels » sont éliminés dans la nouvelle version et celui de « passifs non financiers » traduit l?élargissement du champ de la norme au-delà des provisions.

• Le projet relatif aux indemnités de rupture du contrat de travail

Comme pour la refonte de la norme IAS 37 (voir ce numéro, p. 21), c?est le souci de convergence avec les normes américaines qui justifie la publication par l?IASB, en juin 2005, d?un projet de nouvelle rédaction de la section consacrée par la norme IAS 19 « Avantage du personnel » aux indemnités de rupture du contrat de travail. Cette nouvelle rédaction est résumée ci-dessous avec la mise en valeur des principaux changements par rapport à la version actuelle.

• Actualité IAS/IFRS

Dossier du mois : Actifs : les précisions du comité d'urgence du cnc

• Introduction

• Modalités de première application des règlements

Le Comité d?urgence propose d?ouvrir la possibilité aux entreprises de traiter de manière prospective le passage aux nouvelles règles relatives aux amortissements mais un règlement du CRC doit encore modifier les dispositions actuelles qui proscrivent cette approche. Ainsi, les entreprises pourront opter, pour l?ensemble des nouvelles règles (actifs et amortissements), soit pour un traitement rétrospectif du passage, soit pour un simple traitement prospectif.

• Amortissement des immobilisations décomposables

À la différence des immobilisations non décomposables qui vont bénéficier d?une mesure de simplification (voir fiche 3), pour les immobilisations décomposables, le Comité d?urgence réaffirme la nécessité d?amortir non seulement les composants, mais aussi la structure, sur la durée d?utilisation de chacun des éléments. Pour la structure, l?amortissement dérogatoire permettra à l?entreprise de déduire les amortissements calculés sur la durée d?usage admise au plan fiscal.

• Amortissement des immobilisations non décomposables

Après avoir rappelé le principe de l?amortissement mesuré en fonction de la consommation des avantages économiques attendus sur la durée d?utilisation, le Comité d?urgence annonce une mesure de simplification qui permettrait, pour les entreprises ne dépassant pas certains seuils de taille, de conserver un amortissement sur les durées d?usage.

• Immobilisation : quelle notion de durée retenir ?

La définition des investissements à classer en immobilisation inclut une notion de durabilité traduite dans les textes par des expressions telles que « utilisable sur plus d?une période » ou « utilisation au-delà de l?exercice » qui peuvent avoir des significations différentes.

• Pièces de rechange et de sécurité

Désormais, les pièces principales et le stock de pièces de sécurité constituent des immobilisations si l?entreprise compte les utiliser sur plus d?un exercice. Il en va de même des pièces de rechange spécifiques qui ne peuvent être utilisées qu?avec une immobilisation. Un reclassement des pièces de rechange traditionnellement suivies dans les comptes de stocks devra être opéré.

• Dépenses de mise aux normes ou de mise en conformité

Les dépenses de mise aux normes telles que les dépenses de désamiantage qui n?imposent pas l?arrêt de l?activité en cas de non-engagement desdites dépenses n?entrent pas dans le champ d?application de l?article 321-10-2 du Plan comptable général qui prévoit la comptabilisation à l?actif de certaines dépenses engagées pour des raisons de sécurité ou liées à l?environnement.

• Installations complexes spécialisées

Bien que non spécifiquement reprise dans la nouvelle rédaction du Plan comptable général, la notion d?installation complexe spécialisée, qui suppose un amortissement unique, pour des biens indissociables n?est pas exclue par les textes actuels.

• Méthode des composants : comptabilisation de l?effet d?impôt

Le Comité d?urgence précise les modalités de prise en compte de l?étalement du report de la base d?imposition (majoration ou minoration du résultat imposable) résultant de la première application de la méthode des composants.

Vos questions

• Crédit d'impôt et ifrs

Notre reporting à notre maison mère est effectué selon le référentiel IFRS. Dans ce cadre, nous souhaitons savoir comment comptabiliser le crédit d?impôt recherche dégagé au titre de l?exercice 2005. Est-il possible d?imputer ce crédit d?impôt en moins de nos frais de recherche de l?exercice en se fondant sur la norme IAS 20 ou doit-on analyser celui-ci comme un produit d?impôt ?

• Sci et nouvelles règles comptables

Nous sommes une société civile immobilière dont le capital est composé de personnes physiques et de sociétés commerciales. Son objet social est la location d?immeubles au profit de tiers ou de sociétés membres du groupe. Pour le suivi de nos immobilisations, devons-nous appliquer les nouvelles règles relatives à l?amortissement et la dépréciation des actifs issues du règlement CRC 02-10 et notamment la ventilation de celles-ci en composants ?

 

 

Revue n°319

 

 

 

Paru en Juillet 2005.

 

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/Audit - Actifs

Le Comité d’urgence précise les modalités d’application des règlements 02-10 et 04-06 relatifs à la définition, l’évaluation, la comptabilisation, l’amortissement et la dépréciation des actifs.

• Comptabilité/Audit - Création d’un « Observatoire sur les IFRS »

Le Conseil supérieur de l’Ordre des experts comptables vient de créer un Observatoire en vue de mesurer l’impact des IFRS sur les pratiques des entreprises. La profession disposera ainsi d’un instrument de mesure périodique des difficultés et des progrès réalisés par les entreprises françaises dans la mise en place des normes IFRS et des nouvelles règles comptables françaises.

• Comptabilité/Audit - Identifier les principes de bonne gouvernance

L’Académie des sciences et techniques comptables et financières identifie les principes de bonne gouvernance des organismes sans but lucratif.

• Comptabilité/Audit - Gestion du poste clients

Le coût de la gestion du poste clients est en augmentation dans tous les pays européens.

• Fiscal - Plan d’épargne retraite collectif

L’employeur qui met en place un plan d’épargne retraite collectif (Perco) bénéficie d’un régime social et fiscal de faveur. Une circulaire interministérielle précise les conditions d’application du dispositif issu de la loi portant réforme des retraites.

• Social - Contrats aidés

La loi de cohésion sociale a simplifié et remanié l’arsenal des divers contrats aidés. La parution des décrets d’application permet l’entrée en vigueur des contrats refondus en tout ou partie.

• Social - Préretraite amiante

La nouvelle contribution à la charge des entreprises qui ont exposé leurs salariés à l’amiante est opérationnelle.

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Fusions et opérations assimilées

Le Comité d’urgence du Conseil national de la comptabilité vient de publier une série de réponses à un certain nombre de difficultés soulevées par la mise en application du règlement 04-01 du CRC relatif au traitement comptable des fusions et opérations assimilées (CRC, avis 05-C du 4 mai 2005). Nous reprenons dans cet article certaines d’entre elles portant sur le champ d’application et le traitement comptable des opérations.

Information financière

• Mise en œuvre des IFRS : une enquête européenne de Mazars

L’enquête IFRS 2005 est la seconde enquête réalisée par Mazars sur le sujet. Elle porte sur des sociétés cotées de 12 pays européens pour lesquels l’année en cours marque le passage obligé aux IFRS. Cette enquête est complétée par une analyse de la communication faite par les groupes français sur les états financiers IFRS 2004.

Profession

• Commissaires aux comptes : aménagement du cadre professionnel

Le décret du 12 août 1969 relatif à l’organisation de la profession et au statut professionnel du commissaire aux comptes vient d’être profondément remanié par la parution d’un décret du 25 mai 2005 (décret 2005-599 du 27 mai 2005). S’agissant du programme de travail, un plan de mission doit désormais décrire l’approche générale des travaux.

Gestion

• Projet de dématérialisation des factures : pourquoi, comment ?

L’Académie des sciences et techniques comptables et financières vient de présenter les travaux du groupe de travail en charge de la dématérialisation des factures, qui donneront lieu à la parution d’un cahier en octobre prochain. Une opération de dématérialisation des factures ne se résume pas à la simple acquisition d’outils : elle va conduire l’entreprise à faire évoluer certains de ses processus. C’est un vrai projet. Nous nous sommes attachés ici à décrire le contexte dans lequel se situe une telle démarche : les objectifs que l’entreprise peut se fixer, le cadre juridique qui existe désormais en France, les contraintes techniques et les solutions (en interne ou recours à des plates-formes de dématérialisation).

• Quel parti tirer d’un progiciel d’aide à la décision basé sur la méthode UVA ?

Diriger une entreprise nécessite de disposer d’informations à la fois précises et rapidement accessibles - besoin de réactivité et dynamique de l’environnement obligent. Les méthodes de gestion s’appuient ainsi sur des développements informatiques dont la mise en place est devenue une part intégrante du projet de création d’outils d’aide à la décision. Nous présentons un projet de mise en place de « Profit Scanner® », progiciel d’aide à la décision basé sur la méthode UVA, appuyé sur un cas réel d’application dans une PME française.

Rendez-vous IAS/IFRS

• IFRS 2005 : le point des textes à appliquer

2005 est une année charnière pour de nombreux groupes français qui devront ou qui auront le choix d’appliquer le référentiel IFRS pour l’établissement et la publication de leurs comptes consolidés.

• Actualité IAS/IFRS

Dossier du mois : Les calculs financiers utilisés en comptabilité

• Introduction

• Notions générales sur les intérêts

L’intérêt constitue le socle des calculs financiers ; il traduit le coût du passage du temps. Pour un prêteur, l’intérêt rémunère la privation de son capital pendant la période de placement ; symétriquement, pour l’emprunteur, l’intérêt représente le coût d’utilisation de capitaux qu’il ne possède pas.

• Capitalisation et actualisation

La capitalisation consiste à déterminer la valeur future d’une somme placée à un taux d’intérêt donné. L’actualisation consiste à exprimer un flux futur en valeur d’aujourd’hui ; il s’agit donc de deux notions symétriques.

• Applications en matière d’investissement

La détermination de la rentabilité d’un investissement nécessite la mise en œuvre de la technique d’actualisation, vue dans la fiche précédente ; en effet, l’objectif étant d’évaluer, à un instant t, la valeur de flux intervenant sur des périodes futures, l’actualisation se révèle indispensable.

• Applications en matière d’emprunts

Tout comme une opération d’investissement, une opération de financement se traduit par une succession de flux ; la problématique consiste, en l’occurrence, à déterminer le coût de l’opération afin de procéder à certains choix (crédit-bail versus emprunt, opportunité de renégocier une dette…). Le recours aux calculs financiers et à la technique de l’actualisation s’avère alors indispensable.

• Applications en référentiel IFRS

Les règles comptables IFRS utilisent de multiples concepts financiers : l’impact du temps est systématiquement appréhendé (par le biais de l’actualisation) dès lors qu’un flux intervient à une échéance éloignée.

Vos questions

• Application de la méthode des composants pour un immeuble

Notre société met en place la méthode des composants pour son immeuble abritant l’activité de prestataire de services informatiques. Par rapport aux modalités d’archivage de nos factures d’immobilisations, il ne nous est pas possible de reconstituer le coût historique des composants à partir de ces données dans un délai raisonnable. Dans ce cas, nous est-il possible d’utiliser une grille de décomposition de l’immeuble à partir de données techniques ?

• Frais d’augmentation de capital imputés sur la prime d’émission

Lorsqu’on impute les frais d’augmentation de capital sur la prime d’émission, quel montant peut-on imputer ?

• Recours à un tiers archiveur

Nous envisageons d’externaliser la gestion de l’archivage de notre comptabilité. Qui est responsable, dans le cas d’un contrôle fiscal, en cas de non-lisibilité de fichiers ou de destruction accidentelle de pièces comptables, le prestataire ou l’entreprise ?

 

 

Revue n°318

 

 

Paru en Juin 2005.

 

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/audit - Fusions et opérations assimilées

Le Comité d’urgence du CNC précise les dispositions du règlement 04-01 en répondant à un certain nombre de difficultés de mise en œuvre du texte.

• Comptabilité/audit - Immobilisation incorporelle

Le traitement comptable des droits d’exploitation audiovisuelle cédés à titre gratuit aux clubs sportifs est précisé.

• Fiscal - Provision pour investissement

Les entreprises individuelles soumises à un régime réel d’imposition pourraient déduire de leur résultat une nouvelle provision pour investissement. Le dispositif s’appliquerait au titre des exercices clos à compter de la date en vigueur de la future loi et avant le 1er janvier 2008.

• Fiscal - Crédit d’impôt prospection commerciale

Les PME ainsi que les sociétés de professions libérales qui exposent des dépenses de prospection commerciale pour exporter en dehors de l’Espace économique européen bénéficient d’un crédit d’impôt. L’administration vient de commenter les modalités de mise en œuvre de cet avantage fiscal.

• Social - Contributions patronales de retraite et de prévoyance

La loi portant réforme des retraites avait posé les jalons d’une réforme du régime social des contributions patronales affectées au financement des régimes de retraite supplémentaire ou de prévoyance complémentaire. Un décret vient de finaliser  ce nouveau régime.

• Fiscal - Crédit d’impôt apprentissage

Pour les exercices clos à compter du 31 décembre 2004, les entreprises imposées d’après un régime de bénéfice réel peuvent bénéficier, au titre de chaque année civile, d’un crédit d’impôt égal à 1 600 E par apprenti.

• Juridique - Signature électronique des commissaires aux comptes

La Compagnie nationale des commissaires aux comptes a mis en place un service de signature électronique à l’attention de ses membres, qui permet d’identifier le signataire d’un document et confère une garantie d’intégrité à l’ensemble du document signé.

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Pratique comptable

• Divergences du référentiel IFRS avec les règles fiscales

Le rapport d’étape du groupe IAS/fiscalité du Conseil national de la comptabilité, établi avec la Direction de la législation fiscale et présenté à l’assemblée du CNC en mars dernier, liste les divergences qui résulteraient de l’application éventuelle des normes de l’IASB (telles qu’existant fin 2003) dans les comptes individuels avec les règles fiscales françaises actuelles (http://www.minefi.gouv.fr). Nous reprenons les divergences majeures recensées par le groupe.

Juridique et fiscal

• Le prélèvement exceptionnel sur les distributions

Le prélèvement exceptionnel de 25 % sur les distributions n’a pas la même nature que le précompte antérieurement en vigueur. Il s’analyse comme une créance sur l’État, imputable par tiers sur le solde de l’impôt sur les sociétés, l’excédent non imputé étant remboursable.

• Réserve de participation des salariés

La circulaire interministérielle du 6 avril 2005 relative à l’épargne salariale, qui abroge et remplace celle du 22 novembre 2001, précise certains points de calcul et de gestion de la réserve spéciale de participation des salariés.

Information financière

• Méthodes d’évaluation de titres : une étude de l’AMF

Un groupe de travail de l’AMF a analysé, pour documenter son rapport « Pour un renforcement de l’évaluation financière indépendante dans le cadre des offres publiques et des rapprochements d’entreprises cotées », les méthodes d’évaluation utilisées en 2003 par les banques conseils dans ce cadre (AMF, bull. 13, avril 2005). Il est constaté, par rapport à 1994, un recours accru à la DCF, un recul des approches patrimoniales et une utilisation stable des multiples boursiers, le multiple d’actif net étant devenu minoritaire au profit de celui du résultat d’exploitation.

Rendez-vous IAS/IFRS

• Les récentes modifications apportées à IAS 19 « Avantages du personnel »

L’IASB a publié en décembre 2004 un texte complétant ou  modifiant la norme IAS 19 sur divers points tels que la comptabilisation des écarts actuariels, les régimes à prestations définies pluriemployeurs, l’information à fournir. Ces modifications seront obligatoirement applicables à partir de 2006.

• Actualité IAS/IFRS

Dossier du mois : Actifs : le passage aux nouvelles règles

• Introduction

• Les choix à opérer

Préalablement au traitement des opérations de passage en elles-mêmes, deux grandes séries de décisions sont à exercer par les entreprises. La première résulte des options à prendre sur les traitements alternatifs nouveaux ou dont les critères ont été profondément modifiés, la seconde concerne plus particulièrement les opérations de passage et a trait à l’application rétrospective ou non des nouvelles règles comptables.

• Les immobilisations corporelles

Les nouvelles définitions et règles de comptabilisation des actifs peuvent avoir une incidence sur le périmètre des immobilisations corporelles comptabilisées. Par ailleurs, leur coût d’entrée peut être affecté par les options prises en matière de frais d’acquisition notamment.

• Les immobilisations incorporelles

L’option pour l’activation des immobilisations incorporelles générées en interne qui répondent à certains critères est une option préférentielle.

• L’amortissement des immobilisations

L’avis 03-E du Comité d’urgence du CNC a précisé les modalités pratiques de première application de la méthode des composants, selon que l’entreprise opte pour l’application rétrospective de la nouvelle méthode (reconstitution du coût historique amorti) ou pour la méthode simplifiée de réallocation des valeurs comptables, plus légère car elle n’impose pas de reconstituer rétroactivement les amortissements. Nous indiquons les calculs à effectuer et les écritures à enregistrer pour le passage, sachant qu’il reste encore des précisions pratiques à venir du Conseil national de la comptabilité et de l’administration fiscale, notamment pour les immobilisations non décomposables.

• Les stocks

Bien qu’au cours de l’exercice, les escomptes de règlement relatifs aux achats soient enregistrés en « Produits financiers », les stocks à la clôture sont à évaluer pour un montant hors escomptes de règlement.

• Les charges à répartir

Les dépenses qui ne répondent pas aux critères cumulés de définition et de comptabilisation des actifs doivent être comptabilisées en charges. Il n’est plus possible de les étaler sur plusieurs exercices. Un traitement particulier est prévu pour les frais d’acquisition des immobilisations.

• Les provisions pour gros entretien ou grandes révisions

Les dépenses de remplacement qui donnaient lieu à la comptabilisation de « Provisions pour gros entretien ou grandes révisions » doivent désormais être isolées comme un composant distinct de l’immobilisation et amorties sur leur durée propre.

Vos questions

• Comptes consolidés établis de façon volontaire

Un groupe qui établit des comptes consolidés volontairement, sans y être légalement tenu, peut-il les présenter en référentiel IFRS ?

• Contrôle fiscal : correction d’erreur sur un plan d’amortissement

Un contrôle fiscal vient de déboucher sur la réintégration d’amortissements calculés sur une durée trop courte par rapport aux durées d’usage admises. Ce redressement fiscal, qui est fondé sur l’application d’une durée d’amortissement plus longue pour une certaine catégorie de matériels, entraîne également une correction d’erreur comptable. Comment devons-nous procéder ?

• Souscription d’une extension de garantie lors de l’acquisition d’un matériel

Nous avons souscrit, en complément de la garantie du constructeur, le prolongement de garantie proposé par le fournisseur lors de l’achat d’un matériel. Cette garantie supplémentaire doit-elle, selon les nouvelles règles à appliquer désormais, être incluse dans le coût d’acquisition du matéri

 

N° 317

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/audit - Normes comptables européennes pour les PME

L’IASB vient de publier un questionnaire destiné à préparer les tables rondes qui se tiendront en septembre 2005 avec les préparateurs et les utilisateurs des comptes de PME.

• Comptabilité/audit - Conventions réglementées

Dans les SAS, le commissaire aux comptes n’a pas à rapporter sur les conventions passées lors d’exercices antérieurs, quand bien même celles-ci produisent encore des effets juridiques.

• Comptabilité/audit - Commissariat aux comptes dans les sociétés APE

La Compagnie nationale des commissaires aux comptes précise les modalités de mise en œuvre de la rotation des commissaires aux comptes.

• Comptabilité/audit - « Toilettage » du décret comptable

L’utilisation de l’expression « Provision » sera réservée au passif du bilan, les diminutions d’actifs seront intitulées « Dépréciation ».

• Fiscal - Développement des territoires ruraux

La loi vient de modifier la définition des zones de revitalisation rurale. Elle prévoit diverses mesures d’incitation fiscale destinées à favoriser l’implantation des entreprises dans les territoires ruraux.

• Social - Durée du travail

La loi réformant l’organisation du travail institue un régime particulier d’heures supplémentaires, réforme le compte épargne-temps et prolonge le régime transitoire des petites entreprises.

• Social - Simplification du bulletin de paye

Un décret de simplification du droit modifie certaines règles sociales.

• Juridique - Programmes de rachat d’actions

L’AMF considère que les interventions réalisées directement par un émetteur en vue de régulariser les cours de bourse ne pourront plus être mises en œuvre.

Gestion

• Rémunération/dividendes : un arbitrage délicat à opérer

La problématique récurrente de l’arbitrage entre rémunération et dividendes est très souvent réglée par une approche plus intuitive que mathématique. Il est vrai que les nombreuses réformes récentes (retraites, IS, avoir fiscal, sécurité sociale) ont rendu les données du problème encore plus complexes.

Information financière

• Rapports des présidents de SA sur le contrôle interne

Dans l’attente du guide d’évaluation du contrôle interne et de la norme « Intervention du commissaire aux comptes en application des dispositions du dernier alinéa de l’article L. 225-235 du code de commerce », le Comité des normes professionnelles de la CNCC vient de publier « Les procédures de contrôle interne : questions/réponses » (http://www.cncc.fr). Ces bonnes pratiques constituent une interprétation de l’avis technique correspondant de la CNCC, reconnu par le H3C l’an passé (CNCC, bull. 133, mars 2004).

Juridique et fiscal

• Réforme du régime des cessions de titres de participation

La loi de finances rectificative pour 2004 a réformé le régime d’imposition des titres de participation détenus par les entreprises soumises à l’IS, aboutissant pour certains d’entre eux à une baisse du taux d’imposition, puis à une exonération presque totale à partir de 2007.

• Réserve des plus-values à long terme : la décision de l’assemblée

La décision de transfert des montants portés à la réserve spéciale des plus-values à long terme à un compte de réserve ordinaire est de la compétence de l’assemblée et non de la direction. Afin d’éviter la tenue d’une autre assemblée ordinaire avant fin 2005, il sera opportun de prévoir ce transfert lors de la tenue de l’assemblée ordinaire statuant sur les comptes de 2004.

Pratique comptable

• Nouvelles règles comptables : mesures fiscales envisagées

Le rapport d’étape du groupe « IAS/fiscalité » du Conseil national de la comptabilité (http://www.minefi.gouv.fr) présente les orientations de la Direction de la législation fiscale. Une instruction administrative viendra en effet compléter d’ici à la fin de l’année les mesures introduites dans la loi de finances rectificative pour 2004 afin de prendre en compte les nouvelles dispositions du PCG applicables au 1er janvier 2005 :

Rendez-vous IAS/IFRS

• Actualité IAS/IFRS

• Transition vers les IFRS et diligences de contrôle

La CNCC vient de publier un guide de bonne pratique professionnelle relatif aux diligences du commissaire aux comptes en matière de communication financière durant la période de transition vers les normes IFRS. Ce guide a été promu au rang des bonnes pratiques professionnelles par le Haut Conseil du commissariat aux comptes par un avis du 24 février 2005.

Dossier du mois : Première adoption des ifrs

• Introduction

• Principes

IFRS 1 établit comme principe de base une application totalement rétrospective de toutes les normes en vigueur à la date des premiers états financiers IFRS. Le principe de base est toutefois atténué par un certain nombre d’exceptions, certaines étant d’application optionnelle, d’autres d’application obligatoire.

• Les exceptions prévues par la norme IFRS 1

Les exceptions apportées par IFRS 1 au principe général d’application rétrospective du référentiel IFRS sont ciblées. Elles concernent des points sur lesquels l’application rétrospective intégrale peut entraîner des coûts excédant les avantages probables pour les utilisateurs des états financiers, et où il est difficile de rétroagir en pratique, par exemple les regroupements d’entreprises et les provisions pour retraite.

• Estimations et bénéfice du recul

Sur un certain nombre d’aspects (litiges par exemple), le premier adoptant peut recevoir des informations relatives aux estimations qu’il avait effectuées selon le référentiel comptable antérieur, entre la date de son premier bilan d’ouverture en IFRS (1er janvier 2004 pour la plupart des sociétés cotées européennes), et la date d’arrêté des premiers comptes en référentiel IFRS. Comment traiter ces informations ?

• Évaluation des immobilisations corporelles et incorporelles

Le premier adoptant bénéficie de quatre possibilités. Son choix est stratégique dans la mesure où le niveau actuel et futur des capitaux propres, mais aussi des dotations  aux amortissements et provisions, et celui des plus et moins-values ultérieures dépendent  des valeurs retenues au premier bilan d’ouverture en IFRS.

• Regroupements d’entreprises

Même si le premier adoptant choisit de ne pas retraiter rétrospectivement les regroupements d’entreprises antérieurs, il devra retraiter les actifs et les passifs (autres que le goodwill) lors de ces regroupements.

• Avantages du personnel

Les premiers adoptants peuvent choisir de comptabiliser tous les écarts actuariels cumulés à la date de transition en capitaux propres.

• États financiers de transition

Les états financiers de transition devront comporter un jeu de comptes complet ainsi qu’une information ponctuelle destinés à identifier les impacts du changement de normes comptables.

• Illustration de la construction d’un bilan d’ouverture

Nous illustrons la construction d’un bilan d’ouverture par un exemple concret d’application en méthode rétrospective ou avec options premier adoptant.

Vos questions

• Ajout d’une fonctionnalité à un logiciel créé en interne

Nous avons enregistré en charges les mises à jour réalisées l’an passé sur le logiciel que nous avions créé en interne il y a deux ans et qui figure à l’actif du bilan. Cette année, nous ajoutons une fonctionnalité importante : pouvons-nous changer de méthode et l’immobiliser ?

• Ias 17 : indemnité d’éviction dans un contrat de location

Comme prolongement à votre Rendez-vous IAS/IFRS « Comptabilisation des contrats de location » (RF Comptable 313, janvier 2005), pourriez-vous me préciser le traitement, en référentiel IFRS, d’une indemnité d’éviction versée par le bailleur dans le cadre d’un contrat de location simple ?

• Tableau des résultats des cinq derniers exercices

Un tableau des résultats des cinq derniers exercices doit-il être joint au rapport de gestion dans les SAS ?

N° 316

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/Audit - Associations : tenue des documents comptables

Les associations sont-elles dans l’obligation de tenir un livre-journal, un grand livre et un livre d’inventaire ?

• Comptabilité/Audit - Comptes consolidés : actualisation des actifs et passifs

Le traitement comptable des effets de l’actualisation des actifs et passifs est précisé par la CNCC.

• Social - Contribution de solidarité autonomie : 0,30%

Depuis le 1er juillet dernier, la contribution de solidarité autonomie (CSA) est due sur tous les salaires.

• Fiscal - Exonération des plus-values de cession de branche d’activité

Le dispositif temporaire d’exonération des plus-values de cession d’actif, réalisées dans le cadre de la cession à titre onéreux d’une branche complète d’activité, vient d’être commenté par l’administration.

• Juridique - Le rapport de gestion dans les SA

Au cours de l’année qui vient de s’écouler, des modifications successives ont affecté la teneur de certaines informations à porter dans le rapport de gestion des sociétés anonymes.

• Fiscal - Rattachement des prestations de services des experts comptables

Le Conseil d’État confirme la doctrine administrative et analyse les travaux effectués par les entreprises d’expertise comptable comme des prestations discontinues à échéances successives.

• Comptabilité/Audit - Réforme du cursus de l’expertise comptable

Les projets de programmes du nouveau cursus peuvent être consultés sur le site de l’Ordre des experts comptables.

• Social - Rémunérer la journée de solidarité

C’est au plus tard le 30 juin prochain que la première journée de solidarité doit intervenir.

Agenda

• Agenda

Comptes consolidés

• Champ d’application du référentiel IFRS

Une société cotée qui détient uniquement des filiales sous influence notable est tenue, à compter de 2005, de préparer ses comptes de groupe conformément au référentiel IFRS.

• Données comparatives pro forma en cas de périmètre de consolidation modifié

La Commission des normes professionnelles de la CNCC définit les diligences à mettre en œuvre par les commissaires aux comptes à l’occasion d’un audit de comptes consolidés comportant des données comparatives pro forma dans un cas de modification du périmètre de consolidation ayant des incidences significatives sur les comptes (CNCC, bull. 135, septembre 2004, pp. 533 à 540).

Information financière

• Le rapport de gestion dans les SA : les nouveautés

Au cours de l’année qui vient de s’écouler, des modifications successives ont affecté la teneur de certaines informations à porter dans le rapport de gestion des sociétés anonymes. Nous faisons le point sur les novations applicables au rapport de gestion à établir au titre de l’exercice 2004.

Pratique comptable

• Biens décomposés et amortissement dégressif

C’est dans son instruction prévue pour le troisième trimestre 2005 que l’administration fiscale précisera l’incidence de la décomposition d’un bien sur le calcul de l’amortissement dégressif. La déclinaison des principes fiscaux d’ores et déjà annoncés à ce type de bien permet cependant d’en poser, sous toutes réserves, les grandes lignes.

• Intégration fiscale : provision pour l’utilisation par la mère des déficits des filiales

Le Comité d’urgence du CNC oblige la société mère intégrée fiscalement qui comptabilise en résultat l’économie d’impôt due à l’utilisation des déficits de ses filiales à constater un passif pour la restitution de ceux-ci (CNC, Comité d’urgence, avis 05-B du 2 mars 2005).

Rendez-vous IAS/IFRS

• Actualité IAS/IFRS

• Délégations de service public : projets d’interprétations de l’IFRICArticle public

Trois projets d’interprétations relatifs aux délégations de service public ont été publiés le 3 mars 2005 par l’IFRIC. En France, ces interprétations intéressent tout particulièrement les groupes cotés ayant, parmi leurs actifs, des concessions de service public et, plus généralement, des contrats conclus avec des autorités publiques leur conférant la gestion de services publics. Les interprétations font entrer dans leur champ d’application des contrats de type «partenariat public privé», nouvelle structure juridique créée par une ordonnance de juillet 2004.

• IFRS 6 - Exploration et évaluation des ressources minérales

L’International Accounting Standards Board (IASB) a publié IFRS 6 « Exploration et évaluation des ressources minérales » le 9 décembre 2004. Cette norme entre en vigueur pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2006 mais une adoption anticipée est encouragée. Elle s’appliquera à toutes les entités opérant dans le domaine de l’exploration et de l’évaluation de ressources pétrolières, gazières et minérales.

Dossier du mois : Le rapport sur le contrôle interne : guide d'élaboration

• Introduction

• Une obligation à la charge des présidents de SA

La nouvelle obligation des présidents de SA d’établir un rapport sur le contrôle interne et la gouvernance a été introduite par la loi de sécurité financière. Pour les SA clôturant avec l’année civile, le rapport à présenter et à déposer au greffe en même temps que les comptes de l’exercice 2004 est donc le deuxième.

• Partie du rapport consacrée à la gouvernance

Une partie du rapport du président rend compte des modalités de gouvernement d’entreprise et, pour les SA à conseil d’administration, doit indiquer les restrictions apportées par le conseil aux pouvoirs du directeur général. Il est possible de se référer, comme le MEDEF et l’AFEP l’ont recommandé, à la liste d’informations fournie par la COB (désormais AMF) en janvier 2003 et de s’appuyer, en les adaptant aux spécificités de la société et en modulant le degré de détail selon sa taille et la nature de son actionnariat, sur les bonnes pratiques relevées par l’AMF dans les premiers rapports établis en 2004 par les sociétés APE.

• Partie du rapport sur le contrôle interne : les principes

La plupart des rapports sur le contrôle interne au titre de 2003 suivent le plan proposé dans la recommandation MEDEF/AFEP. Les principales attentes des commissaires aux comptes pour cette année sont un approfondissement de la partie consacrée à l’information financière et comptable et une description des insuffisances de procédures qu’ils ont signalées ainsi que des axes d’amélioration envisagés.

• Partie du rapport sur le contrôle interne : le contenu

Pour chacun des points à aborder dans le rapport, nous indiquons, à l’intention des entreprises qui les adapteront à leur cas spécifique, des exemples de contenu proposés par la recommandation MEDEF/AFEP ou par l’ANSA ainsi que de bonnes pratiques relevées par l’AMF sur les rapports établis au titre de 2003.

• Comment procéder pour porter une appréciation sur le contrôle interne

Les objectifs du contrôle interne sont multiples, mais convergent tous vers la maîtrise des processus de l’entreprise afin de permettre à la direction de piloter efficacement l’organisation. Néanmoins, le contrôle interne ne peut, en aucun cas, apporter une certitude absolue quant à l’atteinte de ces objectifs, mais seulement une « assurance raisonnable ».

Vos questions

• Étalement des subventions d’équipement

Nous allons équiper nos locaux d’un ascenseur permettant d’en faciliter l’accès à un de nos salariés handicapé. Pour ce faire, nous avons reçu une subvention. L’étalement de cette subvention est-il obligatoire ou pouvons-nous la constater dans sa totalité en produit de l’exercice ?

• Implantation d’un erp : coûts de rédaction de la documentation

Dans le cadre de la mise en place d’un ERP (achat de la license, paramétrage par un prestataire), nous procédons à la réalisation, en collaboration avec le prestataire, d’un manuel d’utilisation à l’intention de chacun de nos services concernés. Pouvez-vous nous préciser si ces frais de rédaction, qui sont donc à la fois internes et externes, sont à inclure dans le coût du nouveau système d’information ou à considérer comme des charges ?

• Participation des salariés : formule de calcul de la réserve

Doit-on tenir compte, dans le calcul de la participation des salariés au titre de 2004, de la rectification du bénéfice d’un exercice passé intervenue en 2004 et de quelle façon ?

 Article en accès public.

 

 

Revue n°315

 

 

Paru en Mars 2005.

 

Panorama de l'actualité

• Juridique - Actions de préférence

Des actions de préférence conférant à leur titulaire des droits financiers ou extrapatrimoniaux peuvent être désormais émises. Le décret d’application précise le contenu des rapports devant être présentés à l’assemblée générale extraordinaire dans les sociétés anonymes ou à la collectivité des associés dans les SAS.

• Fiscal - Déclaration des résultats

Dans le cadre du transfert du recouvrement de l’impôt sur les sociétés à la DGI, certaines déclarations sont désormais à joindre au relevé de solde de l’IS.

• Comptabilité/audit - Examens d’expertise comptable

Le calendrier de la session 2005 des DPECF, DECF et DESCF est fixé.

• Comptabilité/audit - Référentiel IFRS européen

La norme IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions » vient d’être approuvée par la Commision européenne et publiée au Journal officiel de l’Union européenne.

• Juridique - Registre du commerce et des sociétés

De nombreuses retouches ont été apportées au registre du commerce et des sociétés.

• Juridique - SA : augmentation de capital au profit des salariés

Lorsque les actions détenues par le personnel d’une SA et des sociétés qui lui sont liées représentent moins de 3 % du capital, une AGE doit être convoquée tous les 3 ans pour se prononcer sur une ouverture du capital aux salariés.

• Comptabilité/audit - Taxe exceptionnelle de 2,5 % sur la RSPVLT

Le traitement comptable de la taxe exceptionnelle sur la réserve spéciale des plus-values à long terme a été précisé par le Comité d’urgence du Conseil national de la comptabilité.

• Comptabilité/audit - Transition vers les IFRS

La communication sur les incidences du changement de référentiel doit être exhaustive et fiable.

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Gestion

• CNIL : traitements de paie et de gestion du personnel

Suite à la transposition, en août 2004, de la directive européenne dans la loi « Informatique et libertés », la CNIL actualise son dispositif de déclarations. Elle confirme que les traitements courants de paie, la gestion des déclarations sociales obligatoires et la tenue des registres obligatoires sont dispensés de déclaration. Les traitements courants de gestion administrative, d’organisation du travail, de gestion de carrière ou de formation des personnels peuvent donner lieu à déclaration simplifiée.

Information financière

• Comités d’audit : mission, fonctionnement et pratiques

L’Observatoire de la qualité comptable (http://www.qualite-comptable.com) a réalisé avec l’Institut français des administrateurs (http://www.ifa-asso.com) un « Vade-mecum de l’administrateur membre d’un comité d’audit ». Cette étude synthétise, à l’intention des administrateurs ayant un mandat au sein d’un comité d’audit ou d’un comité des comptes, les bonnes pratiques qui permettent de garantir « une production comptable de qualité et une information financière la plus fidèle possible » et de « contribuer au renforcement de la gouvernance d’entreprise ».

• Le règlement général de l’Autorité des marchés financiers

Le règlement général de l’Autorité des marchés financier (AMF) a été homologué par arrêtés (arrêtés du 12 octobre et du 12 novembre 2004). Il intègre les textes hérités de la COB et ceux du CMF ainsi que certaines actualisations tenant compte notamment des dispositions de la loi de sécurité financière. Nous rappelons quelques-unes de ses dispositions relatives aux commissariat aux comptes et à l’information périodique permanente qui ont désormais force réglementaire.

Pratique comptable

• Traitement de la taxe de 2,5 % sur la réserve des plus-values à long terme

Selon un avis du Comité d’urgence du CNC, à la clôture de l’exercice 2004, il y a lieu d’enregistrer, dans les comptes individuels, le montant de la taxe exceptionnelle obligatoire de 2,5 % sur la réserve des plus-values nettes à long terme en diminution des capitaux propres et non en charges (CNC, Comité d’urgence, avis 05-A du 2 février 2005).

Rendez-vous IAS/IFRS

• Actualité IAS/IFRS

• Le PEE au regard de la norme IFRS 2

Dans un communiqué du 21 décembre 2004, le Conseil national de la comptabilité a donné son avis sur les modalités d’application de la norme IFRS 2 aux plans d’épargne d’entreprise (PEE) consentis en France dans le cadre des articles L. 225-138 du code de commerce et L. 443-5 du code du travail. Avant d’exposer les points examinés par le CNC, il convient de rappeler les dispositions de la norme IFRS 2 sur les plans d’achat d’actions, intégralement contenues dans son guide d’application.

Dossier du mois : L'annexe des comptes individuels

• Introduction

• Principes généraux

Souvent négligée, l’information donnée dans l’annexe est un vecteur essentiel de la sincérité des comptes publiés. Une attention particulière doit donc être apportée au recensement et à la rédaction des informations significatives à faire figurer dans ce document comptable.

• Structure et présentation de l’annexe

Aucune structure n’est imposée par les textes pour la présentation de l’annexe. En pratique toutefois, les annexes présentent d’abord les éléments liés au référentiel comptable appliqué puis les notes au bilan et au compte de résultat.

• Liste des principales informations prescrites

Nous présentons sous forme de tableau synthétique les principales informations prescrites par les textes en précisant les entreprises visées. Bien entendu, cette liste n’est ni exhaustive ni contraignante, le principe d’importance significative étant, en ce domaine, le critère de sélection de l’information à porter dans l’annexe. Elle peut également comporter certaines redondances lorsqu’une information intéresse divers postes du bilan ou du compte de résultat (mention aux postes intéressés et dans les autres informations).

• Étude de quelques points particuliers

Une attention particulière sera portée à l’information à donner sur les engagements hors bilan et sur l’endettement de l’entreprise.

 

 

Revue n°314

 

 

Paru en Février 2005.

 

Panorama de l'actualité

• Fiscal - Abandon de créance

Lorsqu’un abandon de créance est assorti d’une clause de retour à meilleure fortune, à quelle date doit-on constater une créance suite au rétablissement de la société en difficulté ?

• Social - Apprentissage

Destiné à devenir plus attractif, le statut des apprentis est réformé par la loi de programmation pour la cohésion sociale.

• Comptabilité/audit - De nouveaux règlements viennent modifier le PCG

Ont été publiés au Journal officiel du 1er janvier 2005 les quatre règlements suivants du CRC :

• Fiscal - Dépréciation des actifs amortissables

Contrairement à la doctrine de l’administration, le Conseil d’État admet l’enregistrement d’une provision pour constater la dépréciation non définitive d’une immobilisation amortissable.

• Comptabilité/audit - IFRS 2 et les plans d’épargne d’entreprise

Comment analyser les plans d’épargne d’entreprise (PEE) au regard de la norme IFRS 2 « Paiements en actions » ?

• Juridique - SA - Rapport sur le contrôle interne

Des précisions sont apportées sur l’obligation faite au président de rendre compte des procédures de contrôle interne.

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Comptes consolidés

• Changement de durée d’amortissement dans les comptes consolidés

(CNCC, rép. EC 2004-36).

Information financière

• Rapport des SA sur le contrôle interne : les bonnes pratiques

L’AMF vient de publier son premier rapport sur le gouvernement d’entreprise et les procédures de contrôle interne. Nous indiquons, à l’intention des sociétés dont le président va devoir établir pour la deuxième fois un rapport sur les procédures de contrôle interne mises en places, les voies d’amélioration tirées du constat de l’AMF ainsi que les « bonnes pratiques » qu’elle a identifiées (http://www.amf-france.org).

Pratique comptable

• Constatation des ventes de prestations informatiques

La constatation des produits à la clôture par les prestataires informatiques doit être différenciée selon qu’il s’agit de la vente d’un logiciel et d’une application ou bien d’une prestation du type « solution informatique globale ».

• Le règlement sur les actifs est publié

Le règlement transposant dans le Plan comptable général les dispositions de l’avis du Conseil national de la comptabilité sur la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs vient d’être homologué par arrêté (CRC, règlt 04-06 du 23 novembre 2004, arrêté du 24 décembre 2004). Nous avons traité, dans notre numéro 311 de novembre 2004, du contenu de ces nouvelles dispositions. Nous mettons ici en évidence quelques apports propres à ce nouveau règlement.

• Passage aux nouvelles règles pour les biens amortis en dégressif

Les plans d’amortissement des biens amortis en dégressif qui n’ont pas donné lieu à la constatation d’un amortissement dérogatoire devront, dans la plupart des cas, être revus lors du passage aux nouvelles règles comptables.

Rendez-vous IAS/IFRS

• Actualité IAS/IFRS

• Guide de lecture d’IAS 36 « Dépréciation d’actifs »

• Les interprétations 2,3 et 5 de l’IFRIC

L’IFRIC vient de publier quatre interprétations : IFRIC 2 « Parts des membres dans des entités mutualistes », IFRIC 3 « Droits d’émission », IFRIC 4 « Comment déterminer si un accord contient un contrat de location » et IFRIC 5 « Droits à participation dans des fonds de démantèmement ».

Dossier du mois : L'arrêté des comptes : points d'actualité

• Introduction

• Suppression de la réserve des plus-values à long terme

La réserve spéciale des plus-values à long terme n’a plus à être dotée pour les plus-values à long terme réalisées au cours des exercices ouverts depuis le 1er janvier 2004.

• Comptabilisation des droits à réduction (chèques-cadeaux, cartes de fidélité...)

Les transactions conduisant à s’engager à accorder des réductions monétaires ou des avantages en nature aux clients sous forme de produits ou de services doivent donner lieu, dès la vente initiale, à la comptabilisation d’une provision sur la base du coût de revient de l’avantage accordé (CNC, Comité d’urgence, avis 04-E du 13 octobre 2004).

• Prise en compte des droits individuels à formation

Dans la plupart des cas, seule sera à fournir une information portant sur le volume d’heures de formation cumulé correspondant aux droits acquis au titre du DIF avec mention du volume d’heures n’ayant pas donné lieu à demande (CNC, Comité d’urgence, avis 04-F du 13 octobre 2004).

• Les engagements sociaux

La recommandation 03-R-01du CNC relative aux engagements de retraite et avantages similaires s’applique pour la première fois aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2004.

• Provision pour médaille du travail

L’attribution de la médaille donne lieu au paiement par l’employeur d’une gratification si celle-ci est prévue par la convention collective ou les usages applicables dans l’entreprise. Suite à la publication de la recommandation du CNC sur les engagements de retraite et avantages similaires, les entreprises vont devoir provisionner ces engagements, indépendamment des provisions pour retraite.

• Traitement des pénalités de retard de paiement

Le régime fiscal transitoire qui rattachait à l’exercice de leur encaissement ou de leur paiement les pénalités de retard de paiement a été pérennisé par la loi de finances pour 2005.

• Le crédit d’impôt famille

Depuis le 1er janvier 2004, les entreprises qui réalisent des dépenses permettant à leurs salariés ayant des enfants à charge de mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale bénéficient d’un crédit d’impôt égal à 25 % des dépenses engagées, plafonné à 500 000 E par an (CGI art. 244 quater F; BO 4 A-11-04).

• Crédit d’impôt apprentissage

La loi de programmation pour la cohésion sociale ouvre, pour les exercices clos à partir du 31 décembre 2004, un crédit d’impôt apprentissage fonction du nombre d’apprentis employés sur l’exercice, dont le dispositif va être précisé par décret (CGI art. 244 quater G, 199 ter F et 220 H nouveaux introduits par la loi 2005-32 du 18 janvier 2005, art. 31).

• Chiffres utiles pour l’arrêté des comptes

Aide-mémoire de chiffres et taux dont la connaissance est utile pour l’arrêté des comptes 2004 des entreprises commerciales dont l’exercice coïncide avec l’année civile.

Vos questions

• Aide à l’embauche dans le cadre d’un pare

Nous avons embauché un salarié bénéficiant d’un PARE (plan d’aide de retour à l’emploi) et nousbénéficions d’une aide, calculée en fonction de son salaire, que nous verse l’Assédic chaque mois. Dans quel compte devons-nous l’enregistrer ?

• Provision pour litiges

Nous sommes avisés qu’un de nos anciens salariés, licencié pour motif personnel il y a deux mois, donc sur l’exercice 2004, vient de saisir les prud’hommes pour demander une révision de ses dommages et intérêts. Pouvons-nous constituer une provision pour litiges à fin 2004 ?

• Seuils d’exemption de consolidation

Comment s’apprécient les seuils exemptant un groupe de l’obligation de publier des comptes consolidés : ensemble mère/filiales ne dépassant pas 2 des 3 critères (total du bilan : 15 ME ; CA : 30 ME ; salariés : 250) ?

 

 

Revue n°313

 

 

Paru en Janvier 2005.

 

Panorama de l'actualité

• Comptabilité/audit - Comptes consolidés : référentiel comptable à compter de 2005

L’ordonnance permettant aux sociétés non cotées d’établir et de publier leurs comptes consolidés en référentiel IFRS européen est parue. L’option pour l’établissement des comptes sociaux en référentiel IFRS n’a pas été ouverte.

• Fiscal - Crédit d’impôt famille

Depuis le 1er janvier 2004, les entreprises qui réalisent des dépenses permettant à leurs salariés ayant des enfants à charge de mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie de famille bénéficient d’un crédit d’impôt. L’administration vient de commenter cette mesure récente.

• Social - Épargne salariale : contribution additionnelle de 0,3 %

La loi relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et handicapées a majoré le prélèvement social de 2 % dû sur les revenus du patrimoine et les produits de placement, d’une contribution additionnelle de 0,3 %.

• Comptabilité/audit - Fusions et opérations assimilées

Le CNC précise, dans un communiqué du 21 décembre 2004, la date d’entrée en vigueur du règlement 04-01 sur le traitement comptable des fusions et opérations assimilées.

• Comptabilité/audit - Le règlement sur les actifs est adopté

Le règlement transposant dans le Plan comptable général les dispositions de l’avis relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs a été adopté par le Comité de la réglementation comptable.

• Fiscal - Réforme du régime des titres de participation

Le taux des plus-values à long terme est réduit à 8 % en 2006 et à 0 % en 2007. Corrélativement, les provisions afférentes à ces titres ne seront plus déductibles.

• Fiscal - Suppression de la réserve des plus-values à long terme

L’obligation de doter la réserve des PVLTest supprimé mais une taxe de 2,5 % libératoire de l’imposition complémentaire est instituée.

• Comptabilité/audit - Une nouvelle information dans l’annexe

L’annexe des comptes sociaux de l’exercice 2004 devra indiquer la juste valeur des instruments financiers dérivés.

Noté pour vous

• Noté pour vous

Agenda

• Agenda

Information financière

• De nouvelles informations pour le rapport de gestion

L’ordonnance « portant adaptation de dispositions législatives relatives à la comptabilité des entreprises aux dispositions communautaires dans le domaine de la réglementation comptable » modifie le contenu du rapport de gestion et module celui-ci en fonction de seuils de taille d’entreprises (ord. 2004-1382 du 20 décembre 2004). Elle s’applique au rapport de gestion des comptes ouverts à compter du 1er janvier 2005.

Juridique et fiscal

• Connexion fiscalité/comptabilité : la nouvelle donne

Les changements actuels des règles comptables avec l’entrée en vigueur des règlements sur la définition, la comptabilisation, l’évaluation, l’amortissement et la dépréciation des actifs conduisent à une évolution conjuguée des règles fiscales afin soit de maintenir l’identité entre les deux dispositifs, soit de préciser les divergencesde traitements à prendre en compte.

Pratique comptable

• Changement de méthode comptable au 1er janvier 2005

Lors de la première application des règlements sur la définition, la comptabilisation, l’évaluation, l’amortissement et la dépréciation des actifs, l’effet à l’ouverture des changements de méthode doit être calculé de façon rétrospective, c’est-à-dire comme si la nouvelle méthode avait toujours été appliquée. Des modalités pratiques simplificatrices ont cependant été proposées pour faciliter ce passage (CRC, règlt 02-10du 12 décembre 2002, art. 15-1modifié par règlt 03-07 du 12 décembre 2003 ; CNC, avis 04-15 du 23 juin 2004 ;CNC, Comité d’urgence, avis 03-E du 9 juillet 2003).

Rendez-vous IAS/IFRS

• Actualité IAS/IFRS

• Comptabilisation des contrats de location

Dans un précédent article (voir RF Comptable 310), nous avons traité de la qualification des contrats de location et analysé les différentes situations permettant d’identifier un contrat de location-financement.

• IFRIC 4 - Comment déterminer si un accord contient une location ?

Dossier du mois : Les fusions : les nouveaux principes applicables

• Introduction

• L’essentiel des nouveaux principes applicables

Les règles comptables font irruption dans le traité d’apport et la liberté contractuelle qui existait jusqu’alors est révolue. Il en découle une suppression des options, ce qui favorise une meilleure comparabilité des états financiers dans le temps et dans l’espace.

• Les situations de contrôle à la date de l’opération

La détermination du contrôle ou de l’absence de contrôle au moment de l’opération est le nœud de la problématique qui permettra d’appliquer le traitement comptable adéquat à l’opération de restructuration.

• Détermination de la valeur des apports

La situation de contrôle sert de fondement à la méthode d’évaluation à appliquer. Une fois cette situation de contrôle clairement établie, il sera aisé de déterminer si l’apport est à évaluer à sa valeur réelle ou à sa valeur comptable.

• Boni et mali de fusion

Le mali technique, non représentatif d’une dépréciation des titres, est inscrit à l’actif dans un compte d’immobilisation incorporelle. De manière extra-comptable, ce mali technique est affecté aux différents actifs apportés pour permettre un suivi dans le temps de sa valeur.

• Événements de la période intercalaire

Pour répondre à l’obligation de libération du capital en cas de perte durant la période de rétroactivité, une provision, inscrite dans un sous-compte de la prime de fusion, est comptabilisée. Cependant, la constatation d’une telle provision demeure exceptionnelle.

• Traitement comptable dans les comptes sociaux

La prise en compte dans le traité de fusion de la valeur réelle permet à l’entité absorbante de présenter des capitaux propres plus importants que si la fusion est réalisée aux valeurs comptables. Mais le choix entre valeur réelle et valeur comptable n’appartient plus aux sociétés parties à l’opération.

Vos questions

• Client défaillant : règlement du transporteur en tant que garant

Un de nos clients vient d’être mis en règlement judiciaire. Le transporteur que notre client a utilisé nous demande, se prévalant de l’article L. 132-8 du code de commerce, le paiement des factures demeurées impayées à la date du jugement d’ouverture. Il nous joint à cet effet la copie des factures destinées à notre client. Quelle procédure suivre pour les porter dans notre dossier de déclaration de créances sur notre client ? Devons-nous demander au transporteur de faire un avoir à notre client pour nous refacturer les frais de transport ?

• Documents d’information financière et prévisionnelle et référentiel ifrs

Notre société, qui pratique les IFRS, est soumise à l’obligation d’établir les documents de la loi « Prévention ». Serait-il concevable de les établir en normes IFRS et non selon le PCG ?

• Fournitures consommables restant en fin d’exercice

Pour pouvoir profiter de ristournes auprès du fournisseur, nous avons commandé, reçu et réglé, durant le dernier trimestre de l’année, d’importantes quantités de ramettes de papier et de cartouches d’encre pour nos imprimantes. Pouvons-nous faire peser la charge de ces achats sur l’année prochaine ?